lundi 3 juin 2019

Déjà lors de son élection à la tête du parti LR, il était contesté par une frange importante des vieux caciques UMP/LR !


Démission de la présidence LR : pourquoi Wauquiez n'avait pas le choix

ANALYSE. Sous le feu des critiques depuis la débâcle électorale des européennes, Laurent Wauquiez a démissionné de la présidence des Républicains.


Depuis une semaine, il était resté muet. Depuis les 8,5 % aux élections européennes, qui constituent la défaite la plus lourde de la droite sous la Ve République, ténors, élus et militants attendaient de savoir quelle décision il allait prendre. Au journal télévisé de TF1 ce dimanche soir, Laurent Wauquiez a donc annoncé sa démission de la présidence des Républicains, poste qu'il occupait depuis décembre 2017 : « Cette élection est un échec, il faut le reconnaître avec humilité. On a fait cette campagne tous ensemble, mais c'est moi qui suis le président de notre famille. Les victoires sont collectives, les défaites sont solitaires, c'est comme ça. Ma décision est mûrement réfléchie, j'ai décidé de prendre du recul. Je me retire de mes fonctions de président des Républicains. »
Protégé par les statuts du parti qui, techniquement, empêchent tout putsch au sommet de la pyramide des Républicains, Laurent Wauquiez était le seul à pouvoir décider de son retrait. Face à la pression exercée par plusieurs personnalités fortes de la famille comme Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou Éric Woerth, face à la contestation de certains jeunes députés LR qui menaçaient de créer un nouveau groupe politique dissident à l'Assemblée nationale, le chef s'est finalement résigné. Son départ semblait inéluctable pour que la température redescende et qu'un travail de refondation s'amorce. Laurent Wauquiez le reconnaît lui-même à demi-mot : « Il faut que la droite se reconstruise. Je ne veux pas être un obstacle. »
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Retour dans sa région Pourtant, dans la journée de samedi, Laurent Wauquiez disait à ceux qu'il avait au téléphone : « Si je démissionnais, ça ne ferait qu'empirer la guerre des chefs. » Mais après avoir passé sa journée à appeler les caciques des Républicains, à recueillir les analyses des uns et des autres, le patron du parti finit par vaciller. « Il a compris que ce n'était pas possible de continuer, explique un cadre du mouvement. C'est davantage une décision personnelle qu'une décision sous pression. »
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« Reste à savoir s'il va chercher une nouvelle légitimité en se représentant à sa propre succession », glisse un élu LR. Devant les caméras de TFI, Laurent Wauquiez ne souffle pas mot de son futur au sein du parti. Il se dit « serein », sans « amertume », et assure vouloir retourner à ses « racines ». En d'autres termes : se tourner pleinement vers la région Auvergne-Rhône-Alpes dont il a la présidence : « Je me suis toujours construit par le terrain. Je vais m'y consacrer, à me battre pour ces habitants qui m'ont fait confiance », assure-t-il. Et sur le plan des idées, le Laurent Wauquiez démissionnaire ne semble pas s'éloigner du Laurent Wauquiez patron de parti. « Je suis convaincu qu'il y a un avenir pour la droite. À une seule condition : que ce soit une droite qui ne se renie pas, une droite qui ne dit pas à chacun ce qu'il a envie d'entendre. J'ai dénoncé le fait qu'il n'y avait pas assez de différences entre travail et assistanat, je porte le combat pour les classes moyennes, j'ai dénoncé tôt les dérives de l'islamisme. La droite ne se reconstruira pas si elle n'a pas des idées fortes, des idées claires », a-t-il assuré en plateau.

L'avènement de Gérard Larcher ? Quant à l'avenir du parti et de la droite, celui-ci laisse sceptiques bon nombre de grandes figures ce dimanche soir. Maintenant que celui qui était tenu responsable de la déroute n'est plus là, qui pourrait reconstruire la maison en ruine, un an avant les élections municipales ? « La suite n'est pas jouée, aucune grande figure ne va vouloir se présenter à la tête de LR », anticipe un élu. Comme souvent à droite, en période de crise, il est possible que les différents courants s'entendent sur une reprise en main par une figure sage et consensuelle. Dans cette optique, le président du Sénat Gérard Larcher, qui a déjà annoncé vouloir œuvrer au « rassemblement de la droite et du centre », semble tout indiqué.
Gérard Larcher, le « Raminagrobis » de la République
Dans tous les cas, beaucoup en interne sont persuadés que le salut de LR passera par un profond renouveau, des visages comme du logiciel idéologique. Le conseiller de Paris Pierre Charon fait partie d'entre eux. En cette quinzaine de Roland-Garros, il plaide à sa manière pour cela : « Bon, maintenant : balles neuves ! »

De cette droite divisée, maladie inhérente à ce vieux parti changeant souvent de nom pour faire croire à un renouveau de façade !

L.WAUQUIEZ n’a pas su rassembler les têtes élues LR au sein de son parti et dans la foulée à perdu aussi la confiance des partisans de droite et même des encartés par sa ligne de conduite extrême qui n’a pas convaincue car creuse et ne correspondant pas à ce qu’attendait les électeurs et notamment les sarkoziens nostalgiques...

Mais là, c’est les votes des électeurs de droite en général qui se sont tournés vers d’autres, car n’ayant plus confiance dans ce parti LR et son leader de cette ancienne classe politique sclérosée !

Ils n’ont fait que confirmer le ménage déjà bien amorcé dans la présidentielle et confirmé aux les législatives par les français !

C’est E.MACRON qui a remporté la victoire, lui qui voulait soi-disant ni gauche ni droite !

Et en ce qui concerne l’épouvantail RN de M.LE PEN qu’elle ne croit pas trop au père Noël et ne rêve pas, elle ne prendra pas le pouvoir, les français n’en veulent pas, ni des extrêmes droites/gauches, en général d’ailleurs qui ne sont là que pour semer le désordre et aiguillonner le pouvoir en place !

Et si cela arrivait, c’est que le vaisseau France serait en dessous de la ligne de flottaison en train de couler et ce n’est pas encore le cas, malgré ces médias qui s’ingénient à faire peur au peuple lambda qui n’est pas si stupide que l’on croit !

Jdeclef 03/06/2019 09h12LP

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