Auteure,
autrice ou auteur : quel terme choisir ?
Dit-on une
auteure, une autrice… Ou un auteur ? Muriel Gilbert fait le point sur un point
de détail de la féminisation des noms de métiers.
Amis des mots, je souffre de menus soucis d’identité
professionnelle : l’autre jour, dans une librairie de l’Essonne, je dédicaçais
mes livres en discutant langue française avec des lecteurs, qui sont aussi très
souvent d’ailleurs des auditeurs de RTL, et l’un d’eux m’a demandé si j’étais
l’auteure ou l’autrice de mes livres. Pour moi, c’est clair, j’en suis
l’auteure, avec un E final. Mais quantité de mes semblables se disent autrices.
Et d’autres femmes encore préfèrent se dire auteur sans e final.
Il ne vous a pas échappé que la féminisation fait partie des sujets qui agitent le petit monde des dictionnaires, des linguistes et autres académiciens depuis un an ou deux. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler, certains aspects de la question, comme celle du point médian (les étudiant.e.s) continuent de diviser énormément. Mais en gros le point médian n’a pas été adopté par la presse et l’édition, tandis que la féminisation des noms de métiers et de fonctions (une ministre, une écrivaine, une juge…) s’est vraiment installée.
L’Académie française elle-même s’est prononcée dans ce sens récemment. On pourrait même dire qu’elle a fini par se résoudre à se prononcer en la faveur de la féminisation des noms de métiers, le 28 février, une véritable révolution sous la Coupole. Mais tout le monde commençait à adopter ces féminisations : les Immortels devaient bien reconnaître que l’usage avait changé.
Il ne vous a pas échappé que la féminisation fait partie des sujets qui agitent le petit monde des dictionnaires, des linguistes et autres académiciens depuis un an ou deux. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler, certains aspects de la question, comme celle du point médian (les étudiant.e.s) continuent de diviser énormément. Mais en gros le point médian n’a pas été adopté par la presse et l’édition, tandis que la féminisation des noms de métiers et de fonctions (une ministre, une écrivaine, une juge…) s’est vraiment installée.
L’Académie française elle-même s’est prononcée dans ce sens récemment. On pourrait même dire qu’elle a fini par se résoudre à se prononcer en la faveur de la féminisation des noms de métiers, le 28 février, une véritable révolution sous la Coupole. Mais tout le monde commençait à adopter ces féminisations : les Immortels devaient bien reconnaître que l’usage avait changé.
Des possibilités synonymes de polémiques
Or, s’il y a des féminisations qui vont de soi, en particulier
celle des noms qui se terminent par un e muet, comme un maire/une maire, un
ministre/une ministre, d’autres offrent davantage de possibilités… et de
polémiques. C’est le cas d’auteur. Le journal Le Monde a choisi de le féminiser en
"un auteur/une auteure" tandis que Le Parisien vient de se
déclarer en faveur de "un auteur/une autrice", le Larousse penche
comme Le Monde
pour "un auteur/une auteure" et Le Robert comme Le Parisien pour
"un auteur/une autrice". Quant au dictionnaire de l’Académie
française, en ligne depuis peu, il continue pour le moment de dire qu’auteur est un nom masculin
et de proposer comme seul exemple "Une femme auteur".
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J’aime
les mots de notre langue si riche, mais le tout étant de se faire comprendre de
tous, çà c’est aussi important !
Masturbation
intellectuelle : moi qui écris beaucoup et quelquefois avec des fautes (s'il
faut féminiser absolument la langue française, surement une mode habituelle de
bobo bienpensant) je dirais "auteure" mais pas "autrice"
nom très laid, mais ce n'est que mon idée quand on doit prononcer à haute voix
ce nom de métier !
Un peu comme écrivain
ou écrivaine par exemple pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer
spécialité bien française de certains intellectuels qui se regarde le nombril ?!
Jdeclef 15/06/2019
10h51 RTL