vendredi 12 mars 2021

Les confinements ne sont pas des mots tabous, mais aléatoires et surtout des palliatifs provisoires tout comme les couvres feux !

 

Coignard – Confinement : le mot interdit

CHRONIQUE. La menace plane, mais le mot est devenu tabou. Comme si, pour les politiques, évoquer le confinement attirait le mauvais œil. (Peut-être pas mais la bêtise surement !)

 

Les enfants adorent jouer à « ni oui ni non ». Les politiques, eux, ne sont pas dans une séquence ludique avec l'épidémie de Covid-19. Mais ils semblent décidés à tenir un défi sémantique audacieux : ne jamais prononcer le mot « confinement » ou celui de « reconfinement ».

Emmanuel Macron s'était imposé cette règle étrange, lors de son allocution du 16 mars 2020, la seconde en quatre jours, destinée à annoncer, justement, la mise sous cloche du pays. Il a depuis fait école. On ne parle pas de corde dans la maison du pendu, dit le proverbe. On ne parle pas non plus de confinement dans un pays affecté par une augmentation des contaminations et des admissions en réanimation. Ce jeudi 11 mars au soir, le ministre de la Santé, Olivier Véran, commet l'exploit de ne pas prononcer les syllabes maudites dans son point hebdomadaire, d'une tonalité pourtant assez alarmiste : « La situation, dit-il en préambule, est tendue et inquiétante. » Il s'en tient pourtant à des périphrases parfois acrobatiques. Concernant l'Île-de-France, par exemple : « Si l'épidémie se poursuit à ce niveau et à ce rythme, nous prendrions toutes les mesures qui s'imposent pour sauver des vies. » La traduction ne demande pas d'efforts d'imagination surhumains.

Reconfiner l'Île-de-France ? Le dilemme d'Emmanuel Macron

L'art de l'euphémisme

Il y a une semaine, Jean Castex n'a pas pu esquiver l'obstacle sémantique. Il a commencé sa conférence de presse en évoquant des « mesures appropriées ». Mais il a bien fallu entrer dans le vif du sujet et expliquer qu'il convenait d'« étendre les mesures de confinement le week-end à l'ensemble du département du Pas-de-Calais ».

Quelques jours plus tôt, Anne Hidalgo avait dû se sortir d'une situation difficile. Son premier adjoint, Emmanuel Grégoire, avait émis cette suggestion surréaliste de confiner Paris trois semaines, avant de pouvoir rouvrir bars, restaurants et lieux culturels. La maire de Paris avait dû démentir avec aplomb. Et Valérie Pécresse s'engouffrait dans la brèche : « Il est invraisemblable de confiner Paris sans confiner l'ensemble de la région », estimait-elle le 28 février sur RTL.

Confinement à Paris : « grosse boulette » à la mairie

Depuis, tout se passe comme si le terme « confinement » portait malheur en politique. Valérie Pécresse a bien voulu l'utiliser pour contrer une adversaire politique qui s'était mise toute seule dans la nasse, mais elle ne semble pas disposée à prononcer le mot interdit pour son propre compte : « Il y a peut-être d'autres mesures à prendre », déclare la présidente de l'Île-de-France face aux chiffres inquiétants qui concernent la région qu'elle préside. Finalement, ne dites plus « confinement », mais « approche territorialisée », comme Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, ou « approche régionalisée », comme Olivier Véran ce jeudi soir. Le confinement, quand il est local et qu'il relève du non-dit, semble tout à coup beaucoup plus supportable. Surtout pour ceux qui ont la charge de l'annoncer ou de le justifier…

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Le président MACRON (encore lui...) avait cru notamment lors de du vrai 1er confinement dur avoir trouvé la solution pour stopper ce virus, mais étant trop optimiste a déconfiné trop tôt à la belle saison en ne tenant pas compte à l’indiscipline de certaines catégories de la population qui se sont défoulés comme d’habitude !

Conséquence : ce laxisme lui est revenu comme un boomerang dans la face à la rentrée avec en plus après l’apparition de variants divers qu’il a fallu gérer depuis, avec une partie de couvre feux ersatz de ces confinements au rabais et donc d’efficacité est moindre en plus régional selon l’importance des contaminations et hospitalisations !?

Seule la vaccination de masse, car mal gérée (encore par nos administrations kafkaïennes et manque de doses aléatoires de l’U.E. ) peut arriver à stopper cette pandémie, peut-être, voire immuniser les français, mais ce n’est pas pour demain !

Avec nos gouvernements et nos dirigeants et surtout notre président monarque totalement dépassé et têtu malgré des faits qui lui sont remontés, on a l’impression de prêcher dans le désert des incompétences diverses de nos élus çà, c’est la réalité !

En espérant que de rabâcher des faits évidents, ils bougeront autrement que de faire des discours stériles dans leurs conseils de défense inutiles !

Nous ne savons pas si la déception des français est bien transmise au président, mais cela serait vraiment utile pour une fois dans sa tour d’ivoire !?

Jdeclef 12/03/2021 11h32


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