Reconfiner
l’Île-de-France ? Le dilemme d’Emmanuel Macron
Le
président veut tout faire pour éviter un reconfinement de la région parisienne.
Mais la hausse du nombre de patients en réa l’oblige à se préparer à cette
éventualité.
Paris
et sa région sont-ils arrivés à un dangereux point de bascule ? « On
se donne encore quelques jours pour voir comment évoluent les chiffres,
et si ça continue à se dégrader, il va falloir passer à l'action »,
indique une source au sommet de l'État. Si Emmanuel Macron veut agir jusqu'au
bout pour éviter d'avoir à « remettre la cloche » sur l'Île-de-France
et ses 12 millions d'habitants, l'inquiétante progression des entrées
dans les services de réanimation hospitaliers depuis le début de la
semaine dans la région capitale contraint l'exécutif à se préparer à un
possible reconfinement, plus ou moins strict. De source officielle, on précise
qu'il n'y aura pas de conseil de défense avant mercredi prochain à l'Elysée,
seul cénacle habilité à prendre éventuellement cette décision.
Ce 10 mars, 1 056 personnes se trouvaient en réanimation
dans la région, soit un niveau de tension de 92,1 %. Ce qui signifie que
les patients atteints du Covid-19 occupent presque la totalité des lits
disponibles. Ces chiffres se rapprochent dangereusement du pic de la deuxième
vague (1 138 patients en urgence vitale le 12 novembre) et la journée
de mardi a fait l'effet d'une douche froide, marquée par une soudaine flambée
des admissions en « réa ». Pour faire face, le gouvernement
compte activer plusieurs leviers, évoqués ce mercredi en conseil de défense à
l'Élysée : des transferts de malades vers d'autres régions moins touchées ;
la mobilisation des lits de soins intensifs des cliniques privées ; et des
déprogrammations d'opérations non urgentes, avec les conséquences sanitaires
potentiellement gravissimes que cela peut impliquer pour des pathologies de
type cancer. « Vous imaginez l'impact des images d'évacuations sanitaires
au JT alors qu'on sera pile à un an du premier confinement le
17 mars ? » frémit un macroniste. Mais le président a passé
la consigne : il faut tout tenter pour éviter de refermer. Il
compte sur la montée en charge de la vaccination en particulier, freinée
toutefois par le nombre insuffisant de doses à ce stade.
Vaccination, les sept péchés capitaux
français
L'impact économique d'une telle mesure est un frein puissant pour
l'exécutif. L'Île-de-France représente à elle seule un tiers du PIB du pays.
Reste que le scénario d'un confinement de la région est sur la table. « Il
y a deux hypothèses : un confinement du week-end, comme dans le Sud et le
Nord. Et un confinement plus strict, a priori sans fermeture des écoles »,
dévoile une source. C'est Emmanuel Macron, réticent, qui arbitrera au vu
des chiffres des prochains jours.
Une flambée de patients jeunes
Une donnée inquiète au plus haut point au sommet de l'État :
des patients plus jeunes se retrouvent dans les services de réanimation, sans
signaux avant-coureurs. « Il n'y a plus de corrélation entre le taux
d'incidence, qui est plat, et l'explosion des réas, avec des gens
de 40 à 60 ans touchés, sans qu'on sache pourquoi »,
décrypte un macroniste. Explications avancées, sans certitude : le variant
britannique pourrait provoquer des formes graves chez des patients plus
jeunes ; et le télétravail ne serait pas poussé au maximum, comme tendent
à le montrer les chiffres de fréquentation des transports en Île-de-France.
Parallèlement, la mortalité des plus âgés fléchit, sous l'effet probable
de la vaccination.
Michèle Cotta – Covid-19 : une
année en enfer
Les autorités sanitaires de la région poussent fortement dans le
sens de mesures strictes, alarmées du niveau de saturation du système
hospitalier. Lorsque le patron de l'agence régionale de Santé Aurélien
Rousseau, le préfet de région Marc Guillaume et le préfet de police Didier
Lallement lui avaient détaillé, il y a dix jours, leur plan de confinement du
week-end pour l'Île-de-France – finalement écarté –, la présidente de la région
Valérie Pécresse leur avait fait savoir qu'elle ne s'y opposerait pas, sous
réserve que les mesures soient proportionnées et les secteurs touchés
accompagnés. Ce mardi, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon
assurait que le confinement de la région « n'était pas d'actualité »,
tout en précisant : « Cette mesure de dernier recours serait proposée
[…] si nous avions l'impression que l'hôpital ne pouvait pas tenir et que
nous étions en face d'un risque majeur de ne pouvoir accueillir les malades
graves à l'hôpital. » Un élu francilien s'avoue un peu résigné :
« On a toujours su que la date du 15 mars était très compliquée,
parce que ça équivaut à quinze jours après les retours de vacances.
Jusqu'à avril, ça va être très difficile. Il va falloir tenir le mois de
mars… »
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Ses indécisions ou mauvais choix patents qu'il
enchaine et pas seulement à cause de ces crises sanitaires et économiques !
Car il n'a pas pris (encore) la mesure de sa
fonction de décider puisque cette V eme république et le peuple qui lui a donné
ce pouvoir !
Se prenant, ce petit bourgeois parvenu pour un
pseudo monarque sans couronne mais indécisif, qui quand il se trouve au pied du
mur est perdu, et a beaucoup de mal à se prononcer en faisant trainer ses
directives, car seul lui peut les prendre, en espérant que la situation sanitaire
s’améliore par miracle !?
Car en plus, il s’est entouré sous ses 2 gouvernements
de collaborateurs médiocres pas à la hauteur de leur tâche, car ne faisant que
de la mauvaise politique même chez les scientifiques, au lieu de s’attacher à
lutter contre cette pandémie !
Coté politique, ce président est imprévoyant
depuis le début de son quinquennat avec le summum l’affaire Benalla toujours
pas réglée et surtout ce mouvement des gilets jaunes hors normes de ce l’on connaissait
en termes de manifestations sous ses prédécesseurs !
Notre pays va mal, mais on ne l’a pas forcé à être
président, ce qu’il a fait, car spécialiste de beaux discours prometteurs qui
ont pu aveugler une partie pas majoritaire des français lambda qui croient toujours
à un hypothétique messie ou sauveur depuis des décennies, mais qui est élu par
un système électoral à 2 tours qui met toujours les mêmes en lice !
La priorité d’action pour les français devrait être
leur santé et ce n’est pas le cas, car nos élus ne pensent qu’a 2022 et notre
président fait de même, donc il est responsable de cette gabegie qu’il l’assume !
Jdeclef 12/03/2021 10h01
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