dimanche 2 juin 2019

C'est vrai ces votes aux élections européennes ne reflètent pas la réalité !


Neumann - Européennes : la foire aux faux-semblants

CHRONIQUE. Attention à ne pas tirer trop vite les leçons d'un scrutin qui cache quelques chausse-trappes et autant de surprises !


Ils ont trouvé le coupable idéal. « Ils » ? Les perdants de cette élection européenne. Le « coupable » ? La figure du sondeur, infoutu de prévoir l'échappée belle des Verts, la Bérézina des Insoumis et la « debandada » des Républicains  ! Bouc émissaire facile. Doit-on redire ici que les sondages ne sont ni des pronostics, ni même des prévisions, mais une simple image arrêtée (et souvent floue) de l'opinion ? Faut-il rappeler que tous les instituts de sondage alertaient, comme c'est désormais le cas à chaque scrutin, sur le haut niveau d'indécis parmi les électeurs certains d'aller voter ? Entre 25 % et 30 % se sont décidés dans les 48 heures précédant l'élection et, ça, pour le coup, les sondeurs l'avaient prédit. Premier faux-semblant.
« Et le vainqueur est... Emmanuel Macron »
Faux-semblant aussi dans le camp d'Emmanuel Macron. Arrivés deuxième, les Marcheurs ne pouvaient décemment pas se réjouir publiquement du résultat de cette élection. Et pourtant… L'écart minime qui sépare la liste de Nathalie Loiseau de celle de Jordan Bardella (0,9 %) est une divine surprise, inespérée en vérité après six mois de crise des Gilets jaunes et une campagne franchement ratée. À l'arrivée, les deux formations politiques enverront le même nombre de députés à Strasbourg (après le retrait des élus britanniques). Certes, le président de la République n'a pas réussi son pari de devancer le RN, mais il a atteint son autre but, indicible celui-là : il laisse les Insoumis assommés et la droite exsangue. Mélenchon et Wauquiez au tapis, enfin seul face à Le Pen : la Macronie ne pouvait rêver meilleur scénario. Quant à la percée des Verts, seule et unique source d'inquiétude pour l'exécutif, elle fait certes de Yannick Jadot le chef incontesté de l'écologie en France, sans doute même un candidat à la présidentielle de 2022, mais pas encore, loin de là, le leader de la gauche rassemblée.
Le RN n'a toujours pas d'alliés en France ni en Europe
Faux-semblant enfin dans le camp nationaliste. Le Rassemblement national étant, comme en 2014, premier parti de France, il eut été inconcevable que Marine Le Pen affichât publiquement sa déception. Et pourtant… Certes, le RN totalise 570 000 voix de plus qu'il y a cinq ans. Certes, Marine Le Pen a définitivement asphyxié les autres leaders souverainistes (Florian Philippot et surtout Nicolas Dupont-Aignan qui ne se remet pas de son alliance mortifère entre les deux tours de la présidentielle de 2017). Il n'empêche qu'on est loin de la délégitimation référendaire qu'envisageait Marine Le Pen. Pire : alors que ce scrutin proportionnel à un tour semblait idéal pour le RN, le parti lepéniste a peut-être de nouveau touché le plafond de verre auquel il se heurte lors des scrutins majoritaires à deux tours et qui lui a interdit jusqu'ici de diriger un exécutif départemental ou régional. D'autant que le RN n'a toujours pas d'allié en France, pas plus que les populistes européens d'extrême droite n'en ont au Parlement de Strasbourg. Le « Front » est devenu « Rassemblement », mais de rassemblement il n'y a toujours pas. Ce qui ne l'empêche cependant pas de réunir toujours plus de bulletins de vote à chaque élection, les mêmes causes produisant, hélas, les mêmes effets. 
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Attention aux médias qui se trompent et déforment tout comme l'a prouvé le résultat dans les urnes !

Les instituts de sondages et médias diverses qui veulent faire la pluie et le beau temps et surtout influencer indirectement les électeurs lambda qui pour une fois ne se sont pas laissés prendre totalement...

Quant à JADOT le nouvel leader de EELV LES VERTS écolos qu'il ne crie pas victoire trop tôt avec ses 13% qu'il ne rêve pas trop, il n'a aucun pouvoir et rien n'est fait surtout pas avec les 20 % de sondage fumeux encore médiatique !

La baudruche verte risque de se dégonfler aussi vite, par des français si versatiles qui aiment bien l'écologie, mais pas forcément les écologistes politiques et utopiques que l'on a subi lors des précédents gouvernements gauche ou droite, tant ils ont été déçus par ceux-ci jusqu'au dernier si médiatique bobo nanti dont il n’est pas nécessaire de citer le nom !

Et qui sait, si E.MACRON ne va pas l'absorber dans sa nasse pour le piéger ce nouveau poisson vert, comme les autres avant lui « empêcheurs de tourner en rond » incapables de discipline, même chez eux dans leurs propres rangs !?

JDECLEF 12h27 02/06/2019

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