Des
inscriptions pro-Merah taguées sur la maison de Latifa Ibn Ziaten
Latifa Ibn
Ziaten est la mère d'Imad Ibn Ziaten, première victime du djihadiste Mohammed
Merah qui, en mars 2012, a tué trois soldats, un professeur et trois enfants.
Dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin, le
domicile de Latifa Ibn Ziaten, mère d'une des victimes de Mohammed Merah,
a été tagué. Il a été inscrit des menaces et des inscriptions à la gloire du
tueur djihadiste, a appris l'Agence
France-Presse auprès de son avocate. « C'est bientôt à toi salle
juif » (sic), « vive Merah » ou encore « sale juif »,
pouvait-on lire sur plusieurs murs de la maison.
La police, qui a confirmé l'information à l'Agence France-Presse, s'est rendue sur
place dans la matinée pour constater les faits. « En me réveillant ce
matin, c'est sous le choc que j'ai découvert ces tags sur les murs de ma
maison. Une nouvelle fois, je suis prise pour cible. J'ai déposé plainte.
J'espère que les coupables seront retrouvés et punis de leur acte
haineux », a tweeté Latifa Ibn Ziaten.
Militante pour la laïcité
« Ma cliente ne se sent pas en sécurité, elle est choquée et
bouleversée, c'est le retour de la haine en France », a déclaré Me Samia
Maktouf, qui va déposer une plainte pour « apologie du terrorisme, menaces
de mort et violation de domicile » auprès de la section antiterroriste du
parquet de Paris. « Je
saisis le ministère
de l'Intérieur en raison de cette menace grave pour demander que sa garde
soit étendue à l'intérieur de son domicile et pas seulement quand elle se
déplace », a ajouté l'avocate.
Latifa Ibn Ziaten est la mère d'Imad Ibn Ziaten, première victime
du djihadiste Mohammed Merah qui, en mars 2012, a tué trois soldats, puis dans
l'école juive Ozar Hatorah, un professeur de religion, ses deux fils et une
fillette de 7 ans. Très présente dans les médias, elle milite pour la
laïcité et est devenue un symbole de la lutte contre la radicalisation. En
2016, elle avait été menacée dans les rues de Carcassonne par le djihadiste
Radouane Lakdim qui, en mars 2018, a tué quatre personnes, dont le gendarme
Arnaud Beltrame, dans cette ville et dans le Super U de Trèbes.
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Mais Il faut en parler
et appeler « un chat un chat » sans politiquement correct hypocrite
car on veut nous habituer à vivre dans une insécurité latente et çà ce n’est
pas supportable !
Le ver est toujours
dans le fruit et caché parmi nous et nos bienpensants dirigeants donneurs de
leçons n'en n'ont pas encore compris le vrai danger et le problème loin d’être
réglé !
Car ils font de la
politique de l'autruche depuis si longtemps et ça remonte à trente ans et
maintenant, cela devient extrêmement difficile d'extirper le mal !
Ce malaise c'est
concrétisé en 2012 avec ce MERAH , mais ce n'est qu'en 2015 que l'on a pris
conscience qu'il fallait prendre des mesures comme l'état d'urgence ou vigie
pirate etc et pourtant l'état islamique était déjà présent depuis 2013 !
Mais on n'a jamais
voulu dans notre état de droit et patrie de droits de l'homme que ces types de
malfaisants ne respecte pas, taper dans la fourmilière des zones connues à
risque pouvant dissimiler ce type d'individus dangereux !
Et on a même baissé la
garde, car des attentats il y en a toujours, même s’ils sont moins spectaculaires
en les banalisant (si l'on peut parler ainsi... ?)
De 2013 à 2018, la France au rythme des attentats :
Le Monde publie la liste exhaustive des projets terroristes
depuis le début de l’insurrection syrienne. Sur 78 projets, 50 ont été
déjoués, 17 ont échoué et 11 ont abouti, faisant 245 morts et plus de 900
blessés.
Mais cela
a continué après en 2019 exemple :
Dernier
attentat qui remonte au 24/05/2019 : Attaque au colis piégé à Lyon : le
suspect ayant fait allégeance à DAESH et dont les autorités ont essayé de
minimiser les faits pourtant avérés !
Jdeclef
10/06/2019 13h26