samedi 6 mars 2021

J.L.MELENCHON est un nanti qui s'ignore à l'abri du besoin et hypocrite !

 

Le monde merveilleux de Jean-Luc Mélenchon

ANALYSE. Le dirigeant de La France insoumise promet d’épargner les Français en faisant avaler la dette publique et privée par la BCE et payer les riches.

Que tout paraît facile, avec Jean-Luc Mélenchon ! Dans le magazine Challenges, le leader de La France insoumise a livré la recette miracle de son programme économique pour sortir de ce qui est sans doute la plus grave crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle peut être résumée très simplement : la Banque centrale européenne (BCE) et les riches payeront !

C'est aussi simple que ça. Pour tous les autres, l'ordonnance du docteur Mélenchon est garantie sans douleur, puisqu'il suffit de faire marcher la planche à billets électroniques et de prendre l'argent là où il est, en taxant les très riches, jusqu'à 90 %.

Commençons par la Banque centrale européenne. Jean-Luc Mélenchon veut lui faire effacer la dette française qu'elle détient dans ses comptes. Et hop, voilà « 20 % » de la dette publique du pays rayée d'un trait de plume. Qu'importe que ce soit la Banque de France, qui appartient à 100 % à l'État français, qui ait racheté cette dette…

Le seul risque, que j’assume, est de voir l’inflation progresser en Europe d’un ou deux points

Mais là où cela devient encore plus rocambolesque, c'est quand Jean-Luc Mélenchon explique qu'il compte encore tendre sa sébile à l'institution de Francfort, censée être indépendante, cette fois pour lui demander d'éponger aussi les dettes des entreprises et des ménages ! Pourquoi se contenter de la dette publique après tout ? « Je préconise, explique le docteur Mélenchon, l'instauration d'une caisse de défaisance de ces dettes privées. Elles seraient absorbées par les banques privées et rachetées par la BCE. »

Comment la France a géré son endettement au cours de l'Histoire

Le candidat à la présidentielle a visiblement révisé son cours de théorie monétaire moderne (MTT). Car, pour lui, aucun problème à faire marcher la planche à billets. « La BCE émet autant de monnaie qu'elle veut, elle peut donc geler cette dette sans que personne soit floué. Le seul risque, que j'assume, est de voir l'inflation progresser en Europe d'un ou deux points si tous les pays en font autant. »

Ou bien on change de méthode ou bien la France désobéira.

À ce stade, on se demande comment diable Jean-Luc Mélenchon va faire pour jeter unilatéralement à la poubelle toutes les règles qui sous-tendent la zone euro. Mais au leader de La France insoumise, rien n'est impossible. Il lui suffira de faire du chantage. « Je veux envoyer un message : ou bien on change de méthode ou bien la France désobéira. La Grèce, c'est 2 % de l'économie européenne, la France, c'est 18 %. Nous sommes un grand pays, une grande puissance encore pour un certain temps ! Qui s'y frotterait s'y piquerait ! Ça n'a rien d'agressif de dire à un Allemand que nous ne pouvons plus continuer comme ça. » Autant dire que Jean-Luc Mélenchon est prêt à jouer à la roulette russe l'avenir de l'euro.

N'avait-il pas mis une sourdine à sa critique de l'euro depuis 2012 ? En réalité, c'était purement tactique, avoue-t-il entre les lignes : « Face au désastre en cours, je ne veux pas rajouter au chaos. » En réalité, pour Mélenchon, l'euro et l'Union européenne sont les seuls responsables du déclin industriel de la France. Sa « surévaluation a permis à l'Allemagne de s'imposer comme la puissance économique dominante en vendant ses voitures et ses machines-outils. Elle nous a déclassés parce que nous ne sommes pas capables d'affronter le marché mondial sur nos productions intermédiaires. » Il y a donc quelque chose de paradoxal à le voir aujourd'hui compter sur la crédibilité de la BCE pour régler tous les problèmes économiques de la France…

Le débat sur l'annulation de la dette ravivé par la remontée des taux

Quant à l'Union européenne, elle est allègrement piétinée. « Ce machin s'est couvert de honte dans ces événements [la crise sanitaire, NDLR], incapable de décrire ce qu'était un processus de confinement, incapable d'établir une coopération sanitaire planifiée dans toute l'Europe, incapable de reconnaître ses erreurs monstrueuses sur la gestion des hôpitaux publics, incapable de gérer la production de vaccin et l'approvisionnement de nos pays. C'est l'Europe qui est responsable de tout ça, c'est l'Europe qui a sur la conscience les morts du Covid et des maladies qui n'ont pas pu être détectées ni traitées à temps », nous explique le bon docteur Mélenchon.

Plus souverainiste que moi, tu meurs !

Les coronaprofiteurs soumis à une taxation exceptionnelle

Il en arrive à un point tel qu'on se demande pourquoi il n'assume pas une sortie de l'euro et de l'Union. Ce serait plus cohérent, mais peut-être pas payant sur le plan électoral… D'autant qu'il se permet au passage d'insulter – non sans quelques raisons de fond – les Pays-Bas, le Luxembourg « et d'autres », en les qualifiant de « pays voyous » parce qu'ils autorisent la « fraude fiscale » des grandes entreprises.

Une fois installée cette ambiance probablement très favorable à la confiance – essentielle, en économie –, Jean-Luc Mélenchon promet d'augmenter l'impôt sur le revenu, avec une dernière tranche à 90 %. Il reprend ici les préconisations de Thomas Piketty. Selon lui, tous les Français sous 4 000 euros par mois y gagneront.

« Les coronaprofiteurs : la tech, le e-commerce, tous ceux qui se sont enrichis pendant la crise » subiront, eux, une taxation « exceptionnelle ». Et alors que l'OCDE pourrait enfin trouver dans les prochains mois un accord international très difficile à accoucher pour mieux taxer les multinationales, Jean-Luc Mélenchon promet de le remettre en cause à lui tout seul en instaurant un nouvel impôt « universel » sur les entreprises afin qu'Amazon paye à la France « ce qu'il nous doit et pas ce qu'il a envie de nous donner ».

Un secteur privé protégé de la concurrence déloyale et de l’international

Des représailles commerciales ou fiscales, Jean-Luc Mélenchon semble ne pas se soucier, même s'il promet « un secteur privé protégé de la concurrence déloyale et de l'international » à côté du « secteur public planifié », qu'il compte bien édifier. Encore une entorse aux règles commerciales de l'Union européenne, dont le visage serait décidément bouleversé. Cette politique serait de surcroît inflationniste, puisqu'il s'agit précisément de produire en France, ce qui suppose des prix plus élevés. C'est pourtant la limite qu'a lui-même fixée Jean-Luc Mélenchon à la création monétaire massive qu'il propose…

Bref, si son plan B de sortie de l'Union européenne et de l'euro de 2012 a été mis en sourdine, il pourrait bien ressortir dès son entrée à l'Élysée. L'ordonnance pourrait alors se traduire par une pilule amère.

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Qui peut promettre tout et n'importe quoi pour essayer d'être élu à la présidence de la république, il ne manquera jamais d'air !?

Qu'il ne pourra tenir en bonne politique politicienne éculée de prétendants à la fonction suprême, ce vieil aboyeur de foire usé inutile comme d'autres que l'on doit supporter dans cette ancienne classe politique dont on n’arrive pas à se débarrasser!?

Car certains français lambda aiment les harangueurs ou tribuns qui déblatèrent devant des foules de gogos qui s'y laissent prendre, car celui qui parle le plus fort donne une impression de force et tout savoir (mais éphémère, car qu'en ont les voient à l'œuvre après on est vite déçus !)

Et cela touche tous les courants politiques extrême gauche/droite ou classique !

N.Sarkozy était aussi un champion du grand spectacle à l'américaine (qu'il risque de devoir justifier dans un prochain procès  pour frais de campagne dépassé) mais lui dit ne plus faire de politique, reste encore F. Hollande qui n'avait pas été en reste lors de son élection !

Ce qui est désespérant, c'est qu'il reste des kyrielles d'électeurs français pour se laisser prendre à ces cinémas préélectoraux comme aux sondages dont les médias nous abreuvent !

Et ce malgré la situation du pays et des français de par ces crises sanitaires et économiques !

Ces politiciens professionnels sont incurables, mais les français, aussi, de Gaulle disait bien qu'ils étaient de veaux (lui au moins, il les connaissait !)

Jdeclef 06/03/2021 14h23


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