Canicule :
quand les ministres se transforment en nounous
CHRONIQUE. Les
Français sont de grands enfants, qu'il faut materner en toutes circonstances.
Avec la canicule qui s'annonce, le gouvernement se surpasse (en paroles..!)
Personne au
gouvernement ne veut ressembler à ce pauvre Jean-François Mattéi.
Ministre de la Santé en 2003, ce professeur de médecine n'avait pas semblé
prendre la mesure de la vague de chaleur qui s'était abattue sur la France et de ses conséquences. Il
était apparu en direct à la télévision vêtu d'un polo, sur son lieu de vacances
dans le sud de la France, pour tenir des propos rassurants. Quelque temps plus
tard, le bilan se révélait très lourd : plus de 15 000 morts. Depuis,
dès que le thermomètre monte, les ministres font preuve d'imagination pour
montrer combien ils sont concernés, impliqués, mobilisés. Cette année, ils se
surpassent.C'est bien entendu le rôle du gouvernement de s'assurer que les services publics s'adaptent aux phénomènes climatiques extrêmes. Mais pas d'infantiliser les Français avec des consignes qui relèvent du simple bon sens. Lundi matin, François de Rugy se rend à une matinale radio sans cravate. Une invitation à la décontraction ? Pas du tout. Il veut donner l'exemple des bons gestes à accomplir. Et il a trouvé son inspiration du matin au Japon, où la cravate est proscrite quand il fait chaud afin d'alléger sa tenue vestimentaire.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn donne elle aussi des conseils d'habillement : « Il ne faut pas hésiter dans une entreprise à dire qu'au-delà de 30 degrés ça n'est pas nécessaire de s'habiller comme on s'habille en janvier. C'est du bon sens, mais à un moment il faut acter que le climat est en train d'évoluer. » Madame Buzyn qui aurait l'idée de se vêtir en été comme au plus fort de l'hiver ? Sa collègue Muriel Pénicaud rappelle les employeurs à leurs obligations, et leur enjoint notamment de veiller à la « bonne hydratation » de leurs salariés, comme s'ils étaient à la crèche.
Pédagogie de
bazar
À l'Éducation
nationale, c'est la surchauffe aussi. Le ministre, lors d'une conférence de
presse organisée en urgence lundi 24 juin et dans un message vidéo, a
annoncé une mesure drastique et inédite : le
report du brevet des collèges des 27 et 28 juin au 1er et
au 2 juillet pour éviter aux élèves de composer pendant plusieurs
heures dans une chaleur étouffante. La décision ne fait pas l'unanimité dans
les familles. Elle est surtout assortie de conseils si évidents qu'ils confinent à l'insignifiant :
« boire régulièrement, ne pas s'exposer au soleil, modérer son activité
physique, adapter son alimentation ».Il y a toutefois des limites au zèle gouvernemental. À ce stade, personne n'a encore proposé de reporter le match qui opposera les Bleues aux Américaines, vendredi soir au Parc des princes, pour le quart de finale de la Coupe du monde.
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Nous
prenant pour des imbéciles heureux, ce qu'ils ne sont plus, il y a des gogos
mais pas tous !
Prenant
les français lambda pour de gens de peu comme dit notre président dédaigneux
(si intelligent) qui s'est fait manœuvrer par un BENALLA ou bien par des
gilets jaunes dont il n'a pas vu l’ampleur du mouvement ou sa venue qu’il n’a pas
réussi à gérer !
Sauf à
faire encore et toujours des discours alambiqués et un grand débat qui n’en n’est
pas un, mais un bavardage de plus, car il fera ce qu’il veut ayant attendu que les
protestations se transforment en pourrissement vieille méthode usée par tous les
gouvernements passés !
Alors Il
faut que ce gouvernement de ministres médiocres cesse de nous bassiner par
leurs conseils divers quelque fois contradictoires sur cette canicule relayée
par les médias qui en rajoute des couches indigestes !
En nous
ressassant les dégâts de celle de 2003 si mal géré par d’autres ministres et
gouvernements passés, tant ils ont peur des conséquences pour celle-ci, dont ils
ne peuvent exactement prévoir l’ampleur !
C’est
désespérant, car les français n’en doutons pas ont retenu les leçons des échecs
des précédents dirigeants de notre pays de bien-pensants !
Car la
peur n’évite pas le danger, donc la prudence normale doit être de rigueur mais
pas le catastrophisme stupide diffusé à tout va par les médias et nos ministres
avec leur crainte d’être tenus responsables, voire de perdre leurs poste si lucratif
par des décès d’une partie de la population faible ou fragile sensible à ces
pics de chaleurs, bien qu’étant dans un pays civilisé moderne et équipé pour
faire face et surtout ne pas faire preuve de laxiste en se noyant dans des palabres
inutiles habituels qui produirait l’effet contraire !
Jdeclef 25/06/2019
09h59LP