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Vaccination des enseignants, l’angle mort du gouvernement
CHRONIQUE. Si
laisser les écoles ouvertes est une priorité, vacciner ceux qui leur permettent
de fonctionner en est forcément une autre.
Jean-Michel Blanquer s'est bien battu. Et il a gagné. « Fermer
les écoles serait la dernière chose à faire », a répété le ministre de
l'Éducation nationale à longueur de déplacement et d'interview la
semaine dernière, alors que le reconfinement de plusieurs départements se
dessinait. Seuls les lycées qui fonctionnaient encore à plein régime sont
désormais astreints à n'accueillir que la moitié de leurs effectifs.
Toutefois,
ni l'ensemble du gouvernement ni lui ne semblent aller jusqu'au bout de cette
logique, dont la singularité en Europe a encore été rappelée et vantée par Jean
Castex jeudi dernier : « Préserver autant que possible l'éducation de
nos enfants, il s'agit là d'un choix qui nous distingue de beaucoup de nos
voisins et que nous entendons préserver aussi longtemps que
possible. » Pourquoi, dans ce cas, n'avoir accordé aucun statut
prioritaire aux professeurs, en première ligne
devant 25 à 30 enfants ou adolescents ? Pourquoi les
traiter exactement comme n'importe lequel de leurs concitoyens bien à l'abri
derrière son ordinateur ? S'ils ne sont atteints d'aucune comorbidité
lourde, ils doivent patienter comme tout le monde, contrairement à leurs
homologues allemands, espagnols, portugais ou américains, entre autres…
Demorand – Et Macron inventa le confinement « en même
temps »
Aux calendes
grecques…
Désormais,
leurs syndicats ne sont plus les seuls à réclamer des injections dès
maintenant. « Il faut aller vers les enseignants, les gens qui sont
exposés et qui participent à la transmission, expliquait, ce lundi sur France
Info, le Pr Yazdan Yazdanpanah, membre du conseil scientifique. On a
d'abord réfléchi aux personnes vulnérables, c'était normal. Maintenant, il faut
réfléchir progressivement aux personnes les plus exposées. […] Vacciner
ces gens-là, c'est bien pour eux et pour les autres. »
Il semble de
surcroît que le temps presse. Selon le ministre de l'Éducation nationale, les
tests réalisés dans les établissements révèlent un taux d'incidence
de 500 pour 100 000, plus élevé que la moyenne française. Les
élèves sont souvent asymptomatiques, pas leurs professeurs. Les derniers
chiffres disponibles font d'ailleurs état de plus de 2 000 classes fermées
pour cause de Covid au 19 mars, contre moins de 1 000 la semaine
précédente. Jean-Michel Blanquer avait évoqué en janvier le mois de mars comme
échéance pour une vaccination massive du corps enseignant, avant de renoncer
à donner un délai précis. Quitte à mettre en péril ce maintien de l'école
ouverte qu'il a défendu avec tant d'énergie ?
Covid : les vrais chiffres des dépistages dans les
écoles
Face à
l'incohérence de cette attitude gouvernementale, une question ne peut manquer
de se poser : puisque le ministre de l'Éducation nationale a remporté une
bataille contre celui de la Santé, plus enclin au confinement
« serré », ne paie-t-il pas cette victoire d'une privation de vaccins
pour ses troupes, au moins dans l'immédiat ? Ce ne serait pas la première
fois qu'une petite vendetta s'exerce au sommet de l'État.
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Il
faut que ce gouvernement et surtout nos dirigeants cessent (enfin) de se moquer
des français, car cela devient insupportable !?
Car
par exemple dans une entreprise quand ses patrons deviennent incompétents voire
pires, les salariés, les actionnaires peuvent se débarrasser de ceux-ci !
Mais
dans cette V eme république pseudo monarchique avec un président indéboulonnable
qui se prend pour un pseudo monarque à qui on a donné trop de pouvoir, car élu par le bon peuple
gogo n’a fait aucun progrès depuis 1 an par une indécision et procrastination maladive
et ce malgré qui soit entouré d’une kyrielles de scientifiques émérites à
titres ronflants et d’un gouvernement de politiciens bornés nommés par lui-même
inféodés à sa botte d’une incompétence au-dessus de la moyenne pilotés par son
valet de 1er ministre qui a peur des piqures..!
Car
la vaccination de masse refusée au début devient primordiale selon le ministre de la santé bon chic bon genre Veran avec la création de « vaccinodromes »
et qui change d’opinion au gré des évènements !
Car
là pour notre gouvernement et nos dirigeants ils ne sont plus au pied du mur,
car il vient de leur tomber dessus !
D’ailleurs
certains ministres ont déjà été touché par le virus et hospitalisés mais, c’est
marginal, car la contamination des français, elle continue d’augmenter, seul
point à retenir (encore une fois merci à eux pour la gestion lamentable de cette
crise sanitaire « il faut bien appeler un chat un chat » au lieu de
parler pour ne rien dire comme le fait cet exécutif de nuls !)
Jdeclef
23/03/2021 10h42
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