Baromètre
Ipsos- « Le Point » : embellie en macronie, trou d’air pour
Hidalgo
Malgré une
vaccination qui patine, Emmanuel Macron, Jean Castex et les poids lourds du
gouvernement sont en hausse dans notre baromètre de mars.
Regain –
inespéré – de confiance pour l'exécutif. Dans le baromètre mensuel Ipsos-Le Point, réalisé les 5 et
6 mars, le pouvoir, après un an de pandémie, bénéficie d'une embellie. Emmanuel
Macron progresse de 6 points pour atteindre 41 %, son plus haut
niveau de popularité depuis mars 2020. Le président affiche un écart très
net avec ses prédécesseurs : François Hollande était à 16 % en
mars 2016, et Nicolas Sarkozy à 31 % en mars 2011. L'actuel
chef de l'État progresse de 11 points (40 %) chez les 35-59 ans
et de 10 points (42 %) chez les sympathisants de droite. Il accroît
son crédit de 14 points auprès de ceux qui ont voté François Fillon en
2017.
Le Premier
ministre, Jean Castex, bénéficie aussi d'une hausse de 4 points, ce qui le
place à 36 % d'opinions favorables. Curieusement, le ministre de
l'Intérieur, Gérald Darmanin, porte-flamme de la droitisation de la majorité,
n'évolue pas dans notre sondage, contrairement à ses collègues de la première
ligne. Alors que la vaccination patine, le ministre de la Santé, Olivier Véran,
progresse de 6 points, passant de la 9e à la 5e place
du classement général (38 %). Bruno Le Maire (39 %) et Jean-Michel
Blanquer (28 %) prennent chacun 3 points, et Éric Dupond-Moretti,
quelques jours après avoir annoncé dans nos colonnes sa réforme de la justice,
7 points (33 %). Même Christophe Castaner est en hausse de
4 points (22 %). Quant au porte-parole du gouvernement, Gabriel
Attal, autre indicateur favorable, pour sa première participation, il entre
directement à la 19e place. Autant d'indices suffisants pour
rasséréner une macronie en doute alors que se profile l'anniversaire du premier
confinement ?
Après un an de crise,
comment Emmanuel Macron a muté
Les
sympathisants de droite déboussolés
Édouard Philippe, quant à lui, caracole toujours en tête de notre
palmarès : l'ex-chef du gouvernement est la seule personnalité
politique à convaincre aujourd'hui plus d'un Français sur deux (53 %). Il
triomphe chez les Marcheurs, avec 88 % (+ 4 points) d'opinions
favorables, loin devant Olivier Véran (+ 8 points à 77 %) et
Bruno Le Maire (+ 7 points à 75 %). À noter qu'auprès des
sympathisants LREM, Éric Dupond-Moretti et Jean-Michel Blanquer engrangent +10
points chacun, à 65 % pour le premier et 63 % pour le second. Qui
l'eût cru ? Édouard Philippe séduit de plus en plus d'Insoumis (+16 points
à 37 %), tout comme Olivier Véran (+17 points à 29 %). Ses ex-amis
politiques sont plus sévères : même s'il reste en seconde position dans le
cœur des sympathisants LR derrière Nicolas Sarkozy avec 68 % d'opinions
favorables, il chute de 11 points. En panne – pour le moment – d'un
champion et d'un programme, les électeurs de droite boudent-ils ? Tous
leurs leaders sont à la baisse : François Baroin (-11 points), Xavier
Bertrand (-13 points), Valérie Pécresse (-19 points), Gérard Larcher (-16),
Christian Jacob (-14), etc. Nouvel entrant, l'ancien commissaire européen
Michel Barnier se place immédiatement à la 21e place du classement
général, et au 11e rang chez les sympathisants LR. Marion Maréchal
et Marine Le Pen bénéficient d'une forte hausse chez les électeurs de
droite : +10 points.
Gérald Darmanin :
« Je vous trouve un peu molle, Madame Le Pen »
Mais, comme
l'on sait, en politique plus qu'ailleurs, la popularité est chose fragile.
Édouard Philippe lui-même l'a intégré : comme le rappelle Mathieu Gallard,
d'Ipsos, on l'a oublié, mais quand il était dans les enfers de Matignon, le
maire du Havre peinait à seulement 25 % d'opinions favorables en
janvier 2019, et même à 22 % – et 73 % d'opinions défavorables
– en décembre 2018, au pire moment de la crise des Gilets jaunes. Ce
mois-ci, ces mouvements de l'opinion, c'est Anne Hidalgo qui en fait les frais.
Payant les couacs sur le reconfinement prôné par son premier adjoint, Emmanuel
Grégoire, elle est la personnalité qui affiche la plus forte baisse dans notre
classement (- 6 points à 23 %). Mais les autres présidentiables
socialistes, François Hollande, à 23 % lui aussi (et 8 points
d'opinions défavorables en plus, à 68 %) ainsi qu'Arnaud Montebourg, à 22 %
(et seulement 50 % d'opinions négatives) la suivent immédiatement en
baissant chacun de 3 points. La présidentielle se rapproche, mais
d'ici avril 2022 la route reste longue… Et tortueuse.
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Ils ne servent qu'au pouvoir en place, malgré
que certains de nos concitoyens disent ne pas s'en référer (tout en les
lisant tout de même !?)
Le défaut des français lambda, c’est d’être
versatiles et influençables et les élus au pouvoir le savent bien, raison pour
lequel, ils en demandent, faisant diffuser ceux qui les arrangent en bonne
politique politicienne hypocrite !
Il est grand dommage que la diffusion de
sondages divers ne soit pas interdite en période électorale, car malgré tout,
ils influencent une partie de français faibles influençables, capables d’avaler
n’importe quoi !
Ce qui donne entre autres, une proportion de
français qui votent si mal et râlent après que l’élection soit passée, car
insatisfait du résultat qui donne une fausse faible majorité au vainqueur, par
ce système électoral à deux tours qui font un scénario pervers habituel ne
représentant pas une vraie démocratie, car entaché d’une abstention importante dans
cette V eme république faite pour des politiciens professionnels, mais pas pour
le peuple lambda qui se fait avoir depuis des décennies !
Alors pour un vrai changement, il ne faut pas rêver
à moins d’un miracle ou d’un nouveau sortit de nulle part, d’ailleurs on a eu
E.MACRON on n’a pas vu de grande différence avec avant !?
Jdeclef 10/03/2021 15h34
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