vendredi 21 juin 2019

Les américains ont envoyé un drone militaire au-dessus de l'Iran qu'attendaient-ils de l'Iran qu'il le laisse passer sans rien faire !?


Drone abattu par l'Iran : Trump a envisagé des représailles militaires

Selon le « New York Times », le président américain aurait approuvé des frappes militaires contre des installations iraniennes avant de se raviser.

La tension continue de monter entre l'Iran et les États-Unis. Téhéran assure, dans un communiqué des Affaires étrangères, disposer de preuves considérées comme « irréfutables » et qui montrent que le drone américain abattu par les forces iraniennes jeudi est bel et bien entré dans son espace aérien. Des affirmations qui contredisent celles de Washington qui aurait, pendant un temps, décidé d'engager des représailles avant de laisser tomber l'idée. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères adjoint iranien, a « protesté énergiquement » par téléphone auprès de l'ambassadeur de Suisse à Téhéran (qui représente les intérêts américains) après cet incident. Selon ses déclarations, « il y avait des preuves « irréfutables » de ce que le drone avait violé l'espace aérien iranien », indique le communiqué.
 « Des débris du drone ont même été retrouvés dans les eaux territoriales de l'Iran », a déclaré Abbas Araghchi à son interlocuteur, Markus Leitner, au cours de « cet appel téléphonique d'urgence », selon le texte. « M. Araghchi a exhorté les forces américaines à respecter les frontières maritimes et aériennes de l'Iran », affirmant que « ce n'était pas la première fois que les Américains » violaient ainsi le territoire iranien, ajoutent les Affaires étrangères : « Cela s'était déjà produit plusieurs fois auparavant. » Le diplomate iranien a répété que l'Iran « ne cherche pas la guerre » et a mis en garde « les forces américaines contre toute mesure inconsidérée dans la région », ajoutant que l'Iran défendrait « résolument son territoire contre toute agression ».

Donald Trump renonce à des frappes ciblées

Selon le communiqué, Markus Leitner, qui s'est engagé à « transmettre immédiatement » le message iranien au gouvernement américain, a été « invité à se rendre vendredi matin au ministère des Affaires étrangères pour recevoir plus de détails sur l'incident ». La mise en garde de l'Iran contre toute intervention américaine intervient alors que le New York Times affirme que Donald Trump avait initialement approuvé des frappes contre des cibles iraniennes avant de faire machine arrière. Alors que le face-à-face entre les deux pays ennemis fait craindre un embrasement, le quotidien américain a révélé que le président américain avait initialement approuvé des frappes de représailles contre « une poignée de cibles iraniennes, comme des radars et des batteries de missiles ».

« La première phase de l'opération avait commencé lorsqu'elle a été annulée », ajoute le journal en citant un haut responsable du gouvernement. « Les avions étaient en l'air et les navires en position mais n'avaient encore tiré aucun missile quand l'ordre d'arrêter est tombé. » La Maison-Blanche et le Pentagone ont refusé de commenter cette information. Le nouvel accès de fièvre apparaît comme une nouvelle conséquence de la politique de « pression maximale » conduite par Donald Trump qui veut conduire l'Iran à réduire ses ambitions nucléaires et aussi à limiter son influence régionale.
Soufflant le chaud et le froid, Donald Trump a d'abord qualifié d'« énorme erreur » la frappe iranienne mais a ensuite évoqué la piste d'une erreur du côté iranien faite par quelqu'un de « stupide », semblant vouloir faire baisser la température. « J'ai du mal à croire que cela était délibéré », a-t-il dit. Par ailleurs, les États-Unis ont interdit jeudi soir les vols des compagnies aériennes américaines dans la zone où l'Iran a abattu le drone militaire américain. Il est ainsi interdit le survol de l'espace aérien contrôlé par Téhéran au-dessus du Golfe et du golfe d'Oman « jusqu'à nouvel ordre », a indiqué l'Administration aéronautique fédérale américaine. Ces restrictions sont justifiées par une « augmentation des activités militaires et la tension politique croissante dans la région, qui représentent un risque pour les opérations de l'aviation civile américaine » accompagné d'un risque d'« erreur d'identification », a ajouté la même source, qui mentionne le drone militaire américain abattu par un missile sol-air iranien.

Une région au cœur de toutes les préoccupations

La compagnie aérienne néerlandaise KLM ne survolera donc plus jusqu'à nouvel ordre le détroit d'Ormuz, situé dans la zone où l'Iran a abattu un drone militaire américain, a-t-elle annoncé vendredi. « L'incident avec le drone est une raison pour ne pas survoler le détroit d'Ormuz pour le moment. C'est une mesure de précaution », a déclaré dans un communiqué KLM, ajoutant que la sécurité était « la priorité absolue » de la compagnie. Celle-ci a par ailleurs ajouté qu'elle suivait « de près tous les développements pouvant être liés à la sécurité de l'espace aérien 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ». « Et nous organisons l'opération de manière à garantir la sécurité des vols. » Les compagnies aériennes Lufthansa, Qantas, Singapore Airlines et Malaysia Airlines ont aussi décidé d'éviter le détroit d'Ormuz. Air France a fait savoir de son côté qu'elle n'était pas concernée, ses avions ne survolant pas cette zone.
En dépit des affirmations répétées des États-Unis et de l'Iran selon lesquelles ils ne cherchent pas la guerre, l'escalade et la multiplication des incidents font craindre qu'une étincelle ne mette le feu aux poudres. La Russie a mis en garde contre un éventuel recours des États-Unis à la force contre l'Iran, estimant que cela serait « une catastrophe ». En revanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé la communauté internationale à soutenir les États-Unis face à l'Iran. Les tensions ne cessent de monter depuis le retrait américain en mai 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien suivi du rétablissement de lourdes sanctions américaines contre l'Iran, privant ce pays des bénéfices économiques qu'il escomptait de ce pacte.

Diplomatie et avertissements

L'Iran a lancé deux avertissements avant d'abattre le drone américain jeudi au-dessus de la mer d'Oman, a déclaré vendredi le chef de la force aérospatiale des Gardiens de la révolution, armée idéologique du régime. « À deux reprises, on lui a envoyé des avertissements », a déclaré le général de brigade Amirali Hajizadeh sur la télévision d'État. « Cet avion possède un système qui lui permet de relayer à un système central propre les signaux et les informations qu'il reçoit », a-t-il ajouté. « Malheureusement, étant donné qu'ils n'ont pas répondu et que, pour une dernière fois, un appel a été lancé par l'armée de la République islamique à 3 h 55 (23 h 25 GMT mercredi) et vu qu'ils n'ont pas cessé de s'approcher et n'ont pas dévié de leur trajectoire, à 4 h 5 (23 h 35 GMT), on a été obligé de l'abattre », a dit l'officier.
L'Iran « doit répondre à la diplomatie par la diplomatie, pas par la force », a déclaré vendredi l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Iran, Brian Hook, lors d'une visite en Arabie saoudite, pays allié des États-Unis et grand rival de Téhéran. S'adressant à la presse à l'issue d'une rencontre avec des responsables saoudiens sur la base aérienne d'Al-Kharj, à une centaine de kilomètres au sud de Riyad, il a accusé l'Iran d'être « responsable de l'aggravation des tensions dans la région ». « Ils continuent de rejeter nos ouvertures diplomatiques », a affirmé l'envoyé de l'administration du président américain Donald Trump. « Le président Trump et le secrétaire d'État Pompeo l'ont fait savoir clairement : nous sommes ouverts au dialogue », a-t-il ajouté. « L'Iran a répondu en repoussant la main tendue diplomatiquement par le Premier ministre (japonais, en visite à Téhéran Shinzo) Abe puis en attaquant un navire japonais », a-t-il poursuivi. « Notre diplomatie ne donne pas à l'Iran le droit de répondre par la force militaire », a ajouté le diplomate, assurant que la campagne américaine en cours de « pression maximum sur l'Iran porte ses fruits ».
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Alors D.TRUMP avec ses promesses vindicatives habituelles que va-t-il faire ce matamore qui passe son temps à menacer !

Car là, ce n'est qu'un drone, donc, va-t-il se comporter comme un aboyeur de foire courroucé, car attaqué dans son égo démesuré ou protester avec véhémence prenant la communauté mondiale à témoin, sur en fait une erreur militaire grossière de son armée ?!

Mais en fait D.TRUMP a renoncé à aller plus loin dans cette escalade militariste à outrance peut être par certains conseillers au pentagone de ne pas aller trop loin !
C’est tout de même désespérant de devoir dépendre de tels personnages pour la paix dans le monde !

Jdeclef 21/06/2019 14h55LP

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