vendredi 12 mars 2021

Je ne suis pas frontiste, ni pro M.le PEN, mais quand il s'agit de taper sur le RN et le vilain petit canard noir (plutôt blonde,) cela devient un sport national ridicule à chaque élection présidentielle !

 

Marine Le Pen : « Je n’ai aucune peur des étrangers »

Dans l’émission « Face à BFM », la présidente du RN est revenue sur son rapport à l’immigration et sur les accusations de xénophobie dont elle fait l’objet.

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen était l'invitée de l'émission Face à BFM ce jeudi 11 mars au soir. Confrontée aux éditorialistes de la chaîne d'information, elle a approfondi plusieurs thèmes d'actualité, avec, en ligne de mire, la présidentielle 2022. Au cours de la soirée, elle a notamment contesté l'accusation de « xénophobie » et assuré qu'elle n'avait « pas peur des étrangers ».

« Je n'ai pas de sentiment négatif à l'égard des étrangers, je n'ai aucune haine, je n'ai aucune peur, d'ailleurs, des étrangers », a affirmé la dirigeante d'extrême droite et candidate à l'Élysée sur BFM TV.

« Je vois juste les effets négatifs d'une immigration clandestine »

« Je n'ai pas peur » de l'immigration, « je considère juste que c'est néfaste pour mon pays. Je vois juste les effets négatifs d'une immigration clandestine, qui pèse sur nos finances publiques, qui est un des éléments de l'aggravation de l'insécurité dans notre pays, qui génère des troubles à l'ordre public, qu'on doit prendre en charge », a-t-elle ajouté.

« On retrouve chez un certain nombre de militants ou d'électeurs d'extrême gauche ce sentiment que lutter contre une immigration dérégulée, maîtriser les frontières, c'est un acte de xénophobie. Je conteste formellement cette accusation », a déclaré Marine Le Pen, qui revendique une « dédiabolisation » de son parti des accusations d'antisémitisme et de racisme depuis son arrivée à sa tête en 2011.

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« Quand vous voyez que je suis arrivée en tête, y compris aux européennes, en outre-mer, vous vous rendez compte que ces accusations de xénophobie n'ont aucun sens », a fait valoir la députée du Pas-de-Calais. « Les Français prennent conscience qu'on peut très bien vouloir maîtriser l'immigration sans avoir de sentiment négatif à l'égard de quiconque. »

Pas « peur du pouvoir »

Marine Le Pen a également indiqué qu'elle souhaitait former, si elle est élue présidente en 2022, un « gouvernement d'union nationale », n'excluant pas d'y intégrer sa nièce Marion Maréchal, en assurant ne pas avoir « peur du pouvoir ». « Je souhaite un gouvernement d'union nationale. Parce que c'est ce qui permettra de présenter aux Français l'unité nécessaire autour d'un projet politique », a déclaré la présidente du Rassemblement national.

Je souhaite un gouvernement d’union nationale

Interrogée sur l'éventuelle nomination dans ce gouvernement de sa nièce et ancienne députée Marion Maréchal, qui avait critiqué la stratégie de sa tante en septembre, Marine Le Pen a répondu « pourquoi pas ». « Marion est une jeune femme brillante, qui a été députée, qui est maintenant dans la société civile. Si elle souhaite revenir faire de la politique demain, si elle souhaite représenter la société civile, pourquoi pas », a affirmé la candidate à l'Élysée.

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La dirigeante d'extrême droite a également cité comme éventuel ministre de la Justice le député européen Jean-Paul Garraud, ancien député UMP et actuel candidat du RN pour les régionales en Occitanie, et comme éventuel ministre de l'Environnement le député européen Hervé Juvin, ancien conseiller de Raymond Barre, et chantre d'une écologie civilisationnelle, protectionniste et identitaire, candidat du RN dans les Pays-de-Loire. Marine Le Pen n'a pas donné de nom pour le poste de Premier ministre, ni pour celui de ministre de l'Économie mais a assuré que « ce ne sont pas les noms qui manquent pour ce ministère ».

La présidente du RN a par ailleurs indiqué que, si elle était élue, sa première décision politique serait probablement d'« organiser un référendum sur l'immigration » et qu'elle était favorable à « un septennat non renouvelable ».

Ses rapports avec Dupond-Moretti

Interrogée sur les critiques régulières d'Éric Dupond-Moretti à son égard, Marine Le Pen a également affirmé sur BFM TV qu'elle n'avait « rien de personnel » à l'égard du ministre, « au contraire de ce dernier qui ne cesse de [l']attaquer très violemment avec beaucoup d'irrespect ». Évoquant les derniers faits divers et les règlements de comptes violents entre bandes, elle a estimé que les Français étaient « cernés par l'ultra-violence ». C'est « la conséquence du laxisme et d'une forme d'impunité qu'on a laissés se développer et qu'incarne aujourd'hui Éric Dupond-Moretti », a-t-elle ajouté.

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Éric Dupond-Moretti « donne une image de partialité », selon elle. « Quand je serai présidente de la République, mon ministre de la Justice ne se comportera pas ainsi.

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