Covid-19 :
où en est l’épidémie dans les départements en surveillance renforcée ?
CARTES.
Une vingtaine de départements sont scrutés de près par le gouvernement. La
situation s’améliore dans certains mais inquiète dans d’autres.
Ils ont eu droit à une semaine de répit, mais
cela va-t-il durer ? Alors que le gouvernement avait prévenu que des
mesures seraient prises dans la vingtaine de départements placés sous
« surveillance renforcée » fin février si la situation s'aggravait,
il a finalement décidé le 4 mars d'un statu quo : un confinement le
week-end maintenu à Nice et à Dunkerque et étendu au seul département
du Pas-de-Calais. Avant de potentielles nouvelles annonces d'Olivier Véran ce
jeudi 11 mars en conférence de presse, le point sur ces départements qui
inquiètent.
Au niveau national, le nombre de cas
détectés chaque jour en moyenne – lissée sur sept jours – reste stable :
depuis le 24 février, il évolue autour de 21 000 cas par jour, et ce,
alors que le nombre de tests réalisés reste lui aussi stable. Le taux de
positivité est également stable à 7,3 %. Bien que deux cas sur trois
soient désormais dus au variant anglais, supposé plus contagieux, on n'observe
pas de flambée épidémique pour le moment.
Mais les indicateurs de suivi de
l'épidémie dessinent une France à deux vitesses face au Covid-19. Deux pôles
concentrent les territoires les plus touchés par le virus : autour des
Alpes-Maritimes et surtout les Hauts-de-France ainsi
que l'Île-de-France.
Dans le département des Alpes-Maritimes, dont le littoral est confiné le
week-end, le taux d'incidence a reculé de 14 % entre le 28 février et
le 7 mars. Pour le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, cela
« montre que ces mesures qui ont été décidées après concertation au niveau
local ont des effets dans les Alpes-Maritimes ». Il faut toutefois rester
prudent, car, dans le même temps, le nombre de tests a baissé. Moins on teste,
moins on trouve : le taux de positivité, lui, n'a pas baissé depuis la
semaine dernière. À 10,1 %, il est toujours supérieur à la moyenne
nationale (7,3 %). Dans les départements voisins de Provence-Alpes-Côte
d'Azur, le taux de positivité est également supérieur à la moyenne, à
l'exception des Bouches-du-Rhône (7 %).
Dans le Pas-de-Calais, également
confiné le week-end, la situation ne s'améliore pas non plus. Un test sur dix
revient positif, autant que fin février. Même situation dans le Nord, où le
taux de positivité est passé de 8,6 % entre le 22 et le
28 février à 9,1 % entre le 1er et le 7 mars. Dans
l'Aisne (10,1 %), l'Oise (10,5 %) et la Somme (9,1 %), le taux
de positivité est là aussi supérieur à la moyenne. Dans les deux derniers
départements, le taux d'incidence – le nombre de cas pour 100 000
habitants sur les sept derniers jours – s'approche des 300, quand la moyenne
nationale est de 220,1.
La Seine-Saint-Denis, département le plus touché
En Île-de-France, le taux de
positivité reste toujours très élevé. Il dépasse les 10 % dans les deux
tiers des départements. En Seine-Saint-Denis, 13,3 % des tests reviennent
positifs, le plus haut taux de tout le pays. Seuls Paris et les Hauts-de-Seine
affichent un taux de positivité proche de la moyenne, bien que le taux
d'incidence de 338,6 soit largement supérieur à la moyenne.
En Moselle, où une forte proportion des cas est due aux variants sud-africain
et brésilien, ainsi qu'en Meurthe-et-Moselle, le taux d'incidence recule
respectivement de 12 % et 5 % et le taux de positivité des tests
(entre 5 et 6 %) est bien inférieur à la moyenne. Autre département
sous surveillance : le Rhône, où le taux d'incidence reste stable (235,8)
et le taux de positivité légèrement inférieur à la moyenne (7 %). Dans la
Drôme, également pointée du doigt, la situation s'est largement détendue :
le taux d'incidence a baissé de 16 % en une semaine et seuls
6,5 % des tests sont positifs.
Covid-19 : les variants qui circulent le
plus dans votre département
La situation s'améliore aussi
à Mayotte : le taux de positivité est tombé à 12,8 % et le
taux d'incidence (229,4) a été divisé par quatre en deux semaines. Le
confinement en vigueur sur l'archipel va être levé dès ce lundi 15 mars.
En Guadeloupe, le taux d'incidence est stable (111,2), mais le taux de
positivité recule légèrement sur une semaine (de 9,2 à 8,5 %). Dans
les trois autres départements d'outre-mer, le taux de positivité reste faible
et oscille entre 2,1 et 4,5 %.
Pendant ce temps, l'occupation des lits de réanimation continue d'augmenter. Au
10 mars, 3 918 malades du Covid-19 sont hospitalisés en réanimation,
presque 300 de plus qu'une semaine plus tôt. Dans certaines régions, les
hôpitaux sont saturés. En Île-de-France et dans les Hauts-de-France, des
transferts de patients vont bientôt devoir être, de nouveau, organisés.
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Car perdus, Ils enchainent leurs fameux
conseils de défense bidon que les français n’écoutent plus suivant les contres
rendus périodiques de notre 1er ministre qui se résument en
couvre-feux ou possible hypothétiques confinements et mesures de restrictions
diverses (que notre pseudo monarque) peut seul décider de leur mise en place et
dont certaines régions ou villes de France confinées partiellement pour l’instant
appliqués aux week-ends pour une logique sommes toute économique !
Car bien sûr à demi-mesure, peu de résultats,
les contaminations sont toujours là et grimpent, même si plus lentement, si l’on
se base sur les chiffres que l’on nous communique, mais loin d'être
satisfaisants ?!
Seule la vaccination de masse (peut être efficace ?)
Mais pas encore maitrisée par nos ARS ou administrations kafkaïennes mal
pilotées, car toujours sous la pression de manque de doses, mal réparties sur
le sol de France !
Et dont suite à la lenteur irrégulière montera
ses résultats, mais pas tout de suite !?
Le bilan peut être déjà fait d’un fiasco
gouvernemental de nos dirigeants qui ne font que de la basse politique en
pensant à l’élection présidentielle de 2022 dont beaucoup de français ont déjà
tiré les leçons, quand ils iront voter, mais surtout ceux qui ne voteront pas et
seront certainement en augmentation aux vues d’un scénario déjà vu et subi en
2017..?!
Jdeclef 11/03/2021 13h41
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