jeudi 27 juin 2019

Comme quoi le terrorisme est loin d'être terminé et éradiqué en Tunisie !


Tunisie : explosion d'une voiture piégée près de l'ambassade de France

L'attaque aurait visé des policiers. Selon France 24, l'explosion aurait retenti au niveau de l'avenue Bourguiba, une des principales avenues de la capitale.

Une explosion a retenti à Tunis sur l'avenue Habib-Bourguiba, aux abords de l'ambassade de France, a fait savoir France 24. Basé dans la capitale tunisienne, le journaliste de la chaîne d'information évoque au moins deux blessés. Selon l'Agence France-Presse, ce n'est pas l'ambassade, mais des policiers qui auraient été ciblés.

Tunisie : deux actions kamikazes au cœur de Tunis

Deux kamikazes ont agi quasi simultanément au niveau de la Porte de France et au siège de la brigade antiterroriste. À l'aube, à Gafsa (Sud), un groupe armé avait fait feu sur la station d'émission radiophonique située sur le mont Arbata.

« Péril imminent. » La formule a surgi au creux de la matinée après que trois actions terroristes ont été enregistrées depuis l'aube. La première, dans le sud du pays, dans le gouvernorat de Gafsa. Quelques hommes armés ont fait feu sur la station d'émission radiophonique fichée sur le mont Arbata. Les militaires ont riposté, faisant fuir le groupe armé. Depuis, la région est ratissée par les services de sécurité.

Tunis : un kamikaze attaque une voiture de police

Peu avant 11 heures, un homme a actionné un explosif au niveau d'un véhicule de police, blessant trois policiers et deux civils. L'acte s'est produit à cent mètres de l'ambassade de France, à l'angle de l'avenue Bourguiba et de la rue Charles-de-Gaulle. Au cœur d'une des zones les plus sécurisées du pays. Le ministère de l'Intérieur est situé au début de l'avenue, au numéro 7.

Tunis : second kamikaze à la brigade antiterroriste

Quelques minutes après, un homme a tenté de s'introduire au siège des unités spéciales de la brigade antiterroriste. Il a été mis en échec, mais il a eu le temps de jeter son explosif devant le bâtiment, qualifié d'artisanal par les sources sécuritaires.
Tourisme et insécurité : cette si difficile équation africaine face au terrorisme

Trois ans et un jour après l'attentat de Sousse

Ces actions interviennent trois ans et un jour après l'attentat de Sousse, qui fit 39 morts. Depuis, l'appareil sécuritaire avait été remis en ordre de marche sous la houlette du précédent chef du gouvernement, Habib Essid. Le 10 juin dernier, le ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi déclarait : « La Tunisie vit actuellement sa meilleure période de stabilité sécuritaire. » Le gouvernement demeurait toutefois prudent même si le ministre du Tourisme René Trabelsi déclarait au Point que « la Tunisie est au niveau des pays qui reçoivent des touristes ». La destination Tunisie affiche complet à l'avant-veille du 1er juillet. D'après les premiers renseignements collectés, les actions commises ce matin n'ont pas l'envergure de celles commises en 2015. Le bilan est tout de même lourd : un policier mort, dix blessés.

Le choix éminemment symbolique des cibles

En visant les forces de l'ordre au centre de Tunis, que ce soit rue Charles-de-Gaulle ou à la direction des Unités spéciales de l'antiterrorisme, ces individus, vraisemblablement coordonnés – on attend une déclaration officielle –, voulaient déstabiliser les forces de l'ordre dans la capitale. Un climat d'anxiété s'est répandu très vite. Le retour du terrorisme intervient au pire des moments : en pleine instabilité politique et au début des mois cruciaux pour le secteur du tourisme (« 14 % du PIB », selon René Trabelsi). La reprise de la guerre en Libye, depuis que le maréchal Haftar a lancé une offensive sur Tripoli le 4 avril, déstabilise à nouveau la région.


Dernières informations en fait deux actions simultanées !

Et cela tombe mal en plein début d'été et des congés, ce qui n'arrangera pas le tourisme qui commençait à repartir dans ce pays prisé par de nombreux français !

Mais frontalier de la Lybie...

De plus ce pays est en situation instable au niveau politique intérieure !

Et ce Maghreb est aux portes de la France, avec des flux migratoires habituels de ces ex ressortissants communautés importantes en France (par ses ex colonies, département ou protectorat, remontant au XIX eme siècle)

Et la fin de la guerre d’Algérie en 1962 qui a laissé des traces indirectement...

Jdeclef 27/06/2019 13h04

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