Sébastien
Le Fol - Ces écolos qui veulent nous interdire le ciel
ÉDITO. Le
transport en avion est devenu la cible des écologistes culpabilisateurs, qui
veulent clouer l'humanité au sol. Gare au crash !
Après l'automobiliste, l'amateur
de côte de bœuf et les parents vaccinant leurs enfants, les écologistes
culpabilisateurs ont trouvé une nouvelle cible : le passager d'avion.
« L'avion nuit gravement au climat », assènent-ils. Greta Thunberg,
l'adolescente suédoise, nouvelle mascotte de ces gentils inquisiteurs, se vante
de ne se déplacer qu'en train ou en bateau. Il y a quelques jours, des députés ont déposé une série d'amendements à la loi
d'orientation des mobilités (LOM). Leur objectif : stopper la
croissance du trafic aérien. Le nombre mondial de passagers devrait
atteindre 8 milliards en 2035 contre 4,3 aujourd'hui, selon
l'Association internationale du transport aérien (Iata). L'avion se
démocratise : quelle horreur !Nos vaillants petits Gaulois verts comptent bien infléchir cette tendance. Pour y parvenir, ils veulent d'abord interdire les courts vols intérieurs en France, ceux qui pourraient être remplacés par un trajet en train sans faire perdre de temps au voyageur. Le cadre breton prenant le vol Nantes-Paris pour bénéficier de la correspondance vers New York ou d'autres destinations appréciera. Pour couper aux Français l'envie de s'envoler, ils entendent aussi bannir les publicités pour le transport aérien.
Surenchère
« Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à
jamais tournés vers le ciel, car c'est là que vous êtes allés, et c'est là que
toujours vous désirerez ardemment retourner », notait Léonard de Vinci. Certes,
nous prenons depuis longtemps l'avion comme le métro, avec le même
désenchantement. Mais le génie toscan ne pouvait imaginer que, cinq cents ans
après sa mort, le voyage dans les airs deviendrait un tel cas de conscience. « Faut-il arrêter de prendre l'avion ? » se
demande sérieusement le magazine Alternatives économiques dans
son numéro de juin 2019.La lutte contre le voyage aérien est la nouvelle lubie. Elle fait l'objet d'une surenchère hallucinante. « Nous devons interroger le développement des habitudes de voyages lointains, des week-ends en avion et du tourisme de masse qui nuit aux cultures et aux écosystèmes locaux. […] », prévient le site écologiste Reporterre. Le Réseau action climat préconise, lui, d'opter pour des lieux de vacances en France et/ou accessibles en train et covoiturage. Si ces gens-là parviennent un jour au pouvoir, faudra-t-il demander l'autorisation à l'État de partir en vacances hors de France ?
Bien sûr que le trafic dans les airs pollue même s'il ne représentait que 1,1 % des émissions de CO2 de la France en 2016. C'est moins que la voiture. Que le réchauffement climatique nécessite que nous changions nos modes de vie, c'est une évidence. Mais comment y parvient-on concrètement sans passer par la méthode Mao ? Sans doute y a-t-il une vraie réflexion à lancer sur les « transports du quotidien », un sujet majeur pour les Français, et même la fiscalité écologique. Mais, enfermés dans leur logique régressive, ces écologistes s'en tiennent à des débats lunaires.
Innovation
Leur solution à tout est la coercition ou l'interdiction. Ils veulent
régenter le mode de vie des individus. Pourquoi, au lieu de briser les ailes
des voyageurs, ne mise-t-on pas plutôt sur les avancées technologiques afin de
rendre l'aéronautique plus propre ? Les écologistes radicaux ont en
réalité un ennemi : l'homme. Ils ne lui font pas confiance pour réparer
les dégâts qu'il a commis. Or, l'innovation peut servir à ça aussi. Quid des
appareils (partiellement) électriques ? Pourquoi ne volerait-on pas un
jour, comme Bertrand
Piccard, à l'énergie solaire ?Dans un petit livre réjouissant, Une semaine à l'aéroport (Flammarion), l'écrivain et philosophe Alain de Botton a bien montré en quoi celui-ci constituait le centre de l'imagination du monde moderne. Tous les thèmes cruciaux sont prêts à embarquer : la mondialisation, la destruction de l'environnement, la consommation, l'éclatement de la famille, le sublime, la peur de la mort… L'écologisme radicalisé ne projette plus dans le ciel que ses fantasmes apocalyptiques. Il veut plaquer l'humanité entière au sol. Chacun chez soi. Nous courons au crash.
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La dictature de ses
écologistes illuminés avec leurs fantasmes débiles qui parlent sans réfléchir
et qui veulent diriger la vie et la liberté des français en leur imposant des
décisions extrémistes qui réduirait leur liberté de circulation et causerait pas
mal de problèmes dans la vie de nos concitoyens ainsi que des professionnels
qui utilise ces moyens de transport pour leur rapidité et leurs affaires tout
en augmentant encore le chômage dans certaines professions !
Là, on voit le mauvais côté
de ce type d'écologistes extrémistes qui voudraient revenir en arrière, pourquoi
pas aux diligences par une régression pernicieuse !
L'écologie est utile et
beaucoup de français en sont conscients et pas contre à condition qu'elle soit
raisonnable maîtrisée et surtout pas pilotée par des écolos fumistes politique extrémistes
irréalistes ce qui serait pernicieux pour l’avenir de notre pays et la vie des français
déjà entravée par des dogmes et règlements compliqués voire coûteux dont le
produit financier par des taxes diverses tombe dans les poches de l’état comme dans
le tonneau percé des Danaïdes dont on ne voit pas l’utilisation et finalité !
De toute façon la
petite France ne changera pas le dérèglement climatique, la pollution la maîtrise des énergies fossiles toute seule, si les autres pays ne s’accorde pas
véritablement entre eux et notamment les plus gros USA/CHINE/ASIE par leurs
profits souvent prioritaires et mêmes les autres nettement moins riches, mais
nombreux qui privilégient d’abord le besoin normal déjà de vivre avant tout, çà
c’est une réalité qu’il ne faut pas se cacher en faisant de l’écologie bobo à
la mode pour bien-pensant nantis !
JDECLEF 04/06/2018 11h22