Reconfinement :
quel lapin Macron va-t-il sortir du chapeau ?
COULISSES.
Deux lignes s’affrontent au sein de l’exécutif sur l’ampleur des nouvelles
mesures à venir dans les 20 départements placés sous surveillance.
Sur le papier, tout est fin prêt. Ce lundi, en visioconférence avec
Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, le patron de l'Agence régionale de santé
d'Île-de-France Aurélien Rousseau, le préfet de région Marc Guillaume et le
préfet de police Didier Lallement ont exposé leur plan pour instituer un
confinement du week-end à l'échelle de la région, ainsi que dans les
départements voisins de l'Oise et de l'Eure-et-Loir, soit 13,5 millions
d'habitants, à compter de ce samedi. Si la maire de Paris s'y est frontalement
opposée, la présidente de région a posé des conditions, dont une nette
accélération de la vaccination, une opération massive de tests dans les écoles
ou le maintien de l'ouverture des marchés.
Sur le
papier, donc, tout se passe comme si la décision était actée. Or, c'est Emmanuel
Macron qui va appuyer – ou non – sur le bouton ce mercredi en conseil de
défense et décider s'il renforce les mesures de restrictions dans les vingt
départements placés sous surveillance renforcée. Si un nouveau tour de vis
semble inéluctable au vu de l'aggravation de l'épidémie, reste à savoir quelle
en sera son ampleur. C'est tout le débat au sommet de l'État.
Lapsus
En
coulisses, plusieurs lignes s'affrontent. L'Hôtel Matignon, qui s'appuie sur
les données sanitaires, plaiderait selon plusieurs sources pour un large
confinement du week-end dans les départements concernés (dont le Rhône, la
Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou le Var), en sus du couvre-feu à
18 heures. Lors de sa conférence de presse jeudi dernier, le chef du
gouvernement a fixé plusieurs critères de nature à déclencher de nouvelles
mesures : un taux d'incidence supérieur à 250 cas pour 100 000
habitants, une part de variants excédant 50 % et une quasi-saturation des
services de réanimation. Tous critères largement dépassés en Île-de-France,
notamment. Ce mardi, comme pour préparer les esprits, Jean Castex a évoqué
devant les députés LREM « quelques semaines difficiles » à venir. Un
conseiller proche du Premier ministre glissait même au détour d'une phrase,
dans un lapsus : « Quand on sera reconfinés ce week-end… »
Mais c'est
le président qui décide. « Est-ce qu'il va prendre une solution aussi
binaire ? J'ai un petit doute ! Vingt départements, c'est quand même
un tiers de la France », alerte un conseiller du pouvoir, qui rappelle
qu'Emmanuel Macron a surpris son monde fin janvier en refusant de
reconfiner le pays entier, malgré la pression des médecins et des scientifiques.
Autour du chef de l'État, certains plaident en effet pour une approche très
territorialisée avec des confinements du week-end ciblés à l'échelle d'une
ville ou d'une agglomération, au cas par cas. « Du granulaire »,
expose un proche, qui brandit l'exemple du Nord, où le confinement du week-end
a été décrété la semaine passée dans 17 communes de l'agglomération de
Dunkerque et 40 de la communauté de communes des Hauts de Flandre, et
non sur l'ensemble du département. De même dans les Alpes-Maritimes,
où 63 communes sont concernées, et non les 163. De la haute couture
plutôt que du prêt-à-porter, en somme. « Si on s'aperçoit que les
confinements du week-end fonctionnent à Nice et à Dunkerque, onn'hésitera pas
et on fermera ailleurs pour les deux prochains week-ends. À chaque jour sa
vérité », alerte-t-on toutefois de même source. En clair :
toutes les options restent sur la table.
C’est le retour du STO ! Un élu d’opposition
Les données
sanitaires, si alarmantes soient-elles, ne sont plus l'unique boussole du
président. D'autant que les chiffres qui lui sont transmis font parfois du
yoyo. Dans une trentaine de départements, explique-t-on au sommet de l'État,
les contaminations seraient en baisse, alors même que les variants du
Covid-19 sont en progression, sans explication rationnelle à ce stade. Raison
pour laquelle Macron a commandé une étude sur l'évolution du virus dans tous
les départements sur un mois. Il mise aussi sur une forte montée en puissance
de la vaccination. C'est ce qu'il a voulu signifier en demandant aux Français
de tenir « quatre à six semaines ». À cette date, estime l'Élysée, la
population la plus vulnérable de plus de 80 ans aura été immunisée.
Coignard – Vaccins : la France, patrie du retard
permanent
« Le
retour du STO »
Dans ce
contexte d'incertitude, d'autres facteurs vont peser dans sa décision, à
commencer par la lassitude de la population après un an de libertés rognées. Le
risque qu'un confinement, fût-il partiel, ne soit pas respecté est pris au
sérieux. Lundi, devant les élus franciliens, l'hypothèse d'une interdiction des
manifestations le week-end a été soulevée, pour éviter d'éventuels
débordements. « Le confinement du week-end a un côté très punitif. Ça
revient à expliquer aux gens qu'ils ne sont bons qu'à travailler »,
confesse un conseiller de l'exécutif. « C'est le retour du STO [Service du
travail obligatoire, imposé par l'Allemagne nazie au régime de Vichy,
NDLR] ! » osent même des élus d'opposition. Et comment expliquer
aux Français qu'on les enferme quand le soleil brille, alors qu'on les a
laissés libres fin janvier au pire de la vague de froid ? De ce point de
vue, le passage à l'heure d'été le 28 mars pourrait encore compliquer la donne…
Ultime
élément sérieusement pris en compte : la météo. Au sein du gouvernement,
on ne se cache pas de miser sur un radoucissement des températures à l'approche
du printemps pour faire refluer le nombre de cas, parallèlement à la montée en
charge de la campagne de vaccination. Les signaux s'accumulent, assure-t-on,
d'un impact positif des anticyclones venant radoucir le climat, tandis que
l'humidité constituerait un facteur aggravant. Un macroniste s'esclaffe,
hilare : « À quand Évelyne Dhéliat au conseil
scientifique ? »
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Car il s'agit de la santé des français et quand
depuis le début on n'a pas été capable de gérer correctement cette pandémie par
une cacophonie assourdissante et une incompétence lamentable de nos
gouvernements et ses dirigeants ajouté de nos scientifiques dit émérites !?
Avec la cerise sur le gâteau empoisonné, le
fiasco sur la vaccination de masse ou on continue à attendre les doses de
multiples vaccins existants pourtant assortis à calendrier pas encore définitif
et à une logistique qui tienne la route pour que tous français soient
rapidement vaccinés, ce qui est loin d'être le cas !?
La faute incombe totalement à notre jeune
président indécis parvenu bourgeois d'un autre monde, qui a peur de son ombre !
Incapable de décider et qui ne propose que de
patienter encore ..!?
Les français l'ont élu, ils se sont trompés une
fois de plus, sauf que la crise sanitaire et économique induite est plus grave
et ce président n'est pas la hauteur, ce qui est préjudiciable pour tous les
français !
Il devrait faire comme son prédécesseur
F.HOLLANDE ne pas se représenter et quand on en voit certains politiciens
médiocres déjà sur les rangs pour le remplacer dans cette classe politique dont
il fait partie est incurable, c’est préoccupant !
Le pays qui était encore la 5 eme puissance
mondiale au début de son quinquennat qui régresse et glisse vers le fond et en
queue des démocraties libres riches !
Et cela n'est pas fini à moins d'un miracle qui
ne sera pas de son fait, mais de la seule ténacité des français à ne pas
sombrer !
Jdeclef 03/03/2021 14h19
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