lundi 15 mars 2021

Si elle était encore belle dans sa nudité...même pas?!

 

Coignard – César 2021 : pauvres petites victimes !

CHRONIQUE. Plainte victimaire et bonne conscience dégoulinante ont rivalisé pour saborder l’image du cinéma en 3 h 35 chrono.

Roselyne Bachelot, paraît-il, était dans une loge, limitation des places oblige, pendant cette cérémonie des César. Cérémonie est un grand mot pour un spectacle interminable scandé de traits d'esprit pour demeurés. On n'ose imaginer combien les minutes furent longues pour la ministre. Se faire canarder par une profession sinistrée, elle s'y attendait. Mais peut-être pas d'être clouée au pilori jusqu'à se voir accuser par la pathétique animatrice de la soirée, Marina Foïs, d'avoir écrit et publié pendant l'épidémie un livre au contenu frivole… qui n'a jamais vu le jour !

D'habitude, aux César, les lauréats sont émus et remercient. C'est ennuyeux, répétitif, convenu, mais cela fait partie des figures imposées. Cette année, la plupart d'entre eux, ainsi que les célébrités chargées de leur remettre leur trophée, se sont installés dans une posture victimaire ou bien-pensante, parfois les deux à la fois. « Ça aurait pu être militant et politique avec un peu d'humour. […] C'est vrai qu'on souffre, mais on n'est pas les seuls. Ça manquait sévèrement de légèreté. C'est dommage, car ce n'est pas ça qui va donner envie aux gens de retourner au cinéma », regrettait le lendemain sur RTL Gérard Jugnot, couronné d'un prix d'honneur avec toute l'équipe du Splendid.

La fine équipe des « Bronzés » semblait tellement décalée avec sa bonne humeur au milieu de cette réunion du camp du bien ! D'ailleurs, dans son interview sur RTL, Gérard Jugnot redoutait de se faire traiter de « collabo » pour ses propos.

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Résistantes en robe du soir

Car les vigilantes ne rigolent pas. Elles se mettent à poil, tampons périodiques en pendants d'oreilles, pour dire leur profonde révolte face à la détresse du monde culturel (Corinne Masiero). Invitent des syndicalistes CGT pour lire un texte de revendication (Chiara Mastroianni). Font la leçon sur l'écriture inclusive (Isabelle Huppert). Accusent Muriel Pénicaud et Élisabeth Borne de « détruire chaque jour un peu plus la société », rien de moins (Jeanne Balibar). Leurs homologues masculins n'ont pas démérité non plus. Ils rendent hommage à Adama Traoré et appellent à déboulonner les statues (Jean-Pascal Zadi). Se félicitent que leur « intervention soit un peu islamo-gauchiste » (Fary, qui n'avait d'humoriste ce vendredi soir que l'appellation). Se lancent dans une longue citation de Hitler, pour mieux défendre la « cancel culture » (Vincent Dedienne). Déplorent que les cinémas soient fermés et les agences bancaires ouvertes, preuve qu'« on s'est fait niquer dans les grandes largeurs » (Pierre Lemaitre).

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En smoking et robe du soir, « toutes et tous » se lamentaient sur leur condition et celle de leurs pairs. Ils semblaient communier dans une forme de résistance tout à fait inoffensive pour eux-mêmes, pas pour les malheureux téléspectateurs (heureusement rares !) qui ont supporté leurs jérémiades convenues pendant 3 h 35. Le septième art en lutte n'était pas beau à voir. En 1972, le génial Tom Wolfe disséquait « le gauchisme de Park Avenue ». Il aurait fait son miel du « misérabilisme de l'Olympia ».

Dans ce naufrage, quelques lumières ont tout de même scintillé. Une adolescente de 14 ans, meilleur espoir féminin, d'une simplicité émouvante. Louis Garrel, dans un court et brillant hommage à son ami Jean-Claude Carrière. Catherine Ringer chantant admirablement Gilbert Bécaud. Fanny Ardant rendant hommage… aux hommes. Leur talent n'a pas suffi à sauver l'honneur.

César 2021 : au secours, n'en jetez plus

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Elle ne pourrait pas aller sur la Scène du Crazy Horse, temple à PARIS de la belle nudité de jolies filles danseuses qui font un spectacle de qualité !?

Il y a tant de salariés ou autres employés divers simplement du peuple lambda français sans compter des malades et des familles qui ont perdus l'un de leurs proches à cause de cette pandémie, sans compter aussi leurs emplois !

J'aime le cinéma étant cinéphile depuis toujours !

Mais ce genre de saltimbanque ne rehausse pas cette profession, ni la condition féminine !

Le triomphe du ridicule qui se donne en spectacle d'une bienpensante de bobos souvent nantis !

Jdeclef 15/03/2021 11h48


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