mercredi 10 mars 2021

La justice est orientée en fonction du pouvoir en place quand les Justiciables qui y ont affaire on recourt à elle ou doivent la subir !?

 

Arthur Chevallier – Affaire Sarkozy : la France condamnée

CHRONIQUE. Condamné à de la prison ferme, Nicolas Sarkozy a fait appel. En voulant faire un exemple, la justice se trompe de combat.

(Le ridicule ne tue pas mais peut faire du mal ..?)

Les sociétés survivent-elles au crépuscule de leurs princes ? La condamnation de Nicolas Sarkozy, annulée par l'appel interjeté par ses avocats, provoque un débat inattendu au sein d'une France où la division est désormais le seul sujet d'accord. Les uns reprochent à la magistrature de commettre un acte politique plutôt que judiciaire, quand les autres assouvissent une vengeance obstinée à l'endroit de l'ancien président de la République. Et si, au lieu d'être stupides et d'accuser les juges d'être une engeance de gauchistes, Nicolas Sarkozy, un dangereux voyou, on s'interrogeait sur le traumatisme que peut constituer la condamnation à la prison d'un ancien chef de l'État ?

Dans un de ses plus célèbres films, Si Versailles m'était conté, Sacha Guitry imagine une réunion entre Louis XIV, son lieutenant de police et Colbert. Le sujet : « l'affaire des poisons. » Alors que le chef de la police explique au roi que certains de ses proches sont impliqués, Louis XIV saisit la liste des accusés et raye certains noms, celui de Racine, par exemple. À ses interlocuteurs, qui s'étonnent de cette magnanimité pour le dramaturge, Louis XIV répond : « Je ne vois pas ce que la France y gagnerait. » Cette considération n'est pas si frivole qu'elle n'y paraît.

La vertu et la pureté sont de justes idéaux. Il est normal, et civilisé, de s'y référer, mais considérer que l'exercice du pouvoir, même à un niveau d'amateur, doit y être conditionné est au mieux une forme de naïveté, au pire, d'hypocrisie. Cette considération mène à une conclusion évidente : pourquoi, et surtout dans quelle mesure, doit-on soumettre d'anciens chefs d'État à des exigences auxquelles nul ne se soumet ? Au nom du droit, bien entendu. La loi existe, et elle est faite pour être appliquée. Pour autant, que doit-on penser de juges qui accablent un prévenu en lui rappelant qu'en tant que président de la République, il a un devoir d'exemplarité et que, par conséquent, les faits reprochés seraient d'autant plus graves ? D'un point de vue logique, quasi mathématique, c'est en soi une rupture avec le principe d'égalité devant la loi. L'argument renversé annule donc son emploi, alors que celui-ci est garanti par la Déclaration des droits de l'homme, dans un sens comme dans un autre.

Un président de la Ve République n'est pas un individu lambda

Plus étrange, et peut-être plus intéressante, est l'étrange émotion provoquée par cette condamnation. Oui, même sans être ou avoir été un partisan de Nicolas Sarkozy, une confusion d'ordre sentimental provoque un dépit de la conscience, un accablement à la fois intellectuel et psychologique, relatif non au prévenu, mais à la France, que, malgré lui, il continue d'incarner. Qu'on le veuille ou non. Un président de la Ve République n'est pas un individu lambda. La preuve : il continue d'être appelé par son titre, de bénéficier d'avantages liés à son mandat passé. Il est bien entendu possible de réprouver cet état de fait au nom de principes moraux ou politiques, mais cela ne modifie en rien la réalité. Aussi l'État organise-t-il légalement et délibérément le prolongement d'une personne publique au-delà de l'exercice de ses fonctions. Dès lors, comment imaginer que des citoyens ne conçoivent pas des sentiments singuliers à son endroit ? Qui dépassent, en effet, la rationalité, l'équité, l'impartialité. Sans préjuger de la culpabilité ou de l'innocence de l'ancien président. La chose est d'autant plus vraie à propos de l'affaire de Nicolas Sarkozy dans la mesure où les faits reprochés sont dérisoires en comparaison des célèbres affaires judiciaires de la Ve République, à plus forte raison quand on constate la quasi-absence de preuves, compensée pour l'occasion par un faisceau d'indices.

Affaire Bismuth : pourquoi Sarkozy a été condamné à de la prison ferme

Les magistrats ne méritent pas l'opprobre. Ils exercent, comme n'importe quel individu, la fonction à laquelle ils sont assignés. Sont-ils politisés ? C'est l'évidence, mais qui ne l'est pas ? À moins de confier la justice à des automates, il est inimaginable d'imaginer une impartialité parfaite. Cela étant, les citoyens n'ont pas vocation à être les silencieux témoins d'une justice rendue à leur nom. Le mécontentement d'une partie d'entre eux peut être ignoré, rien n'est plus simple, il peut être aussi l'objet d'empathie et de saines interrogations relatives à l'attention portée à l'intérêt supérieur d'un pays qui donne à un homme un statut particulier tout en interdisant qu'on se comporte, à son endroit, en conséquence.

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Elle n’est pas totalement indépendante, surtout quand les affaires qu’elle juge concerne des affaires à consonnance politique et des élus ou ex élus de notre république surtout en plus s’ils ont été élus au plus haut de l’état !

Mais en ce qui concerne Mr N.SARKOZY en plus ex président de notre république qui se croyait super intelligent et aveuglé par un égo démesuré qui augmente avec la fonction, défauts inhérents à nos présidents français !

Il se croyait intouchable, car qui a fait trainer cette pitoyable affaire de fausse ligne téléphonique et faux nom « Bysmuth » ridicule qu’il a utilisé pour converser avec ces co-accusés et qui a été écouté et révélé semble-t-il des avantages demandés par lui pour son intervention pour certains d’entre eux !

Sa paranoïa de vouloir tout cacher de ses affaires douteuses lui est revenu dans la face, car c’est un récidiviste qui traine beaucoup de casseroles par ses affaires diverses politico judiciaire, ce Monsieur avocat à ses heures, cela risque de lui faire perdre des clients !?

Jusqu’à présent il est passé entre les gouttes de cette justice, là, il s’est fait piéger bêtement trop sûr de lui, cela l’a vexé, donc qu’il assume et fasse appel et si ça ne suffit pas aille en cassation, voir plus loin s’il le veut !

On ne va pas quand même le plaindre, il y a bien de choses plus importantes à traiter dans notre pays qui va déjà assez mal comme cela !?

Jdeclef 10/03/2021 10h30  LP


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