mardi 30 mars 2021

Résilience mot que l'on utilise à tout va de la part de nos dirigeants avec d’autres creux dont Mr MACRON soule les français !

 

Coignard – La « résilience » à toutes les sauces !

CHRONIQUE. Épidémie, économie, climat, rien ou presque n’échappe à ce nouvel « élément de langage » qui finit petit à petit par s’autodétruire…

 

La « résilience » était un concept inconnu des Français il y a encore quelques années. Popularisé par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik à travers plusieurs de ses ouvrages à succès, ce terme désigne la capacité à surmonter un choc traumatique. Galvaudé au fil du temps, il a été vidé de sa substance pour être employé à tort et à travers, confondant les petits tracas de la vie avec les heures tragiques de l'Histoire. Puis est survenue, début 2020, une pandémie qui a bouleversé la marche du monde. Une nouvelle carrière s'est annoncée pour lui, pas toujours inspirée.

C'est le nom que choisit Emmanuel Macron, le 25 mars 2020 à Mulhouse, l'un des premiers foyers de l'épidémie, pour baptiser l'opération des armées pour lutter contre la première vague du virus. Une opération qui s'enlise.

Coronavirus : les détails de l'opération militaire Résilience

C'est encore le mot qu'emploie le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, le 5 juin 2020, alors que la France vient de sortir d'un confinement inédit : « Nous entrons dans une deuxième phase, la phase de résilience, comme l'a indiqué le président de la République, pour soutenir tous les secteurs qui sont les plus menacés par la crise. »

Une respiration estivale et la résilience reprend du service, cette fois dans un autre registre. « Résilience et volonté. Cet esprit fut incarné par Charles de Gaulle, engagé pour la France dans les moments de douleurs comme dans ceux de gloires. Cet esprit est un héritage, celui de la France », écrit Emmanuel Macron en visite à Colombey-les-Deux-Églises pour le cinquantenaire de la mort du général de Gaulle. L'allusion à la pandémie qui frappe de nouveau le pays, tout juste soumis à un nouveau confinement, n'échappe à personne.

Puis c'est l'Union européenne qui l'emploie très officiellement pour vanter les mérites du plan de relance adopté au forceps fin 2020 : « Une enveloppe globale de 1 800 milliards d'euros contribuera à reconstruire l'Europe de l'après-Covid-19 : une Europe plus verte, plus numérique et plus résiliente. »

De Gaulle n'avait pas de tels mots

Le problème, c'est que de Gaulle n'avait pas de tels mots en des circonstances autrement tragiques. Donner une touche psychologisante à de grandes déclarations n'a jamais permis de régler un problème. Le projet de loi intitulé « climat et résilience », examiné depuis ce lundi et pour trois semaines à l'Assemblée nationale, en est l'illustration. La contestation exprimée à la fois dans la rue, à travers diverses manifestations, et dans des instances telles que le Haut Conseil pour le climat, qui déplore le « manque d'ambition du texte », montre que les mots n'ont pas toujours un pouvoir performatif. Non seulement il ne suffit pas de décréter la résilience pour obtenir l'adhésion, mais l'utilisation abusive de ce terme finit par le transformer en tarte à la crème. Une loi « climat » aurait suffi. La résilience, c'est une tout autre chose…

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Dont la définition est la capacité à surmonter les chocs traumatiques !

Ce que notre pseudo monarque sans couronne dégonflé comme une baudruche crevée n’a pu surmonter car enfermé dans ces indécisions et procrastination !

Enfermé dans sa bulle confortable et dont tous ces pauvres gogos français attendent la bonne parole vide habituelle, sauf qu’il n’est pas un messie ou devin, voire avoir la science infuse loin de là, car comme on ne dépend que de lui et de ses décisions, il tient le destin des français dans ses mains comme nos anciens rois absolus de l’ancien régime !

Et à notre époque dans nos sociétés évoluées démocratiques, un seul homme dans des situations graves exceptionnelles ne doit pas décider seul, surtout en plus quand il n’est pas capable de décider influencé par des considérations purement électorales !

Il devrait se souvenir, ce n’est pas si loin, qu’il a été élu parce que les français avaient rejetés tous ses anciens dirigeants et politiciens ex élus de tous bords !

Cela peut se reproduire facilement ce rejet de sa personne, car il a perdu par la mauvaise gestion de cette pandémie (et des autres problèmes sociétaux annexes pas réglés) les français admettent les erreurs, mais pas quand elles sont bornées ou faites à cause d’égo démesuré de nos dirigeants !

Le trop, c’est trop, de ce parvenu bobo bienpensant donneur de leçon dédaigneux qui ne comprend pas depuis le début, les français lambda !

Car chez ces français, il y en a qui sont nettement plus intelligents que lui, mais ils ne font pas de politique, ils sont simplement utiles aux autres avec bon sens !

Jdeclef 30/03/2021 10h48


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