CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
jeudi 4 mars 2021
Il semble que la classe politique de tous bords depuis 40 ans déçoit les français !?
Confiance,
espoir, dégoût… Les émotions des Français face à leurs politiques
SONDAGE.
Viavoice et la Fondation Jean-Jaurès créent pour « Le Point » le premier
baromètre émotionnel et de la confiance politique des Français.
Demain
viendraient de nouvelles années folles, comme après les guerres. De nous
émanerait déjà une furieuse envie de vivre, d'en découdre, de se venger d'une
année perdue. Et pourtant, rien de ce que nous vivons n'est comparable à une
guerre, et la société actuelle n'est plus celle d'hier. Alors, les années
folles sont-elles pour demain ? Le baromètre France émotions Viavoice-Fondation
Jean-Jaurès-Le
Point et le baromètre de la confiance politique interrogent sur
l'évidence et les ressorts de cet avenir.
« Bonjour tristesse », ou la convergence des amertumes
Première infirmation : loin de couver sous les contraintes
sanitaires une puissante pulsion de vie, la France est dominée par un imposant
sentiment de tristesse . « Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent,
j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. » La
phrase de Françoise Sagan dans Bonjour tristesse reflète les émotions actuelles : les
Français déclarent en priorité éprouver (baromètre France émotions) de la « tristesse »
(46 %), puis de la « colère » (38 %), et de la « peur »
(36 %).
Cette tristesse viendra compromettre nos capacités de rebond, car
on ne dépasse pas une mélancolie comme on sort d'une saine colère ou d'une
grande joie. Comment s'en affranchir ? Cette tristesse serait-elle éphémère ?
Loin de là, une convergence inédite et solide des amertumes
prévaut. À la tristesse française liée à la peur du déclassement et à la
défiance envers l'avenir (baromètre de la confiance politique) s'est ajoutée
celle induite par la pandémie et ses gestes barrières. La dégradation des
relations sociales constitue un troisième facteur de tristesse : au sujet de
leur vie sociale pendant le confinement, les Français citent prioritairement l'« ennui »
(38 %), 32 % la «
tristesse », 20 % le « désespoir » (baromètre France émotions). Et le tout
est conforté par un désenchantement lié à la manière dont l'exécutif gère la
pandémie.
Beaucoup semblent estimer que cette crise meurtrira pour longtemps
la spontanéité, l'insouciance et la liberté, en raison d'un principe de
précaution durable et d'une anxiété vis-à-vis d'autrui. Se dessine un avenir
moins enjoué, éprouvé par une altération durable de nos comportements sociaux.
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