mercredi 3 mars 2021

Faire de la politique politicienne « à celui qui aura raison de confiner ou d'attendre » est une insulte de plus sans nom !?

 

Reconfinement : quel lapin Macron va-t-il sortir du chapeau ?

COULISSES. Deux lignes s’affrontent au sein de l’exécutif sur l’ampleur des nouvelles mesures à venir dans les 20 départements placés sous surveillance.

Sur le papier, tout est fin prêt. Ce lundi, en visioconférence avec Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, le patron de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France Aurélien Rousseau, le préfet de région Marc Guillaume et le préfet de police Didier Lallement ont exposé leur plan pour instituer un confinement du week-end à l'échelle de la région, ainsi que dans les départements voisins de l'Oise et de l'Eure-et-Loir, soit 13,5 millions d'habitants, à compter de ce samedi. Si la maire de Paris s'y est frontalement opposée, la présidente de région a posé des conditions, dont une nette accélération de la vaccination, une opération massive de tests dans les écoles ou le maintien de l'ouverture des marchés.

Sur le papier, donc, tout se passe comme si la décision était actée. Or, c'est Emmanuel Macron qui va appuyer – ou non – sur le bouton ce mercredi en conseil de défense et décider s'il renforce les mesures de restrictions dans les vingt départements placés sous surveillance renforcée. Si un nouveau tour de vis semble inéluctable au vu de l'aggravation de l'épidémie, reste à savoir quelle en sera son ampleur. C'est tout le débat au sommet de l'État.

Lapsus

En coulisses, plusieurs lignes s'affrontent. L'Hôtel Matignon, qui s'appuie sur les données sanitaires, plaiderait selon plusieurs sources pour un large confinement du week-end dans les départements concernés (dont le Rhône, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou le Var), en sus du couvre-feu à 18 heures. Lors de sa conférence de presse jeudi dernier, le chef du gouvernement a fixé plusieurs critères de nature à déclencher de nouvelles mesures : un taux d'incidence supérieur à 250 cas pour 100 000 habitants, une part de variants excédant 50 % et une quasi-saturation des services de réanimation. Tous critères largement dépassés en Île-de-France, notamment. Ce mardi, comme pour préparer les esprits, Jean Castex a évoqué devant les députés LREM « quelques semaines difficiles » à venir. Un conseiller proche du Premier ministre glissait même au détour d'une phrase, dans un lapsus : « Quand on sera reconfinés ce week-end… »

Mais c'est le président qui décide. « Est-ce qu'il va prendre une solution aussi binaire ? J'ai un petit doute ! Vingt départements, c'est quand même un tiers de la France », alerte un conseiller du pouvoir, qui rappelle qu'Emmanuel Macron a surpris son monde fin janvier en refusant de reconfiner le pays entier, malgré la pression des médecins et des scientifiques. Autour du chef de l'État, certains plaident en effet pour une approche très territorialisée avec des confinements du week-end ciblés à l'échelle d'une ville ou d'une agglomération, au cas par cas. « Du granulaire », expose un proche, qui brandit l'exemple du Nord, où le confinement du week-end a été décrété la semaine passée dans 17 communes de l'agglomération de Dunkerque et 40 de la communauté de communes des Hauts de Flandre, et non sur l'ensemble du département. De même dans les Alpes-Maritimes, où 63 communes sont concernées, et non les 163. De la haute couture plutôt que du prêt-à-porter, en somme. « Si on s'aperçoit que les confinements du week-end fonctionnent à Nice et à Dunkerque, onn'hésitera pas et on fermera ailleurs pour les deux prochains week-ends. À chaque jour sa vérité », alerte-t-on toutefois de même source. En clair : toutes les options restent sur la table.

C’est le retour du STO ! Un élu d’opposition

Les données sanitaires, si alarmantes soient-elles, ne sont plus l'unique boussole du président. D'autant que les chiffres qui lui sont transmis font parfois du yoyo. Dans une trentaine de départements, explique-t-on au sommet de l'État, les contaminations seraient en baisse, alors même que les variants du Covid-19 sont en progression, sans explication rationnelle à ce stade. Raison pour laquelle Macron a commandé une étude sur l'évolution du virus dans tous les départements sur un mois. Il mise aussi sur une forte montée en puissance de la vaccination. C'est ce qu'il a voulu signifier en demandant aux Français de tenir « quatre à six semaines ». À cette date, estime l'Élysée, la population la plus vulnérable de plus de 80 ans aura été immunisée.

Coignard – Vaccins : la France, patrie du retard permanent

« Le retour du STO »

Dans ce contexte d'incertitude, d'autres facteurs vont peser dans sa décision, à commencer par la lassitude de la population après un an de libertés rognées. Le risque qu'un confinement, fût-il partiel, ne soit pas respecté est pris au sérieux. Lundi, devant les élus franciliens, l'hypothèse d'une interdiction des manifestations le week-end a été soulevée, pour éviter d'éventuels débordements. « Le confinement du week-end a un côté très punitif. Ça revient à expliquer aux gens qu'ils ne sont bons qu'à travailler », confesse un conseiller de l'exécutif. « C'est le retour du STO [Service du travail obligatoire, imposé par l'Allemagne nazie au régime de Vichy, NDLR] ! » osent même des élus d'opposition. Et comment expliquer aux Français qu'on les enferme quand le soleil brille, alors qu'on les a laissés libres fin janvier au pire de la vague de froid ? De ce point de vue, le passage à l'heure d'été le 28 mars pourrait encore compliquer la donne…

Ultime élément sérieusement pris en compte : la météo. Au sein du gouvernement, on ne se cache pas de miser sur un radoucissement des températures à l'approche du printemps pour faire refluer le nombre de cas, parallèlement à la montée en charge de la campagne de vaccination. Les signaux s'accumulent, assure-t-on, d'un impact positif des anticyclones venant radoucir le climat, tandis que l'humidité constituerait un facteur aggravant. Un macroniste s'esclaffe, hilare : « À quand Évelyne Dhéliat au conseil scientifique ? »

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Car il s'agit de la santé des français et quand depuis le début on n'a pas été capable de gérer correctement cette pandémie par une cacophonie assourdissante et une incompétence lamentable de nos gouvernements et ses dirigeants ajouté de nos scientifiques dit émérites !?

Avec la cerise sur le gâteau empoisonné, le fiasco sur la vaccination de masse ou on continue à attendre les doses de multiples vaccins existants pourtant assortis à calendrier pas encore définitif et à une logistique qui tienne la route pour que tous français soient rapidement vaccinés, ce qui est loin d'être le cas !?

La faute incombe totalement à notre jeune président indécis parvenu bourgeois d'un autre monde, qui a peur de son ombre !

Incapable de décider et qui ne propose que de patienter encore ..!?

Les français l'ont élu, ils se sont trompés une fois de plus, sauf que la crise sanitaire et économique induite est plus grave et ce président n'est pas la hauteur, ce qui est préjudiciable pour tous les français !

Il devrait faire comme son prédécesseur F.HOLLANDE ne pas se représenter et quand on en voit certains politiciens médiocres déjà sur les rangs pour le remplacer dans cette classe politique dont il fait partie est incurable, c’est préoccupant !

Le pays qui était encore la 5 eme puissance mondiale au début de son quinquennat qui régresse et glisse vers le fond et en queue des démocraties libres riches !

Et cela n'est pas fini à moins d'un miracle qui ne sera pas de son fait, mais de la seule ténacité des français à ne pas sombrer !

Jdeclef 03/03/2021 14h19


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