Arthur
Chevallier – Affaire Sarkozy : la France condamnée
CHRONIQUE.
Condamné à de la prison ferme, Nicolas Sarkozy a fait appel. En voulant faire
un exemple, la justice se trompe de combat.
(Le ridicule ne tue pas mais peut faire du mal ..?)
Les
sociétés survivent-elles au crépuscule de leurs princes ? La condamnation
de Nicolas Sarkozy, annulée par l'appel interjeté par ses avocats, provoque un
débat inattendu au sein d'une France où la division est désormais le seul sujet
d'accord. Les uns reprochent à la magistrature de commettre un acte politique
plutôt que judiciaire, quand les autres assouvissent une vengeance obstinée à
l'endroit de l'ancien président de la République. Et si, au lieu d'être
stupides et d'accuser les juges d'être une engeance de gauchistes, Nicolas
Sarkozy, un dangereux voyou, on s'interrogeait sur le traumatisme que peut
constituer la condamnation à la prison d'un ancien chef de l'État ?
Dans un de ses plus célèbres films, Si Versailles m'était conté,
Sacha Guitry imagine une réunion entre Louis XIV, son lieutenant de police et
Colbert. Le sujet : « l'affaire des poisons. » Alors que le chef
de la police explique au roi que certains de ses proches sont impliqués, Louis
XIV saisit la liste des accusés et raye certains noms, celui de Racine, par
exemple. À ses interlocuteurs, qui s'étonnent de cette magnanimité pour le
dramaturge, Louis XIV répond : « Je ne vois pas ce que la France y
gagnerait. » Cette considération n'est pas si frivole qu'elle n'y paraît.
Un président de la Ve République n'est pas un
individu lambda
Plus étrange, et peut-être plus intéressante, est l'étrange
émotion provoquée par cette condamnation. Oui, même sans être ou avoir été un
partisan de Nicolas Sarkozy, une confusion d'ordre sentimental provoque un
dépit de la conscience, un accablement à la fois intellectuel et psychologique,
relatif non au prévenu, mais à la France, que, malgré lui, il continue
d'incarner. Qu'on le veuille ou non. Un président de la Ve République
n'est pas un individu lambda. La preuve : il continue d'être appelé par
son titre, de bénéficier d'avantages liés à son mandat passé. Il est bien
entendu possible de réprouver cet état de fait au nom de principes moraux ou
politiques, mais cela ne modifie en rien la réalité. Aussi l'État organise-t-il
légalement et délibérément le prolongement d'une personne publique au-delà de
l'exercice de ses fonctions. Dès lors, comment imaginer que des citoyens ne
conçoivent pas des sentiments singuliers à son endroit ? Qui dépassent, en
effet, la rationalité, l'équité, l'impartialité. Sans préjuger de la
culpabilité ou de l'innocence de l'ancien président. La chose est d'autant plus
vraie à propos de l'affaire de Nicolas Sarkozy dans la mesure où les faits
reprochés sont dérisoires en comparaison des célèbres affaires judiciaires de
la Ve République, à plus forte raison quand on constate la
quasi-absence de preuves, compensée pour l'occasion par un faisceau d'indices.
Les magistrats ne méritent pas l'opprobre. Ils exercent, comme
n'importe quel individu, la fonction à laquelle ils sont assignés. Sont-ils
politisés ? C'est l'évidence, mais qui ne l'est pas ? À moins de
confier la justice à des automates, il est inimaginable d'imaginer une
impartialité parfaite. Cela étant, les citoyens n'ont pas vocation à être les
silencieux témoins d'une justice rendue à leur nom. Le mécontentement d'une
partie d'entre eux peut être ignoré, rien n'est plus simple, il peut être aussi
l'objet d'empathie et de saines interrogations relatives à l'attention portée à
l'intérêt supérieur d'un pays qui donne à un homme un statut particulier tout
en interdisant qu'on se comporte, à son endroit, en conséquence.
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Elle n’est pas totalement indépendante, surtout
quand les affaires qu’elle juge concerne des affaires à consonnance politique
et des élus ou ex élus de notre république surtout en plus s’ils ont été élus
au plus haut de l’état !
Mais en ce qui concerne Mr N.SARKOZY en plus ex
président de notre république qui se croyait super intelligent et aveuglé par
un égo démesuré qui augmente avec la fonction, défauts inhérents à nos présidents
français !
Il se croyait intouchable, car qui a fait trainer
cette pitoyable affaire de fausse ligne téléphonique et faux nom « Bysmuth »
ridicule qu’il a utilisé pour converser avec ces co-accusés et qui a été écouté
et révélé semble-t-il des avantages demandés par lui pour son intervention pour
certains d’entre eux !
Sa paranoïa de vouloir tout cacher de ses
affaires douteuses lui est revenu dans la face, car c’est un récidiviste qui traine
beaucoup de casseroles par ses affaires diverses politico judiciaire, ce
Monsieur avocat à ses heures, cela risque de lui faire perdre des clients !?
Jusqu’à présent il est passé entre les gouttes
de cette justice, là, il s’est fait piéger bêtement trop sûr de lui, cela l’a
vexé, donc qu’il assume et fasse appel et si ça ne suffit pas aille en
cassation, voir plus loin s’il le veut !
On ne va pas quand même le plaindre, il y a bien
de choses plus importantes à traiter dans notre pays qui va déjà assez mal comme
cela !?
Jdeclef
10/03/2021 10h30 LP
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