lundi 8 mars 2021

Après tout, ils ont commencé avant la France et ne sont plus englués dans l’Union Européenne avec leur Brexit !?

 


Demorand – Vaccination : bonnes nouvelles venues de Grande-Bretagne

CHRONIQUE. Les retours sont nombreux sur les premiers effets de la vaccination de masse en Grande- Bretagne et sont particulièrement enthousiasmants.

La vaccination en France a enfin connu une forte accélération la semaine passée, après un départ plutôt poussif. Les Britanniques ont ouvert le bal de la vaccination de masse dès le mois de décembre avec les vaccins disponibles de Pfizer-BioNTech et surtout le vaccin Oxford-AstraZeneca, dont nous collectons actuellement les premiers retours. Pris dans l'étau de la courbe exponentielle du variant anglais, le Royaume-Uni a fait preuve d'un opportunisme payant, contrairement aux pays membres de l'Union européenne qui se sont montrés assez frileux, particulièrement vis-à-vis du vaccin AstraZeneca, considéré à tort comme un mauvais vaccin. La preuve par l'exemple sur la vaccination des personnes de plus de 65 ans qui n'a pas été autorisée dans un premier temps en France comme en Allemagne, car cette population n'avait pas été incluse dans les essais cliniques préalables à la commercialisation du vaccin. Dans une situation d'urgence absolue, les Britanniques ont fait fi de cette carence et ont inoculé le précieux sésame sans limite d'âge et nous pouvons les en remercier, car, sans cette approche volontariste, nous aurions tardé à découvrir que le vaccin d'AstraZeneca était également très efficace sur cette classe d'âge.

De nombreuses données nous remontent de l'expérience écossaise, sur plusieurs millions de personnes, et sont porteuses de très bonnes nouvelles. Si l'on connaissait l'efficacité des vaccins à ARN messager mis au point par les laboratoires Pfizer-BioNTech et Moderna, les retours d’expérience du vaccin AstraZeneca montrent une efficacité en population très supérieure à celle publiée dans les essais cliniques par la firme suédoise. La faute à des erreurs lors des essais qui ont manifestement dégradé les résultats finaux. Dans l’attente de l’autorisation d’exploiter d’autres vaccins, celui de Johnson & Johnson, le Spoutnik V et très prochainement le Novavax, nous avons à notre disposition trois vaccins dont l’efficacité est, au final, très proche, comme en attestent de nombreuses publications réalisées en population générale, mais aussi chez les personnes âgées.

Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Spoutnik V… Tout savoir sur les huit vaccins

Un risque d'hospitalisation très fortement réduit

Une étude en prépublication nous en dit plus sur la cure de vaccination écossaise, elle porte sur une cohorte de 5,4 millions de personnes ayant reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19, les deux vaccins retenus étant ceux de Pfizer/BioNTech et d'AstraZeneca. Les résultats de cette grande étude montrent que, quatre semaines après la primo-injection, le risque d'hospitalisation était réduit de 85 % chez les individus vaccinés avec le Pfizer et de 94 % chez ceux vaccinés par l'AstraZeneca ! Cette étude, si elle montre des résultats spectaculaires sur le risque d'hospitalisation, souffre cependant de certains manques. Aucune donnée ne nous est communiquée sur la réduction de la mortalité et sur la transmissibilité par les personnes vaccinées. Le risque d'hospitalisation étant réduit, ce sont donc les formes graves qui sont bel et bien concernées. Dans l'attente de résultats complémentaires, il y a de bonnes raisons d'espérer que l'efficacité des vaccins contre la mortalité sera très vite démontrée.

Une autre étude en prépublication confirme ces bons chiffres, mais cette fois-ci en Angleterre. Les auteurs ont pu évaluer l'efficacité du vaccin Pfizer contre la mortalité, mais pas celle du vaccin AstraZeneca, car il est entré dans le circuit de la vaccination plus tard que le Pfizer et nous manquons encore de recul. L'injection d'une première dose de chacun de ces vaccins est associée à une réduction significative du risque de faire un épisode de Covid symptomatique, les auteurs concluent que les deux vaccins ont une efficacité similaire, aucun vaccin ne semble à ce jour supérieur à l'autre.

Comment l'ARN va changer nos vies

Des questions encore sans réponse

De nombreuses interrogations persistent encore sur la vaccination. Les vaccins ne sont à ce jour pas encore autorisés chez les enfants ni chez les femmes enceintes. Des études sont en cours afin d'en valider l'efficacité et l'absence d'effets secondaires, et des réponses devraient être apportées très prochainement. Idem pour la transmission possible par des personnes vaccinées. Si l'efficacité des vaccins contre le développement de formes graves est désormais avérée, leur efficacité contre la transmission du virus par des personnes vaccinées n'est pas encore certaine, même si les premiers indices sont encourageants. Reste enfin la question des variants qui pourraient contourner l'immunité acquise par la vaccination. Les rares publications sur le sujet n'offrent pas de réponse formellement exploitable. S'il semble acquis que certains variants, le sud-africain comme le brésilien, soient en capacité de défier l'immunité acquise, nous manquons de données sur la protection contre des formes graves de la maladie. Dans l'attente d'une mise à jour des vaccins prenant en compte ces variants qui devrait survenir à l'automne ou début 2022 au plus tard, d'autres vaccins vont arriver sur le marché et offrir un spectre immunitaire large dans la lutte contre les variants du Sars-CoV-2. Ce miracle scientifique ne pourra donner ses pleins effets dans la gestion de la pandémie que si la circulation du virus est contenue au risque de voir de nouveaux variants plus agressifs émerger. La victoire contre le Sars-CoV-2 ne reposera pas sur la seule réussite de la vaccination, mais aussi sur notre capacité à en contrôler sa diffusion pendant encore quelques mois. Encore un effort pour sortir de ce long tunnel !

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Et ont peut-être des administrations moins tatillonnes et bornées que les nôtres kafkaïennes, car pour çà on est bien servi pour nos insatisfactions !

Sans parler de nos dirigeants qui continuent « à tourner en ronds après leurs queues comme des chiens égarés »!?

En espérant que cette vaccination, enfin en accélération, ne capotera pas encore par des imprévisions habituelles de nos décideurs qui ne savent pas plus quoi faire depuis plus d'un an !?

Car le drapeau jaune d'épidémie commence à flotter continuellement sur le navire gouvernemental de la France malade !?

Jdeclef 08/03/2021 13h26LP

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