Les
services publics face aux islamistes : quand l'école est assiégée par le
communautarisme
VIDÉO. Les
valeurs républicaines n'ont plus la cote dans certaines écoles. Choses vues et
entendues.
Du haut de ses 9 ans, Aurélien ne
s'est pas démonté. Scolarisé dans une école élémentaire de Bagnolet, en
Seine-Saint-Denis, le petit garçon a expliqué à son camarade de classe que
chacun était libre de croire ce qu'il voulait. « Maman m'a emmené voir une exposition sur la création de
l'Univers avec le big-bang et les météorites, se souvient
Aurélien. J'en ai parlé à mon copain Medhi
à la récré, mais il s'est énervé en m'expliquant que tout ça était faux, et que
Dieu avait tout créé : la Terre, la nature, moi, lui, sa mère, la mienne et la
mère de ma mère, etc. Moi, je crois en la science. Mais il ne voulait pas
m'écouter. » Cette anecdote, ambiance « Guerre des boutons »,
traduit une réalité troublante : l'irruption du religieux jusque dans la sphère
scolaire publique, pourtant censée être laïque. Si ces conversations de cour de
récréation s'apparentent plus à des chamailleries qu'à des débats
philosophiques sur Dieu et la république, ces échanges s'invitent dans le quotidien
de l'Education nationale. Un constat partagé par Hayat, que nous avons
rencontrée. Cette mère de deux enfants scolarisés à Saint-Denis (93) refuse de
composer avec cet état de fait. « Entre les
dealers et les religieux, je suis obligée de surveiller mes enfants de très
près, explique Hayat. Une
des copines de ma fille lui a offert… une burqa rapportée d'Arabie saoudite, ainsi
que des livres religieux wahhabites. Quelle idée ! Elle n'aurait pas pu lui
trouver un truc plus sympa ? A la maison, ma fille a commencé à imposer des
interdits religieux, à édicter ce qui était haram (illicite) ou pas. J'ai compris qu'elle
était sous l'influence de ses camarades. Je n'ai rien lâché. Ça va mieux maintenant.
» Mais Hayat ne baisse jamais la garde et relate comment le
communautarisme rattrape même le personnel éducatif de certaines écoles : « La dame de la cantine a refusé de servir du
porc à mon fils alors qu'il en mange à la maison. Il lui a pourtant expliqué,
mais elle ne voulait rien savoir. » Et l'agent de service de
rétorquer à l'élève : « Non, j'ai
vu ta mère, et elle est forcément musulmane. »« Je suis allée m'expliquer avec
cette dame de la cantine, reprend Hayat, elle m'a sermonnée en m'expliquant que
j'étais une mauvaise musulmane. J'étais furieuse. »
Des histoires
de ce genre, on en ramasse à la pelle. En octobre dernier, une note
confidentielle des services de renseignement pointait du doigt nombre de
dérives communautaristes au sein des établissements scolaires. Les typologies
d'incidents sont connues : des élèves qui refusent de dessiner des
représentations humaines - un interdit religieux dans l'islam rigoriste - ou
encore de s'asseoir à côté de leurs camarades de cantine qui ont du porc dans
leur assiette.
Dépassés. Le corps enseignant est-il
outillé pour faire face à ces situations ? Certains profs reconnaissent être
parfois dépassés : « Des faits
religieux et communautaires, il y en a tout le temps et tous les jours, mais
nous n'avons jamais été formés à régler ce genre de choses »,
raconte Alice. Professeure de collège à Evry, elle se sent quelquefois dépassée
et un peu seule pour gérer ces questions, en dépit de la plateforme mise en
place pour aider les enseignants.
Plus
embêtant, il arrive que l'administration elle-même s'enlise dans des situations
pour le moins maladroites, comme l'a fait le collège du Fort de Sucy- en-Brie
(94) en diffusant un formulaire surprenant à l'attention des parents d'élèves
avant le ramadan. Les parents qui attestaient que leur « enfant demi-pensionnaire au collège fera le
ramadan cette année » avaient la possibilité de bénéficier d'une « demande de remise exceptionnelle au titre
de la pratique d'un jeûne cultuel (…) si aucun repas n'est consommé durant cette
période ». S'il semble peu probable qu'il s'agisse là d'un cas de
prosélytisme ou de fichage de la part de l'administration de l'établissement,
cette communication qui tend à banaliser la présence du phénomène cultuel dans
l'enceinte de l'établissement semble peu conforme aux principes de laïcité qui
prévalent dans les établissements publics. Contacté, l'établissement n'a pas
donné suite pour le moment à nos sollicitations.
« Portrait
robot ». Autre témoignage que nous avons pu recueillir, celui de Farida,
agent territorial des écoles maternelles, au sujet d'une école maternelle du
nord de Paris. Elle raconte
encore estomaquée cet épisode avec un enseignant remplaçant : « Dans sa classe, il a séparé les filles des
garçons. Les toilettes sont mixtes, mais il interdit aux petites filles de s'y
rendre quand des garçons y sont. Mais ils ont 3 ans ! » Zélé,
l'enseignant a même empêché ses collègues féminines de s'occuper des garçonnets
aux toilettes et s'est laissé aller à quelques conseils : « Il parlait de préceptes coraniques à une
collègue très religieuse devant les enfants qui entendaient tout de la
conversation. »
Dans les
Bouches-du-Rhône, un cas de prosélytisme d'un enseignant de langue et culture
d'origine - un contractuel nommé par un consulat ou une ambassade - est remonté
jusqu'à la préfecture de police. Un référent radicalisation a dressé devant les
députés le « portrait-robot »
des personnels de l'Education nationale déjà signalés : « Homme, enseignant de mathématiques, non
titulaire ou titulaire remplaçant, il change souvent d'affectation et se
conforme le plus possible aux demandes de l'institution pour ne pas faire de
vagues. »
Une fois
encore, il ne suffit pas de savoir qu'un individu est radicalisé pour que le
risque disparaisse. « Nous avons
une difficulté : démontrer la matérialité des faits de radicalisation »,
explique ce référent académique, qui dit avoir signalé sur l'année passée « dix adultes, dont huit enseignants et deux
personnels techniques. (…) La difficulté est que le gros du
travail porte sur la laïcité et sur des pratiques éventuellement rigoureuses
qui peuvent parfois être prises pour de la radicalisation ».
Radicalisation, prosélytisme, communautarisme, laïcité bousculée… Les
frontières entre ces différents phénomènes sont bien souvent brouillées, mais
une chose est certaine : l'école reste encore le rempart le plus efficace face
aux obsessions du repli§
(Certains
prénoms ont été modifiés.)
Et
le périscolaire devient religieux
Activités
culturelles, animations, aide aux devoirs, cours d’arabe dispensés au sein des
mosquées… Les religieux, dans certains quartiers, multiplient les offres à
travers différentes structures pour occuper ou éduquer les plus jeunes. Une
situation dénoncée par Salima, une militante associative féministe basée en
Seine-Saint-Denis. Elle souhaite rester anonyme à cause des multiples pressions
venant des religieux, mais ne décolère pas. « On voit des offres en tout genre
fleurir dans les quartiers, explique la jeune
femme. Elles concurrencent directement celles du service public.
Certaines associations communautaristes proposent de l’aide aux devoirs. Mais,
dans les faits, on bourre le crâne des enfants avec la religion. Des mosquées
dispensent, au sein de leurs locaux, des cours d’arabe. Tous les jours, après
l’école, les enfants s’y rendent, kamis pour les garçons et voiles pour les
filles, parfois très jeunes. Le problème, selon moi, ce n’est pas d’apprendre
l’arabe, mais ce qu’on enseigne véritablement aux enfants durant ces cours de
langue qui sont, en réalité, l’apprentissage d’un islam rigoriste qui enferme
ces enfants dans un schéma communautariste, les menant à l’impasse d’une
assignation identitaire. »
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Et
surtout quand une d'elle, devient hégémonique et veut prendre la place insidieusement
de celles (encore) majoritaires dans notre pays depuis 2000 ans !
Par ses
intégristes et leurs dogmes dont certains extrémistes obscurantistes et
moyenâgeux essaient de s'insinuer dans notre pays laïque et en avilissant aussi
la femme et en faisant tout simplement peur aux français lambda !
On
commence à s'en rendre compte même chez nos dirigeants bienpensant partisan du
politiquement correct hypocrite la pire chose qui puisse exister dans notre
pays laïque !
Seul
petit rempart fragile qui n'est pas totalement respecté et qui s'effrite chaque
jour!
Les
anciens nés comme moi juste après la dernière mondiale et d'autres s'en rendent
bien compte, car ils ont vu le changement dans leurs vies quotidiennes surtout
dans les grandes villes et leurs banlieues périphériques et certaines citées populaires,
car ce problème a augmenté depuis trente ans exponentiellement !
Et c'est
presque trop tard pour réguler ce problème, car nos autorités ont trop poussé
sous le tapis la poussière en pratiquant une politique de l'autruche depuis
longtemps !
Le seul
point positif, c'est qu'enfin on commence à appeler « un chat chat »
et à en parler dans les médias ou avant on ne voulait même pas nommer les noms
des croyants de celle-ci !
C'est un
début et un progrès pour en nommer les dérives (car nous simples français
athées chrétiens ou autres somment devenus des mécréants dans la bouche de
certains de ces extrémistes !)
Tout le
monde a le droit de croire à ce qu'il veut dans notre pays, sans vouloir
prendre le pas sur d'autres, c'est la liberté encore existante dans notre
république pour préserver la paix civile, il serait temps d'en prendre
conscience et de la préserver !
Jdeclef 22/06/2019
09h49