Eure :
la police et le maire s'écharpent sur l'attaque d'un commissariat
Le
syndicat Alliance accuse le maire (PS) de Val-de-Reuil de « minimiser les
faits » après un incident survenu dans la nuit de jeudi à vendredi.
Qui a
raison ? Le syndicat de police Alliance et la mairie de Val-de-Reuil
(Eure) se sont opposés samedi à propos de l'attaque d'un commissariat de la
ville, qualifié d'« assaut » ou de « siège » par le premier
et d'« incident limité » par la seconde. Dès vendredi, Alliance,
premier syndicat chez les gardiens de la paix, avait décrit dans un communiqué
les « assauts » répétés et l'« agression d'une violence
inouïe » menée par une trentaine d'individus « masqués et
cagoulés » dans la nuit de jeudi à vendredi.Dans un communiqué publié samedi, la ville a, elle, évoqué « un incident limité et, hélas, devenu banal quand la chaleur de l'été amène les jeunes à rester dans la rue » et qui donne lieu « aux exagérations et aux interprétations les plus fantaisistes ». « Si une situation semble explosive, c'est bien la situation sociale » du commissariat, estime la mairie, dirigée par Marc-Antoine Jamet (PS), qui parle d'un incident « amplifié et utilisé pour témoigner de la grande misère de la police d'une des quatre grandes villes de l'Eure ».
Une vitre
cassée
Selon la
mairie, sept jeunes, après avoir vu un match de foot dans un café de la ville
« décident de jeter, à une distance d'une vingtaine de mètres, des pétards
et des mortiers d'artifice (et non des mortiers de guerre...) » vers le
commissariat. Les cinq policiers présents à l'intérieur se déploient pour
protéger le bâtiment puis « le groupe se disperse et revient
vers 2 h 30 du matin plus nombreux (environ une quinzaine)
âgés de 12 à 18 ans, encapuchonnés plus que cagoulés (...)
pour reprendre jets de pierre et pétards », selon la ville.Deux agents de la brigade anticriminalité viennent alors en renfort et dispersent les jeunes sans faire usage de leur lanceur de balle de défense (LBD) vers 3 heures du matin, d'après la même source. Le lendemain, lors d'une visite du maire et de la sous-préfète sur place, la numéro deux du commissariat « croit avoir entendu quelqu'un lui dire que quelqu'un a entendu quelqu'un dire les mots Allah Akhbar, mais, sous les regards sceptiques de ses subordonnés, n'insiste pas », est-il expliqué. « Le bilan de l'incident est d'une vitre cassée (...) L'affaire est close. La nuit suivante, il ne se passe rien », souligne la ville.
« Attaque
islamiste », selon Éric Ciotti
« Non,
monsieur le Maire, les assaillants ne se comptent pas sur les doigts des mains,
ils étaient bien une trentaine », a réagi Alliance samedi dans un nouveau
communiqué, affirmant aussi que « les assaillants ne détenaient pas de
vulgaires pétards, mais bien des pierres, des blocs de béton et des mortiers
d'artifice. » « Il ne s'agissait pas d'un jeu, les assaillants
scandaient : On va vous crever, on va vous cramer, Allah
Akbar... » a
ajouté le syndicat, qui déplore les « propos angéliques et scandaleux de
l'édile local qui préfère créer une polémique sur le déroulé des faits plutôt
que de manifester son soutien aux forces de police et condamner ces faits
graves ».
Samedi matin, le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a, lui, dénoncé
dans un communiqué une « attaque islamiste » et demandé la saisine du
parquet national antiterroriste. « J'appelle à des sanctions exemplaires à
l'encontre des barbares qui attaquent la République. L'État doit se montrer
implacable face aux islamistes qui mènent une guérilla contre la France »,
a-t-il ajouté.
S’en prendre
à un commissariat symbole de la république qui est là pour aider et défendre, s’il
y a lieu la population est inadmissible !
Ce qui en
plus est minimisé par l’autorité municipale par la voix de son maire est inadmissible
et irresponsable !
Car ces
trublions voyous cagoulés pour certains sont semble-t-il connus pour une certaine
délinquance qui semble ne pas trop gêner Mr le Maire qui attribue cela à un
effet de société qu’il semble connaitre pour autant mal géré par la commune
dont il est l’officier municipal !
La police
c’est défendue très correctement sans utiliser d’armes anti émeutes connue, heureusement,
car s’il y avait eu des blessés chez ces trublions qui se défoulaient, c’est
encore la police qui aurait été accusé de violences inconsidérées ?!
Surtout
avec en plus que des menaces et insultes habituelles agrémentées du fameux :
Allah Akbar... aurait
été fomentées par les assaillants ?!
Ce que l’on
constate hélas avec ses incidents divers envers des symboles de l’état et de
son autorité, ces jeunes voyous n’en n’ont pas peur et font de la provocation,
alors comment vouloir qu’ils les respectent ?!
Surtout
si l’on pratique le déni et minimise les faits avérés, ont voit que notre pays
va mal à cause de bienpensants hypocrites qui ont peur de leurs ombres !
Jdeclef 30/06/2019
13h59LP