Tunisie :
explosion d'une voiture piégée près de l'ambassade de France
L'attaque
aurait visé des policiers. Selon France 24, l'explosion aurait retenti au
niveau de l'avenue Bourguiba, une des principales avenues de la capitale.
Une explosion a retenti à Tunis sur l'avenue Habib-Bourguiba,
aux abords de l'ambassade de France, a fait savoir France 24. Basé dans la capitale tunisienne, le journaliste
de la chaîne d'information évoque au moins deux blessés. Selon l'Agence France-Presse, ce n'est pas
l'ambassade, mais des policiers qui auraient été ciblés.
Tunisie :
deux actions kamikazes au cœur de Tunis
Deux
kamikazes ont agi quasi simultanément au niveau de la Porte de France et au
siège de la brigade antiterroriste. À l'aube, à Gafsa (Sud), un groupe armé
avait fait feu sur la station d'émission radiophonique située sur le mont
Arbata.
« Péril imminent. » La formule a surgi au creux de la
matinée après que trois actions terroristes ont été enregistrées depuis l'aube.
La première, dans le sud du pays, dans le gouvernorat de Gafsa. Quelques hommes
armés ont fait feu sur la station d'émission radiophonique fichée sur le mont
Arbata. Les militaires ont riposté, faisant fuir le groupe armé. Depuis, la
région est ratissée par les services de sécurité.
Tunis : un kamikaze attaque une voiture de police
Peu avant 11 heures, un homme a actionné un explosif au
niveau d'un véhicule de police, blessant trois policiers et deux civils. L'acte
s'est produit à cent mètres de l'ambassade de France, à l'angle de l'avenue Bourguiba
et de la rue Charles-de-Gaulle. Au cœur d'une des zones les plus sécurisées du
pays. Le ministère
de l'Intérieur est situé au début de l'avenue, au numéro 7.
Tunis : second
kamikaze à la brigade antiterroriste
Quelques minutes après, un homme a tenté de s'introduire au siège
des unités spéciales de la brigade antiterroriste. Il a été mis en échec, mais
il a eu le temps de jeter son explosif devant le bâtiment, qualifié d'artisanal
par les sources sécuritaires.Tourisme et insécurité : cette si difficile équation africaine face au terrorisme
Trois ans et un jour
après l'attentat de Sousse
Ces actions interviennent trois ans et un jour après l'attentat de
Sousse, qui fit 39 morts. Depuis, l'appareil sécuritaire avait été
remis en ordre de marche sous la houlette du précédent chef du gouvernement,
Habib Essid. Le 10 juin dernier, le ministre de la Défense Abdelkrim
Zbidi déclarait : « La Tunisie
vit actuellement sa meilleure période de stabilité sécuritaire. » Le gouvernement
demeurait toutefois prudent même si le ministre du Tourisme René
Trabelsi déclarait au Point que « la Tunisie est
au niveau des pays qui reçoivent des touristes ». La destination Tunisie
affiche complet à l'avant-veille du 1er juillet. D'après les premiers
renseignements collectés, les actions commises ce matin n'ont pas l'envergure de
celles commises en 2015. Le bilan est tout de même lourd : un policier
mort, dix blessés.
Le choix éminemment symbolique des cibles
En visant les forces de l'ordre au centre de Tunis, que ce soit
rue Charles-de-Gaulle ou à la direction des Unités spéciales de
l'antiterrorisme, ces individus, vraisemblablement coordonnés – on attend une
déclaration officielle –, voulaient déstabiliser les forces de l'ordre dans la
capitale. Un climat d'anxiété s'est répandu très vite. Le retour du terrorisme
intervient au pire des moments : en pleine instabilité politique et au
début des mois cruciaux pour le secteur du tourisme (« 14 % du
PIB », selon René Trabelsi). La reprise de la guerre en Libye, depuis que le maréchal Haftar
a lancé une offensive sur Tripoli le 4 avril, déstabilise à nouveau
la région.
Dernières
informations en fait deux actions simultanées !
Et cela
tombe mal en plein début d'été et des congés, ce qui n'arrangera pas le
tourisme qui commençait à repartir dans ce pays prisé par de nombreux français
!
Mais
frontalier de la Lybie...
De plus
ce pays est en situation instable au niveau politique intérieure !
Et ce
Maghreb est aux portes de la France, avec des flux migratoires habituels de ces
ex ressortissants communautés importantes en France (par ses ex colonies,
département ou protectorat, remontant au XIX eme siècle)
Et la fin
de la guerre d’Algérie en 1962 qui a laissé des traces indirectement...
Jdeclef 27/06/2019
13h04