Coignard –
La « résilience » à toutes les sauces !
CHRONIQUE.
Épidémie, économie, climat, rien ou presque n’échappe à ce nouvel
« élément de langage » qui finit petit à petit par s’autodétruire…
La
« résilience » était un concept inconnu des Français il y a encore
quelques années. Popularisé par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik à travers plusieurs
de ses ouvrages à succès, ce terme désigne la capacité à surmonter un choc
traumatique. Galvaudé au fil du temps, il a été vidé de sa substance pour être
employé à tort et à travers, confondant les petits tracas de la vie avec les
heures tragiques de l'Histoire. Puis est survenue, début 2020, une pandémie qui
a bouleversé la marche du monde. Une nouvelle carrière s'est annoncée pour lui,
pas toujours inspirée.
C'est le nom que choisit Emmanuel Macron, le
25 mars 2020 à Mulhouse, l'un des premiers foyers de l'épidémie,
pour baptiser l'opération des armées pour lutter contre la première vague du
virus. Une opération qui s'enlise.
Coronavirus : les détails de
l'opération militaire Résilience
C'est encore le mot qu'emploie le ministre de
l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, le 5 juin 2020, alors que la France
vient de sortir d'un confinement inédit : « Nous entrons dans une
deuxième phase, la phase de résilience, comme l'a indiqué le président de la
République, pour soutenir tous les secteurs qui sont les plus menacés par la
crise. »
Une respiration estivale et la résilience reprend du service,
cette fois dans un autre registre. « Résilience et volonté. Cet esprit fut
incarné par Charles de Gaulle, engagé pour la France dans les moments de
douleurs comme dans ceux de gloires. Cet esprit est un héritage, celui de la
France », écrit Emmanuel Macron en visite à Colombey-les-Deux-Églises pour
le cinquantenaire de la mort du général de Gaulle. L'allusion à la pandémie qui
frappe de nouveau le pays, tout juste soumis à un nouveau confinement,
n'échappe à personne.
Puis c'est l'Union européenne qui l'emploie très officiellement
pour vanter les mérites du plan de relance adopté au forceps fin
2020 : « Une enveloppe globale de 1 800 milliards d'euros
contribuera à reconstruire l'Europe de l'après-Covid-19 : une Europe plus
verte, plus numérique et plus résiliente. »
De Gaulle n'avait pas de tels mots
Le problème, c'est que de Gaulle n'avait pas de tels mots en des
circonstances autrement tragiques. Donner une touche psychologisante à de
grandes déclarations n'a jamais permis de régler un problème. Le projet de loi
intitulé « climat et résilience », examiné depuis ce lundi et pour
trois semaines à l'Assemblée nationale, en est l'illustration. La contestation
exprimée à la fois dans la rue, à travers diverses manifestations, et dans des
instances telles que le Haut Conseil pour le climat, qui déplore le
« manque d'ambition du texte », montre que les mots n'ont pas
toujours un pouvoir performatif. Non seulement il ne suffit pas de décréter la
résilience pour obtenir l'adhésion, mais l'utilisation abusive de ce terme
finit par le transformer en tarte à la crème. Une loi « climat »
aurait suffi. La résilience, c'est une tout autre chose…
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Dont
la définition est la capacité à surmonter les chocs traumatiques !
Ce
que notre pseudo monarque sans couronne dégonflé comme une baudruche crevée n’a
pu surmonter car enfermé dans ces indécisions et procrastination !
Enfermé
dans sa bulle confortable et dont tous ces pauvres gogos français attendent la
bonne parole vide habituelle, sauf qu’il n’est pas un messie ou devin, voire
avoir la science infuse loin de là, car comme on ne dépend que de lui et de ses
décisions, il tient le destin des français dans ses mains comme nos anciens
rois absolus de l’ancien régime !
Et
à notre époque dans nos sociétés évoluées démocratiques, un seul homme dans des
situations graves exceptionnelles ne doit pas décider seul, surtout en plus
quand il n’est pas capable de décider influencé par des considérations purement
électorales !
Il
devrait se souvenir, ce n’est pas si loin, qu’il a été élu parce que les français
avaient rejetés tous ses anciens dirigeants et politiciens ex élus de tous
bords !
Cela
peut se reproduire facilement ce rejet de sa personne, car il a perdu par la
mauvaise gestion de cette pandémie (et des autres problèmes sociétaux
annexes pas réglés) les français admettent les erreurs, mais pas quand
elles sont bornées ou faites à cause d’égo démesuré de nos dirigeants !
Le
trop, c’est trop, de ce parvenu bobo bienpensant donneur de leçon dédaigneux
qui ne comprend pas depuis le début, les français lambda !
Car
chez ces français, il y en a qui sont nettement plus intelligents que lui, mais
ils ne font pas de politique, ils sont simplement utiles aux autres avec bon
sens !
Jdeclef
30/03/2021 10h48
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire