La France
insoumise : Jean-Luc Mélenchon va faire « un pas de côté »
Après la
défaite de son parti aux élections européennes, Jean-Luc Mélenchon aurait
choisi de déléguer davantage et de retrouver le terrain, rapporte « Le
Figaro ».
D'après le quotidien, Jean-Luc Mélenchon n'a pas dans l'idée de se défaire de son rôle de président de groupe à l'Assemblée, mais sera désormais accompagné d'une vice-présidente, la députée du Val-de-Marne Mathilde Panot, désignée en interne en début de semaine. Pour autant, ses fidèles assurent qu'il « gardera son rôle » au sein du mouvement. « Jean-Luc Mélenchon n'est jamais aussi bon que quand il est au-dessus de la mêlée. Il va faire ce qu'il fait de mieux : parler du fond, prendre le temps d'analyser les situations politiques », affirme Manon Aubry au Figaro.
« Sa sérénité a été
ébranlée ces derniers mois »
Même son de cloche du côté de la sénatrice Marie-Noëlle
Lienemann, ancienne socialiste et qui connaît Jean-Luc Mélenchon depuis de
nombreuses années : « Je trouve très sain qu'il ait pris du temps
pour réfléchir, qu'il ne se soit pas précipité, qu'il ait fait un travail
approfondi sur ce qui n'a pas fonctionné. Sa sérénité a été ébranlée ces
derniers mois. Il a besoin de la retrouver. » Pour certains Insoumis, il y
avait urgence. Alors que le parti pansait ses plaies au lendemain des élections
européennes, certains, en interne, n'ont pas hésité à enfoncer le clou. La
cofondatrice du mouvement Charlotte Girard a claqué la porte du parti au début
du mois de juin, dénonçant une « désorganisation » du mouvement,
critiquant son « inefficacité » et son « manque de
démocratie ».En prenant du recul, Jean-Luc Mélenchon souhaiterait également retrouver une certaine proximité avec le peuple, dont il se dit le représentant. Interrogé par Le Figaro, l'eurodéputé Emmanuel Maurel affirme que ce dernier a envie « de voir les gens, voir les choses directement » et qu'« il va revenir sur le terrain ». À moins de trois ans de la prochaine élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a affirmé à ses proches qu'il ne renonçait pas à l'Élysée, mais réussira-t-il à faire entendre sa voix parmi les opposants à Emmanuel Macron ? Il peut en tout cas compter sur une base solide de fidèles. Au Point, Manuel Bompard affirmait le 15 juin que son leader était « identifié aujourd'hui comme une des principales figures d'opposition à Macron » et que « personne ne pourra le contester ».
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Cela fera
un inutile de moins dans ces partis extrêmes et vieux politiciens usés qui
n'arrivent pas à quitter la scène politique française qui les a bien engraissés
assez longtemps !
Ce
champion du « dégagisme » mot qu'il a inventé avec sa morgue ou orgueil, dédain, arrogance, mépris, condescendance, fierté, et suffisance
habituelle !
Qu'il
dégage lui-même et arrête de leurrer par ses meetings creux de tribun de
pauvres gogos qui s'y sont laisser prendre !
La France
n’a pas besoin de ses « empêcheurs de tourner en rond » encore trop
nombreux qui surnage de cette ancienne classe politique sclérosée car les français ont déjà assez donné comme cela !
Jdeclef 23/06/2019
09h48