Harcèlement
sexuel : Jean-Vincent Placé condamné
L’ancien
secrétaire d’État a été condamné à 5 000 euros d’amende pour un comportement
et des propos déplacés à l’encontre d’une gendarme.
Éclipsée par la condamnation, le même jour, de Nicolas Sarkozy à un
an de prison ferme pour corruption dans l'affaire des écoutes, l'information
n'avait pas fait de vague. Mais Le Monde la révèle aujourd'hui. L'ancien
secrétaire d'État Jean-Vincent Placé a été condamné le lundi 1er mars
à 5 000 euros d'amende pour des faits de harcèlement
sexuel datant d'octobre 2016.
À l'époque,
comme le rapporte le quotidien, Jean-Vincent Placé est sénateur de l'Essonne et
secrétaire d'État à la Réforme de l'État au sein du gouvernement de Manuel
Valls. Alors qu'il rejoint son logement de fonction dans le 7e
arrondissement de la capitale, il croise une gendarme en poste pour veiller à
la sécurité du bâtiment, qu'il tente d'embrasser sans son consentement.
« Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa », aurait-il glissé
à la gendarme, l'invitant à monter chez lui.
Jean-Vincent
Placé a par la suite présenté ses excuses, la gendarme ayant prévenu sa
hiérarchie. Après une longue hésitation, la victime décide de porter plainte
quelques années plus tard, en 2020. Selon son avocat, cité par Le Monde, la gendarme a été saisie d'une
prise de conscience après une autre affaire, dans laquelle elle était entendue
comme témoin. « Cette histoire a eu un impact
fort, elle a été mal vécue par ma cliente. En tant que femme, et parce que
c'est la négation de l'uniforme et de la fonction », explique Me Claisse.
De son côté,
la défense déclare que « M. Placé a reconnu les
faits et accepté la proposition de peine faite par le procureur de la
République, qui lui semblait juste et raisonnable ». Jean-Vincent Placé a été
condamné, selon Le Monde, dans le cadre d'une comparution
sur reconnaissance de culpabilité, procédure qui « garantit une certaine
confidentialité ». L'ancien secrétaire d'État a également versé
2 000 euros de dommages et intérêts à la victime, pour le préjudice
moral.
Jean-Vincent Placé condamné à 3 mois de prison
avec sursis
En
septembre 2018, Jean-Vincent Placé avait été condamné à trois mois de
prison avec sursis et 1 000 euros d'amende pour violences et outrages
dans une autre affaire, lors d'une soirée alcoolisée et très mouvementée à Paris
en avril. L'ancien sénateur écologiste avait été interpellé ivre à la sortie
d'un bar du 6e arrondissement parisien, dont il venait d'être
expulsé par un videur après un incident avec une cliente. Il se trouvait avec
un ami sénateur, qui lui n'avait pas été mis en cause, et présentait une
alcoolémie de 1,16 g par litre de sang. Il a été condamné pour des
violences contre la cliente, une étudiante de 20 ans, ainsi que pour
outrages à agent. « Espèce de tocards, vous ne savez pas qui je
suis ! » avait-il notamment lancé aux policiers qui étaient
intervenus.
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Ancien
secrétaire d'État sous le gouvernement Valls en plus sénateur déjà condamné
dans d'autres affaires profitant de ces immunités parlementaires !?
Que
l'on ne dise pas qu'il n'y a pas des privilèges multiples pour ce type de
personnages élus comme un logement de fonction dans le 7eme arrondissement chic
de PARIS dignes de l'ancien régime qui profitent à ses élus de tous bords de
cette V eme république faite pour eux !
Les
français qui votent si mal sont niais et gogos en les élisant que c'est
pitoyable !
Vive
cette France ou il faudrait encore faire un grand ménage dans toute la classe
politique de notre République qu'on dit bananière, ce qui est un doux euphémisme
!
Désespérant
monde politique français !
Jdeclef
15/03/2021 16h46
Dire des vérités n'est toujours pas apprécié par les modérateurs du point qui censurent arbitrairement en refusant les réalités et protégeant des individus qui ne le méritent pas et surtout profitent des français qui les ont élus ce qui ne sert à rien car la liberté d'expression existe encore dans notre pays heureusement inscrite dans notre constitution et c'est le bien le plus précieux des français lambda !
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