mercredi 24 mars 2021

L'escalade de l'incompétence gouvernementale française : la priorité devait être la santé des français, cela n’a pas été le cas !


 

Vaccinodromes : la croisade des maires face au retard français

Le gouvernement met l’accélérateur sur l’ouverture de mégacentres de vaccination. Mais un problème demeure : l’acheminement des doses.

 

« Tout se fait à l'arrache ! » Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, ne masque pas sa colère. « Nous avions six mois, entre juillet et janvier, pour nous préparer à la vaccination, lance-t-il, on aurait pu préorganiser les centres de vaccination si les agences régionales de santé (ARS) nous avaient fait confiance. Et nous aurions tous été plus efficaces. Les ARS n'avaient pas besoin d'attendre les ordres d'en haut pour passer à l'action. On n'a pas pris la mesure de ce qui allait se passer. » Dans la préfecture vendéenne, le centre de vaccination passe de 750 à 1 700 mètres carrés, 12 boxes supplémentaires vont être créés, ainsi que 10 lignes Doctolib pour les prises de rendez-vous… Coût à la charge de la municipalité : 53 500 euros par mois. « Sur plusieurs mois, cela représente une charge importante », soupire le maire de cette commune de près de 55 000 habitants. Et on attend les doses… « Le seul sujet, c'est la disponibilité des vaccins, souligne Luc Bouard. La vaccination sera réussie si elle est multicanal, à savoir que les médecins de ville, les pompiers, les pharmaciens, les dentistes, les vétérinaires peuvent s'y mettre. »

Face aux retards dans la campagne de vaccination, le gouvernement a fini par lancer la mise en place de « vaccinodromes » – le mot était tabou jusque-là – ou de « mégacentres », comme l'a proposé début mars le ministre de la Santé, Olivier Véran. Un « vaccinodrome », le maire de Cannes, David Lisnard, a proposé dès le 4 décembre d'en ouvrir dans sa commune dans un courrier au préfet et à l'ARS, resté sans réponse. « Je me souvenais de la campagne contre le H5N1 en 2009, explique David Lisnard. Nous avions travaillé main dans la main avec l'État, mis à disposition le stade Coubertin, et l'armée avait vacciné les personnes cibles. C'était extrêmement carré. C'est pourquoi j'avais proposé la même formule. L'Angleterre avait ainsi commencé à travailler la vaccination en juin, et les autres États durant l'été. » Le 6 janvier, la mairie azuréenne décide d'armer deux « vaccinodromes », dont le Palais des festivals, mais sans le dire : « On a même dû changer les panneaux "vaccinodrome" en "centre de vaccination" », précise David Lisnard. 

Gernelle – Vaccins, orgueil et préjugés

En effet, Olivier Véran était alors contre, craignant une levée de boucliers des médecins libéraux qui avaient été écartés de la campagne contre le H5N1 pour cette raison. « J'avais même acquis deux réfrigérateurs pour conserver à - 80 degrés (4 800 euros chacun) et éviter les ruptures de la chaîne du froid, raconte David Lisnard, mais l'État ne l'a jamais accepté : les vaccins ne pouvaient être livrés que dans un établissement référent, le CHU. On m'a empêché de stocker les doses dans les super-congélateurs, je ne sais pas pourquoi… » Ce n'est pas fini. « Après, poursuit l'édile, on nous a dit : "Ne prenez des rendez-vous que sur les doses que l'on vous fournira. » On ferme les vaccinodromes en semaine car on n'a pas de doses suffisantes et on les rouvre le week-end pour répondre à la commande de communication du gouvernement. » David Lisnard, comme nombre de ses pairs, est vent debout : « Que se serait-il passé sans la proactivité raisonnable des mairies pour installer en amont des vaccinodromes ? Maintenant va se poser la question du remboursement des frais : à Cannes, nous avons 70 agents occupés pour prendre les rendez-vous, injecter le vaccin, gérer les traitements. Pour nous, l'opération coûte 900 000 euros, sans compter les frais de personnel et de valorisation de l'espace. »

« Le sujet n'est pas tant d'ouvrir des vaccinodromes, mais de régler la question de l'acheminement des doses »

Mettre – enfin – l'accélérateur pour l'ouverture de nouveaux centres de vaccination partout en France, c'est bien. Sur le papier, du moins. Mais pour quoi faire ? « Dans les Hauts-de-Seine, il y a 18 centres pour 36 communes, mais ils ne tournent pas à plein régime, témoigne le maire de Meudon et vice-président du conseil départemental, Denis Larghero. Le sujet n'est pas tant d'ouvrir des vaccinodromes, mais de régler la question de l'acheminement des doses, qui manquent toujours. Je garde confiance qu'à partir du moment où les vaccins arriveront en quantités massives on va décentraliser. »

Pendant ce temps-là, le Royaume-Uni vaccine à tour de bras

Piquer au stade de France, cela est-il efficace ? « C'est de l'évènementiel, lâche le maire de Neuilly », Jean-Christophe Fromantin, qui se dit « sceptique » sur les vaccinodromes. « Il vaut mieux construire un maillage qui permette à chacun d'avoir accès à un centre proche de chez lui plutôt que des usines à vaccins qu'il sera toujours difficile, vu les problèmes de logistique, d'approvisionner, d'autant que les livraisons ne vont pas arriver d'un coup. Pourquoi ne pas faire monter en puissance les 1 500 centres déjà ouverts ? Nous, dans notre centre à taille humaine, on s'adapte au virus et on affine la cible. » Pragmatisme, le mot d'ordre à suivre.

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Dans la logistique vaccinale et pourtant on nous avait informé de nombreux vaccins (tout au moins assez pour faire face à cette pandémie) on a raté cela aussi !

Sauf à prévoir et avoir un nombre de doses suffisant pour vacciner tous les français ce qui a amené nos énarques gouvernementaux à nous pondre un calendrier vaccinal par tranche d’âges en fonction soi-disant des plus faibles à partir de 75 ans jusqu’à maintenant demander à ceux de cet âge de se faire vacciner volontairement et ramener la jauge à ceux de 70 ans maintenant !?

Avec la cerise sur ce mauvais gâteau vaccinal de créer des « vaccinodromes » alors qu’au début il n’en n’était pas question avec comme excuse l’échec de la vaccination de 2009 pour l’épidémie H1N1 différente et moins virulente ou comme le scandale des masques inutiles, habitude connue, on est toujours en retard d’une guerre comme E.MACRON dit en ayant employé ce mot qu’il ne peut connaitre ne l’ayant jamais subit car on regarde toujours en arrière pas en avant !

Président qui dit encore en s’enfonçant dans ses incertitudes et ses vrais confinements qu’il ne croit pas utile, malgré l’explosion des contaminations qu’il faut vacciner tous les français avant l’été !?

A sa seule décharge l’Europe ne semble guère mieux lotie, alors même si ce président parvenu démissionnait avec son gouvernement de pattes cassées, ce serait déjà trop tard, car il ne craint plus rien et la France est tombée bien bas et n’a plus de remplaçants, que ce soit des politiciens fiables ou scientifiques valables !?

Il faut que les français s’en souviennent en 2022, çà changerait de d’habitude, car c’est honteux pour eux et ceux qui ont perit et ce n’est PAS fini hélas !

Jdeclef 24/03/2021 17h04

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