lundi 22 mars 2021

Rectifions le titre : E.MACRON n'invente rien, çà c'est la réalité, il subit !

 

Demorand – Et Macron inventa le confinement « en même temps »

CHRONIQUE. Le troisième confinement porte son lot de nouvelles règles. Malheureusement, il passe à côté de l’essentiel : les écoles et le bureau.

Cette fois-ci, personne ne pourra affirmer que les épidémiologistes se sont trompés. Conformément à leurs prédictions courant janvier, l'épidémie est repartie de plus belle avec la montée en puissance du variant anglais, qui fait des ravages ces dernières semaines. Ce variant du Sars-CoV-2 dessine une image radicalement différente de son aîné. Il se confirme qu'il est beaucoup plus contagieux, plus létal, mais aussi qu'il frappe désormais une classe d'âge jusqu'ici relativement épargnée par le virus : les moins de 65 ans ainsi que les enfants. Une étude parue en prépublication dans Nature confirme nos prévisions pessimistes : le variant anglais serait responsable d'une augmentation de la mortalité de 61 %, et augmente le risque de décès chez les hommes âgés de 55 à 69 ans (de 0,6 % à 0,9 %).

Les réactions des médecins et des épidémiologistes furent relativement sceptiques à la suite de la présentation des nouvelles règles par le Premier ministre Jean Castex jeudi dernier. L'épidémiologiste et ancien directeur général de la Santé William Dab a ainsi déclaré sur BFM TV : « On peut peut-être la freiner un petit peu, mais la situation épidémiologique ne va pas s'arranger rapidement avec les mesures prises. Il y a un décalage entre la gravité de la situation épidémiologique et la réalité des mesures adoptées. » Dont acte.

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Tous dehors

Si les spécialistes donnent un bon point au gouvernement qui encourage les activités en extérieur, ils sont nombreux à regretter que les leçons ne soient pas tirées de la connaissance des circonstances de contamination que nous avons acquise depuis un an maintenant. L'Institut Pasteur a publié début mars les conclusions de son étude ComCor qui a entrepris d'analyser les circonstances de contamination de 77 208 personnes atteintes d'une infection aiguë au Sars-CoV-2.

Cette analyse qui s'est étalée sur quatre mois, du 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021, nous apporte de précieux enseignements sur les conditions de diffusion du virus. On y apprend ainsi que seules 5 % des contaminations ont lieu à l'extérieur contre 80 % à l'intérieur fenêtres fermées et 15 % à l'intérieur fenêtres ouvertes (ce qui a son importance). Malheureusement, il semble illusoire d'espérer freiner la diffusion du variant anglais uniquement en mettant tout le monde dehors. Des dispositions régissant les activités à l'intérieur, qui représentent 95 % des contaminations, sont étonnamment manquantes dans les nouvelles mesures annoncées par Jean Castex.

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Le rapport de l'Institut Pasteur révèle qu'avoir un enfant scolarisé représente un sur-risque d'infection pour les adultes de 27 % pour le collège et de 29 % pour le lycée. Une mention particulière sur les écoles primaires qui, selon ce rapport, ne seraient pas associées à un sur-risque pour les adultes. La montée en puissance du variant anglais rend probablement obsolète cette affirmation, rappelons que l'étude a été réalisée avant qu'il ne devienne majoritaire en France. Désormais, le taux d'incidence chez les enfants n'échappe plus à la déferlante du nouveau variant, et il y a fort à parier que l'école est plus que jamais un siège de clusters qui diffusent ensuite le virus dans les familles.

Les écoles, nerf de la guerre

Ainsi, en Belgique, 50 % des hospitalisations en réanimation concernent des moins de 48 ans, le Premier ministre belge n'hésite pas à affirmer qu'il s'agit de parents d'enfants scolarisés. Dans une conférence de presse qui s'est tenue le 19 mars, il a ainsi déclaré : « Les analyses montrent que les écoles sont aujourd'hui l'une des nombreuses sources de contamination. Les enfants et adolescents rencontrent le virus à l'école et le diffusent à la maison. Si leurs parents ne télétravaillent pas, ils transportent le virus sur leur lieu de travail et contaminent leurs collègues. » Cette logique de la diffusion du virus est soutenue par les conclusions de l'étude ComCor de l'Institut Pasteur et se confronte violemment à l'absence, plus que regrettable, de mesures d'anticipation dans les établissements scolaires et dans les bureaux.

Les publications scientifiques ne manquent pourtant pas et sont légion sur le sujet des écoles, comme cet article paru dans le Lancet qui énonce un certain nombre de propositions afin de lutter contre la diffusion du Sars-CoV-2 dans les écoles. Les écoles et les bureaux ont en commun de voir des groupes d'individus évoluer plusieurs heures durant dans des espaces plutôt fermés, et de partager des repas le midi sans masques. Les mesures à adopter sont donc les mêmes dans les bureaux que dans les écoles, et doivent s'atteler à mieux ventiler ces espaces clos, comme nous le révèle cette publication parue chez Elsevier le 15 mars dernier. Les auteurs ont analysé l'exposition relative de 20 personnes évoluant dans une même pièce durant 8 heures. Leurs conclusions sont sans appel, la ventilation, la filtration par le port du masque et l'utilisation de purificateurs sont la clé de la réduction du risque de diffusion communautaire.

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Chez nous, le précieux collectif Du côté de la science, qui réunit médecins, scientifiques et chercheurs, a émis des propositions afin de repenser l'organisation des écoles et un certain nombre d'entre elles seraient relativement simples à mettre en œuvre. L'aération étant le nerf de la guerre, un suivi par relevé du taux de CO2 permettrait de réguler efficacement le renouvellement de l'air dans les classes. Cette mesure s'appliquerait avec d'autant plus de pertinence dans les cantines scolaires où le risque de transmission se retrouve accru sans le port du masque. Ces mêmes mesures devraient pouvoir s'appliquer dans les bureaux où la mesure du taux de CO2 est tout aussi indispensable que dans les salles de classe.

L'étude de l'Institut Pasteur l'atteste, si 95 % des contaminations ont lieu à l'intérieur, seulement 15 % surviennent dans des espaces clos bien ventilés. L'installation de purificateurs d'air, bien que plus compliquée à mettre en œuvre dans des délais serrés, devrait être aussi étudiée. Outre la ventilation des salles de classe et des bureaux, c'est toute l'organisation des déplacements qu'il faudrait repenser. S'il tient à cœur au président de la République de laisser les écoles ouvertes, il est urgent de mettre en place des protocoles stricts afin de limiter au maximum la diffusion du Sars-CoV-2 dans les écoles au risque d'éprouver les pires difficultés à freiner la diffusion du virus. Inciter les Français à sortir, c'est bien, sécuriser leur quotidien à l'intérieur aurait été encore mieux.

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Et ne parlons pas de « NOS » dirigeants, car c’est lui qui décide de tout, sauf que justement, il a un défaut, il tergiverse et procrastine !

Être un chef d’état c’est diriger, décider, voire anticiper, ce qu’il ne sait pas faire, avec rigueur, même s’il peut se tromper, car nul n’est à l’abri d’une erreur, mais comme il n’arrive pas à prendre des décisions fermes, il fait forcément plus d’erreurs !

Surtout qu’il s’entoure surement de trop de conseillers politiques divers avec en plus ceux scientifiques émérites une véritable kyrielle hyper nombreux au point que l’on ne puisse comprendre qu’ils n’aient pas encore réussi à stopper cette Covid et ces multiples virus variants, mais difficilement d’accords entre eux divisés par leurs égos démesurés qui se transforment en discours soulant sans efficacité depuis 1 an au fil de la progression de la pandémie qui elle se porte bien !

Donc Mr MACRON en est réduit à consulter les statistiques qu’on lui diffuse mauvaises bien sur ou on comptabilise comme des petits comptables depuis le début les décès plus de 92000 et qui touche maintenant les plus jeunes logiquement puisque on n’a pu protéger à ce jour tous les français en faisant soi-disant un tri chez les plus faibles...

Pour en revenir à nos présidents on critiquait HOLLANDE qui a jeté l’éponge avant la fin tout aussi manquant de décision, mais qui a bien profité, en bon politicien malin rodé, mais E.MACRON lui a hérité de cette crise sanitaire et économique, il a voulu la place, mais dans tous ces cas de présidences, c’est les français qui paient leurs incompétences, il faut enfin qu’ils le comprennent, car c’est eux qui les mettent au pouvoir !?

Jdeclef 22/03/2021 14h13


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