Les vrais-faux
ralliements de droite à Macron
CHRONIQUE.
Les élus locaux signataires d'une tribune de soutien au président, éloignés des
Républicains depuis longtemps, n'ont pas vraiment le choix.
C'est un clou de plus dans le cercueil du parti Les Républicains, mais
pas le big bang que certains se plaisent à mettre en scène. 72 élus
locaux venus de la droite ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche. Ils dépasseront
sûrement la centaine dans quelques jours.Il est d'abord abusif de considérer que ces personnalités quittent LR, car une grande partie d'entre elles ont déjà largué les amarres. Certaines avaient en outre appelé à voter pour la liste conduite par Nathalie Loiseau aux européennes. Nathalie Yon-Courtin, l'une des signataires, a carrément été élue au Parlement européen sous ces couleurs. Le premier magistrat d'Angers Christophe Béchu, à l'origine du mouvement, a quitté LR dès 2017. L'ancien ministre François Goulard, président du conseil départemental du Morbihan, a claqué la porte du parti début 2018, précédé par son successeur à la mairie de Vannes David Robo, qui avait fait de même quelques mois plus tôt. Jean-Marie Vuylsteker chauffe à la mairie de Tourcoing la place d'un certain Gérald Darmanin… Sans compter ceux qui ont rallié depuis longtemps les rangs d'Agir, une formation associée depuis le début à la majorité présidentielle.
Le maire d'Angers, Christophe Béchu, embarque 72 maires de droite chez Macron et Philippe
L'horizon indépassable du parti unique
Ainsi, l'exploit réalisé par le pouvoir pour aimanter des
personnalités de droite en vue des élections municipales tient plus de la
communication que de la politique au sens strict. « Qui est prêt à faire
passer son pays avant son parti ? » interrogent dans un appel à
l'unité également publié par le JDD la secrétaire d'État Marlène
Schiappa et deux députés LREM. Avec des questions pareilles, il n'y a plus
besoin de réponses. Et marchons tous radieux vers l'horizon indépassable du
parti unique !Ces arguments d'une rare indigence masquent une attitude plus ambiguë qu'il n'y paraît de la part du pouvoir en place. D'un côté, il y a les sourires et les clins d'œil dispensés par les ministres venus de la droite Sébastien Lecornu ou Franck Riester. De l'autre, les menaces formulées en des termes peu plaisants par le nouveau député européen Gilles Boyer, ex-conseiller politique du Premier ministre, qui a qualifié d'« ennemis » les maires réélus sans le soutien de la majorité présidentielle avant de s'excuser.
En vérité, un certain nombre de maires sortants, de droite, mais aussi de gauche, même si on en parle moins, ne veulent pas prendre le risque d'affronter une liste LREM aux municipales. Le parti majoritaire – et derrière lui l'Élysée – est pressé d'annoncer les premières investitures pour geler ses positions. Pendant le naufrage de la droite et de la gauche, le Meccano politicien continue
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Certains
raillaient cette gauche et son grand parti PS presque inexistant aujourd’hui car
en totale déconfiture !
Maintenant c’est
au tour de la droite LR si divisée avec les mêmes défauts qui implose, somme
toute assez logique !
Car ses politiciens
ex élus droite/gauche qui se croyaient si puissants avec leurs partis usés à
coquilles vides d’idées ont été sanctionné par les français qui voulaient le changement
amorcé par la présidentielle avec un nouveau président E.MACRON qui disait n’être
ni de gauche ni de droite, même si ce ne sont peut-être que des paroles creuses
de campagne, mais qui allait dans le sens de ce que voulait entendre nos concitoyens !
Alors après
la présidentielle, ils ont confirmé aux législatives et enfoncé le clou aux
européennes pour bien se faire comprendre !
Car les français
lambda n’ont rien à perdre puisqu’on les leurre depuis trente ans et même pour
ceux qui ne croyaient plus à rien, ils se sont regroupés derrière ces gilets
jaunes peut être marginaux, mais qui souligne encore le mécontentement des plus
déçus ou malheureux !
L’extrême gauche
LFI est dans le même état et en chute libre avec un MELENCHON vieux tribun
aboyeur de foire utopique inutile, car franc comme un âne qui recule !
Reste M.LE
PEN et son nouveau RN ex FN qui ne sait plus comment se positionner qui n’aura
jamais le pouvoir, car les français ne veulent pas de l’extrême droite, d’ailleurs
son père JM LE PEN l’avait bien compris avec son parti qui ne servait qu’à cristalliser
le mécontentement de certains électeurs pour troubler l’ordonnancement
habituels des autres partis dit corrects et les élections, notamment la
présidentielle, le tout aidé des médias qui étaient là pour faire peur aux plus
faibles français lambda !
Reste les
élections municipales, mais là, les français élisent leurs maires et si ceux
qui ont fait leur travail correctement pour leurs villes peu importe leurs partis,
ils seront élus ou réélus, d’ailleurs beaucoup s’affichent sans étiquettes !
Alors
E.MACRON malgré ses erreurs est déjà sur la lancée de 2022 aux français de
décider (pour l’instant il n’y a pas de remplaçant dans l’horizon politique français?!)
Jdeclef 11/06/2019
09h50
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