Démission de la présidence LR : pourquoi Wauquiez
n'avait pas le choix
ANALYSE. Sous le feu des critiques depuis la débâcle
électorale des européennes, Laurent Wauquiez a démissionné de la présidence des
Républicains.
Depuis une semaine, il était resté
muet. Depuis
les 8,5 % aux élections européennes, qui constituent la défaite la
plus lourde de la droite sous la Ve République, ténors, élus et militants
attendaient de savoir quelle décision il allait prendre. Au
journal télévisé de TF1 ce dimanche soir, Laurent Wauquiez a donc
annoncé sa démission de la présidence des Républicains, poste qu'il occupait
depuis décembre 2017 : « Cette élection est un échec, il faut le
reconnaître avec humilité. On a fait cette campagne tous ensemble, mais c'est
moi qui suis le président de notre famille. Les victoires sont collectives, les
défaites sont solitaires, c'est comme ça. Ma décision est mûrement réfléchie,
j'ai décidé de prendre du recul. Je me retire de mes fonctions de président des
Républicains. »
Protégé
par les statuts du parti qui, techniquement, empêchent tout putsch au sommet de
la pyramide des Républicains, Laurent Wauquiez était le seul à pouvoir décider
de son retrait. Face à la pression exercée par plusieurs personnalités fortes
de la famille comme Valérie
Pécresse, Bruno
Retailleau ou Éric Woerth,
face à la contestation de
certains jeunes députés LR qui menaçaient de créer un nouveau groupe politique
dissident à l'Assemblée nationale, le chef s'est finalement résigné. Son
départ semblait inéluctable pour que la température redescende et qu'un travail
de refondation s'amorce. Laurent Wauquiez le reconnaît lui-même à
demi-mot : « Il faut que la droite se reconstruise. Je ne veux pas
être un obstacle. »Lire aussi FOG - Y a-t-il encore besoin d'une droite en France ?
Lire aussi Jérôme Fourquet : « Macron siphonne la droite bourgeoise »
« Reste à savoir s'il va chercher une nouvelle légitimité en se représentant à sa propre succession », glisse un élu LR. Devant les caméras de TFI, Laurent Wauquiez ne souffle pas mot de son futur au sein du parti. Il se dit « serein », sans « amertume », et assure vouloir retourner à ses « racines ». En d'autres termes : se tourner pleinement vers la région Auvergne-Rhône-Alpes dont il a la présidence : « Je me suis toujours construit par le terrain. Je vais m'y consacrer, à me battre pour ces habitants qui m'ont fait confiance », assure-t-il. Et sur le plan des idées, le Laurent Wauquiez démissionnaire ne semble pas s'éloigner du Laurent Wauquiez patron de parti. « Je suis convaincu qu'il y a un avenir pour la droite. À une seule condition : que ce soit une droite qui ne se renie pas, une droite qui ne dit pas à chacun ce qu'il a envie d'entendre. J'ai dénoncé le fait qu'il n'y avait pas assez de différences entre travail et assistanat, je porte le combat pour les classes moyennes, j'ai dénoncé tôt les dérives de l'islamisme. La droite ne se reconstruira pas si elle n'a pas des idées fortes, des idées claires », a-t-il assuré en plateau.
Gérard Larcher, le « Raminagrobis » de la République
Dans tous les cas, beaucoup en
interne sont persuadés que le salut de LR passera par un profond renouveau, des
visages comme du logiciel idéologique. Le conseiller de Paris Pierre Charon
fait partie d'entre eux. En cette quinzaine de Roland-Garros, il plaide à sa
manière pour cela : « Bon, maintenant : balles
neuves ! »
De cette droite divisée,
maladie inhérente à ce vieux parti changeant souvent de nom pour faire croire à
un renouveau de façade !
L.WAUQUIEZ n’a pas su
rassembler les têtes élues LR au sein de son parti et dans la foulée à perdu
aussi la confiance des partisans de droite et même des encartés par sa ligne de
conduite extrême qui n’a pas convaincue car creuse et ne correspondant pas à ce
qu’attendait les électeurs et notamment les sarkoziens nostalgiques...
Mais là, c’est les
votes des électeurs de droite en général qui se sont tournés vers d’autres, car
n’ayant plus confiance dans ce parti LR et son leader de cette ancienne classe
politique sclérosée !
Ils n’ont fait que
confirmer le ménage déjà bien amorcé dans la présidentielle et confirmé aux les
législatives par les français !
C’est E.MACRON qui a
remporté la victoire, lui qui voulait soi-disant ni gauche ni droite !
Et en ce qui concerne l’épouvantail
RN de M.LE PEN qu’elle ne croit pas trop au père Noël et ne rêve pas, elle ne
prendra pas le pouvoir, les français n’en veulent pas, ni des extrêmes
droites/gauches, en général d’ailleurs qui ne sont là que pour semer le désordre
et aiguillonner le pouvoir en place !
Et si cela arrivait, c’est
que le vaisseau France serait en dessous de la ligne de flottaison en train de
couler et ce n’est pas encore le cas, malgré ces médias qui s’ingénient à
faire peur au peuple lambda qui n’est pas si stupide que l’on croit !
Jdeclef 03/06/2019
09h12LP