Covid-19 :
la macronie piégée dans un « jour sans fin »
Un an
après le premier confinement, la lassitude gagne le camp du
président alors que se profilent de nouvelles mesures de
restrictions en Île-de-France.
Je ne fais que revivre le même jour. Encore et
encore… », se lamente Bill Murray, alias Phil Connors, présentateur météo
narcissique et acariâtre coincé dans une bourgade de Pennsylvanie pour suivre
le « jour de la marmotte » dans Un jour sans fin, la comédie de Harold Ramis. Entre une
troisième vague de contaminations qui n'en finit pas de monter, un nouveau
projet de fermeture de l'Île-de-France et une campagne vaccinale en danger,
l'exécutif a le sentiment déprimant, un an après le premier confinement, d'être
piégé dans un mauvais remake de ce film des années 1990 dont le
héros, confiné dans une faille spatio-temporelle, est condamné à revivre indéfiniment
la même journée. « Eh bien, moi, je crois que la dépression vous
guette ! » lance un agent de police à Connors, le trouvant dans
un état d'affliction avancée.
Des répliques d'une âpre ironie que ne
renierait pas la macronie. Laquelle se laisse aller à quelques états d'âme un
an après le début de la « guerre » au virus. « Rien ne nous sera
épargné. À chaque journée sa merde ! » se désespère un
conseiller du pouvoir. « Et bientôt, on va nous servir les 100 000
morts », appréhende un Marcheur. « Un jour sans fin, épisode 8 », soupire un proche d'Emmanuel
Macron, résigné.
Coignard – Confinement : un an déjà !
Un « confinement
aménagé » ?
Le chef de l'État en personne a livré
ce lundi cet aveu édifiant, en marge d'un déplacement à Montauban (Tarn),
largement pollué par la suspension à titre de précaution du vaccin
AstraZeneca : tout Jupiter qu'il soit, il n'a plus le contrôle des
horloges. « Le maître du temps, c'est le virus, malheureusement », a
admis le président, qui promettait aux Français il y a un peu moins d'un an, le
13 avril exactement, le « retour des jours heureux ».
Le voilà aujourd'hui qui prépare les
esprits des Franciliens à de nouvelles mesures de quarantaine, à l'issue d'un
énième conseil de défense sanitaire – on ne les compte plus. Ce mardi soir, un
an pile après l'allocution solennelle durant laquelle Emmanuel Macron avait
annoncé le premier confinement du pays – sans jamais prononcer le mot –, c'est Jean
Castex qui laissait entrevoir sur BFM un reconfinement de l'Île-de-France
– toujours sans prononcer le mot – en évoquant des « dispositions » à
venir pour la région capitale. Et ce, sur le modèle des confinements du
week-end déjà mis en œuvre sur le littoral niçois, dans le Dunkerquois et
le Pas-de-Calais.
Coignard – Confinement : le mot interdit
Tous les indicateurs ont viré au rouge vif en
région parisienne en début de semaine : un taux d'incidence
de 418 cas pour 100 000 habitants, quand le seuil d'alerte
maximale est fixé par les autorités sanitaires à 250 ; et des services de
réanimation à plus de 100 % de saturation. Difficile dès lors de justifier
une différence de traitement avec le nord et le sud du pays. « On pourrait
imaginer un confinement aménagé, avec des plages horaires un peu plus larges et
un kilométrage plus important que cet automne pour sortir », esquisse un
macroniste. Prudence ! Le président, qui déteste les fuites et traque les
bavards au sein de l'appareil d'État, a la dernière main sur cet arbitrage.
Il
joue son quinquennat !Un fidèle d’Emmanuel Macron
La décision de la France de suspendre
la molécule du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, en attendant la
décision jeudi des autorités médicales européennes, va-t-elle précipiter
un reconfinement de l'Île-de-France ? Jusqu'alors, la montée en
charge de la vaccination, si poussive soit-elle, avait justifié que ses
12 millions d'habitants ne soient pas placés à l'isolement. « Ça aura
forcément des conséquences directes. Macron espérait se faufiler dans un trou
de souris, mais il a disparu », souffle un fidèle, qui redoute l'impact de
cette suspension dans l'opinion : « C'est une catastrophe, on va
foutre en l'air la campagne de vaccination. Il joue son quinquennat ! »
Vaccin AstraZeneca : pourquoi le
suspendre ?
Au sein de la majorité, beaucoup s'avouent
interdits devant le choix de Paris d'emboîter le pas à Berlin. « Les
Français qui veulent se faire vacciner sont en colère, et les complotistes
voient leurs théories confortées. On navigue à vue ! Dimanche, le Premier
ministre assurait que tout allait bien avec AstraZeneca, et le lendemain
le président annonce qu'il le suspend », tonne un cadre de LREM.
Et d'enchaîner, dépité : « Autant la décision de ne pas reconfiner le
pays fin janvier était la bonne, autant la décision de suspendre le vaccin est
une grosse connerie ! »
« C'est la galère »
Tous craignent que cette pause,
fût-elle très temporaire, ne nourrisse la défiance contre ce vaccin en
particulier. Un doute déjà alimenté par le président lui-même, lorsqu'il
avait estimé fin janvier, sans éléments tangibles, qu'il était
« quasi inefficace » pour les plus de 65 ans, avant de se
raviser au vu des données scientifiques rassurantes. « Potentiellement,
plus personne ne voudra se faire vacciner avec AstraZeneca, c'est la
galère », redoute un cadre de la majorité.
Lors du petit déjeuner des
responsables de LREM et du MoDem à Matignon ce mardi, le président de
l'Assemblée Richard Ferrand a donc suggéré une piste : élargir le public
cible de ce vaccin, de façon à le distribuer à des personnes qui n'ont pas de
préventions à son propos. En clair : vacciner ceux qui le souhaitent.
« Le Premier ministre ne s'est pas montré fermé à l'idée », glissent
des participants. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Jean Castex a
assuré lors de cette réunion que l'objectif des 10 millions de Français
vaccinés mi-avril restait à ses yeux tenable. À titre d'exemplarité, lui-même
se fera injecter l'AstraZeneca dès l'accord des autorités européennes de santé.
Si Paris se veut raisonnablement confiant sur ce feu vert, tous frémissent
au sommet de l'État à l'idée du scénario inverse. Et remâchent peut-être cette
autre réplique culte de Bill Murray dans Un jour sans fin : « En voilà une, de
prévision : ce sera un hiver froid, ce sera un hiver gris et ce sera un
hiver long. Vous en avez pour toute votre vie. »
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
C'était
un nouvel homme politique que les français ne connaissaient pas ou peu, alors, ils
l’ont élu !?
Comme
d’habitude qui promettait monts et merveilles en plus ce qui ne changeait pas par
rapports à ses prédécesseurs avec une kyrielle de réformes à marche forcées et
qui parlait bien, avec des discours alambiqués !
Mais un jour de 1er mai 2018 un
certain Alexandre Benalla, chargé de mission, coordinateur de différents services lors des déplacements
officiels et privés du président de la
République, Emmanuel Macron est accusé d'avoir usurpé la fonction de policier,
interpellé et violenté un couple de personnes qui a lancé des projectiles sur
des CRS suivront d’autres affaires
douteuses liées à ce personnage toujours en cours en action judiciaire écornant
la confiance des français pour leur président par cet épisode rocambolesque
touchant indirectement le président!
Après de multiples
manifestations sociales suites aux réformes initiées par le gouvernement marconien
se sont enchaînées jusqu’ à celle des gilets jaunes du 17/112018 jusqu’au
08/02/2020 avec celle contre la réforme des retraites !
Ensuite on est arrivé
très vite vers le début de la pandémie le 29/2/2020 avec les premières restrictions
et le 17/3/2020 le 1er confinement seule décision d’E.MACRON rapide et utile
qui lui a fait croire avoir gagné la bataille contre le covid 19 !?
Ce qui lui a fait enchainer
par la suite de multiples erreurs déplorables, de gestion de cette crise sanitaire et économique, ou il s’est
noyé jusqu’à maintenant, ce n’est qu’un petit résumé de son quinquennat chaotique
en cours !
Et ce n’est pas fini,
donc résumons, ce n’est pas la « macronie » qui est piégée c’est
lui notre monarque sans couronne, il ne risque que sa réélection, on n’exécute
plus les rois sans couronne, comme pendant notre révolution en 1793, on est
devenu plus civilisé et il est intouchable !?
Jdeclef 18/03/2021 14h26LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire