Mosquée de
Brest : deux hommes blessés, dont l'imam, lors d'une fusillade
Le tireur
a été retrouvé mort peu de temps après les faits, il se serait suicidé.
L'attaque a eu lieu dans la cour de la mosquée de Brest.
Deux personnes, dont l'imam de Brest, ont été blessées par balle
jeudi devant une des mosquées de la ville, le tireur présumé ayant été retrouvé
mort d'une balle dans la tête. Vers 16 heures, plusieurs coups de feu ont
été tirés devant la mosquée Sunna, située dans le nord-est de la ville,
blessant deux personnes, dont l'imam Rachid El Jay, ont indiqué à l'Agence France-Presse plusieurs
sources proches du dossier et le Conseil français du culte musulman (CFCM).
L'auteur présumé des coups de feu a été retrouvé mort après la
fusillade, à environ 500 mètres de sa voiture, dans une zone boisée de
Guipavas, aux portes de Brest, a indiqué à l'Agence France-Presse le colonel
Nicolas Duvinage, qui commande le groupement de gendarmerie du Finistère,
précisant qu'une soixantaine de militaires avaient été mobilisés pour retrouver
l'auteur des faits, qui se serait suicidé d'une balle dans la tête, selon une
source proche de l'enquête. La voiture à bord de laquelle il a fui, une Clio
grise, disposait du logo du département de la Manche sur sa plaque
d'immatriculation. L'homme, âgé d'une vingtaine d'années, ne résidait cependant
pas dans ce département. Il n'était pas non plus de la région brestoise, selon
cette source proche de l'enquête.
« L'imam a reçu quatre balles, deux dans l'abdomen, deux dans les jambes. Le fidèle a reçu deux balles dans les jambes. Ils sont pris en charge et leurs jours ne sont pas en danger », a indiqué le CFCM. « Les deux blessés ont été conduits aux urgences, leur pronostic vital ne serait pas engagé », selon la préfecture. La direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes a été saisie de l'enquête. Selon une source policière, la seconde victime, âgée de 26 ans, a également été blessée aux mains.
Brest : les curieuses affaires de l'imam
« Nous condamnons
avec force et détermination le lâche attentat »
D'après Trabelsi Hosny, adjoint au maire de Brest chargé du
quartier de l'Europe qui englobe le quartier de Pontanézen, l'imam sortait de
la mosquée avec l'un de ses amis lorsqu'« une personne s'est présentée
voulant faire une photo avec l'imam, ce que l'imam a accepté ». Cette personne
« lui a tiré dessus, et aussi sur son camarade qui était à côté, deux ou
trois balles aussi », a-t-il raconté. Les faits se sont déroulés dans la
cour de la mosquée. Une tache de sang était visible au sol, juste à l'entrée de
la petite cour.
« Nous condamnons avec force et détermination le lâche
attentat perpétré contre l'imam de la mosquée de Brest Rachid El Jay », a
déclaré à l'Agence France-Presse Abdallah Zekri, délégué général du CFCM
et président de l'Observatoire national contre l'islamophobie. Selon le
pharmacien brestois Thierry Ropars qui a porté les premiers secours aux
blessés, « tout s'est passé très vite ». « J'ai entendu six ou
sept coups de feu et quand je suis sorti de la pharmacie, j'ai vu deux
personnes au sol, non loin de l'entrée de la mosquée, blessées aux jambes et à
l'estomac », a-t-il déclaré à l'Agence France-Presse. « Avec une
cliente, nous avons fait des points de compression pour éviter qu'ils ne
perdent trop de sang. Le blessé avec qui j'étais a reçu au moins deux
balles », a-t-il ajouté.
Menacé
Selon une source policière, l'auteur présumé, qui a été identifié,
a laissé des documents écrits près du lieu où il a été retrouvé mort. Il a, par
ailleurs, posté une photo de lui sur les réseaux sociaux. « Il est inconnu
des services de police, n'est pas fiché, et n'est pas connu comme appartenant à
un mouvement d'extrême droite », a précisé cette source policière.
« Rachid El Jay a déjà été menacé par Daech, car il a des discours en
phase avec les valeurs de la République. S'il était pour le fondamentalisme,
Daech l'aurait félicité », a commenté le délégué général du CFCM.
Selon Romain Caillet, spécialiste du salafisme contemporain, Rachid El Jay « est aussi bien la cible de gens pro-djihad que de groupes d'ultradroite avec ses vidéos qui ont défrayé la chronique ». Dans l'une d'elles, on le voit expliquer à des enfants que celui qui écoute de la musique risque d'être transformé en porc. « Toutes les hypothèses sont possibles. Il y a 10 ans, cet imam était sur une ligne salafiste non djihadiste, mais pro-saoudienne, et il s'est rangé progressivement sur une ligne traditionnelle marocaine », a précisé Romain Caillet.
« Aujourd'hui, il est
dans une logique de pratique de l'islam qui n'est pas en rupture avec son
environnement, sa barbe est de plus en plus courte et son style vestimentaire a
changé », a-t-il ajouté, soulignant que « bien qu'il ait changé de
discours, il était toujours assimilé aux yeux de l'opinion publique et dans les
médias, à un islam radical, donc un ennemi de l'intérieur ».
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Pendant
ce temps-là de multiples événements ou incidents divers se produisent et nos
dirigeants blablatent ainsi que notre gouvernement avec ses ministres bienpensant
donneurs de leçon hypocrites continuent à pratiquer le politiquement correct
insupportable et la politique de l'autruche en poussant la poussière sous le
tapis !
Car rien
n'est réglé et tant pis pour les français lambda qui doivent supporter cette
situation anxiogène qui s'ajoute à la délinquance ordinaire qui ne diminue pas
!
Que
faudrait-il pour que cela change pour que cela diminue au moins, car avec une
justice laxiste un code pénal inadapté, une non fermeté dans les sanctions et recherches
dans les endroits sensibles connus pour faire le ménage à titre de salubrité
pour revoir une France sereine en matière de sécurité au quotidien, un rêve qui
semble-t-il devient inaccessible, car nos
élites (mot qu’ils ne méritent pas) qui nous gouverne et cela ne date pas d'hier
sont protégés dans leurs bulles à mille lieues des problèmes de ce que la
population vit au quotidien !
Car le
terrorisme islamique est toujours là et le fait savoir par ses actes et en plus
qui exacerbe les mouvements extrêmes divers qui passent à l’acte pour faire leur
loi !
Il n’y a
pas de quoi être fier dans notre pays de donneurs de leçons bien-pensants !
Jdeclef 28/06/2019
10h54LP