Covid-19 :
une troisième vague pire que la deuxième ?
CARTES.
Alors que l’exécutif tente de gagner du temps, les hôpitaux débordent. Dans
plusieurs régions, il y a déjà plus de patients qu’à l’automne.
L'épidémie
s'accélère. Alors que l'exécutif a pris des mesures de restriction
supplémentaires dans 16 départements (ceux de l'Île-de-France et des
Hauts-de-France, des Alpes-Maritimes, de l'Eure et de la Seine-Maritime),
d'autres devraient suivre, a prévenu le porte-parole du gouvernement, Gabriel
Attal, mercredi 24 mars. Emmanuel Macron veut gagner du temps pour éviter
le confinement, mais les médecins alertent : la stratégie de
« freiner sans enfermer » pourrait ne pas suffire face à une
troisième vague qui s'annonce pire que la dernière à l'automne.
En une semaine, le nombre de contaminations a flambé. De
24 082 cas quotidiens en moyenne – lissée sur sept jours – le
15 mars, on est passé à 31 466 cas par jour le 22 mars, puis à
un début de baisse le 23 mars (29 281). Certes, les tests réalisés
ont largement augmenté – on en a fait 400 000 par jour en moyenne la
semaine du 15 au 21 mars, contre 310 000 par jour au début
du mois –, et plus on cherche, plus on trouve. Le taux de positivité reste
donc stable, autour de 8 %, bien loin des 16 % au moment du
reconfinement fin octobre.
Dans les régions les plus touchées, notamment en Île-de-France, le
taux d'incidence flambe lui aussi. En Seine-Saint-Denis, il atteint
même 701 cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours
au 21 mars. Le Val-d'Oise n'est pas loin avec un taux d'incidence de
663,7. C'est plus qu'au pic de la deuxième vague (les taux d'incidence étaient
respectivement de 538,6 et 611,9 au 1er novembre). Là aussi, on
teste plus qu'à l'automne. Le taux de positivité n'est « que » de
13 à 14 % quand il était supérieur à 20 % dans ces départements
début novembre.
Difficile, toutefois, de comparer les
indicateurs dans le temps. Le nombre de tests évolue, tout comme la stratégie
et les personnes appelées à se faire dépister. Autant de variables qui peuvent
influer sur le taux de positivité et celui d'incidence. Mais, pour se
faire une idée de la violence de cette troisième vague, il y a bien un
indicateur qui ne trompe pas : le nombre de patients hospitalisés en
réanimation pour Covid-19. Il augmente très rapidement (+ 400 patients en
une semaine) et se rapproche du pic de la deuxième vague : ils
étaient 4 634 au 21 mars, contre 4 919 au 16 novembre.
En Île-de-France, c'est déjà une
réalité : l'hôpital se prend de plein fouet une troisième vague pire qu'à
l'automne. En novembre, jusqu'à 1 138 patients ont été hospitalisés en
réanimation en raison du Covid-19 dans les hôpitaux franciliens. Ce
mercredi 24 mars, ils étaient déjà 1 386. Le pic est aussi dépassé
dans les Hauts-de-France (598 patients en réanimation contre 513 au
plus fort de la deuxième vague) et il est sur le point de l'être en
Provence-Alpes-Côte d'Azur (505 contre 511).
Nouvelles restrictions
Trois autres départements sont sous la menace des « mesures
de freinage renforcées », a annoncé Gabriel Attal : l'Aube, la Nièvre
et le Rhône. Dans ces trois territoires, le taux d'incidence flambe : il
est de 329,2 dans la Nièvre (+ 40 % en une semaine), de 385,8 dans le
Rhône (+ 35 %) et de 453 dans l'Aube (+ 30 %). Le
taux de positivité est proche de la moyenne dans les deux premiers (7,8 %
dans la Nièvre et 8,3 % dans le Rhône), mais il atteint 10,4 % dans
l'Aube. Des concertations ont été engagées avec les élus locaux pour définir
les mesures à mettre en place dans les jours à venir.
Les hôpitaux débordent et l'étau se resserre
un peu partout. Même aux Antilles, relativement épargnées jusque-là, de
nouveaux cas ont conduit les autorités à durcir les mesures. Après la
Guadeloupe, la Martinique sera à son tour soumise à un couvre-feu dès ce
vendredi 26 mars. Emmanuel Macron veut éviter à tout prix un confinement
strict du pays, et pousse pour accélérer la vaccination pour gagner du temps
sur l'épidémie. Reste à savoir combien de temps cette stratégie peut encore
tenir.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cet homme
est irresponsable, car il ne veut pas admettre ses erreurs et mauvaises
décisions, il est dangereux pour la vie quotidienne des français !
Car il n'est
ni médecin, ni scientifique qui eux ont déjà du mal à se mettre d'accords entre
eux !
Et il
s'enferme dans « une course à l'échalote ou comme des chiens perdus qui
courent après leurs queues » !
Pour la
campagne vaccinale et la gestion de celle-ci c'est un fiasco retentissant, il
ne reste qu'aux français qui ne sont pas encore touchés par ces virus à espérer
de ne pas être contaminés prochainement !
De plus maintenant,
ces contaminations touchent les tranches d’âges plus jeunes et donc les enfants
ou de nombreuses classes sont déjà fermées dans certaines écoles, encore une
décision de plus à prendre pour les mesures de restrictions pour l’enseignement
public !?
On peut s’attendre
au pire de la part de nos dirigeants en dessous de tout !?
Une gestion
aussi déplorable de cette crise sanitaire dépasse l’entendement en France ou l’on
ne sait faire que des statistiques qui ne servent rien, car il y en a trop dont
nos autorités de tiennent pas compte ou ne savent pas les interpréter pour (essayer
d’agir ..!?)
Jdeclef 25/03/2021
12h55
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire