Coignard –
Vaccination : l’art de perdre (du temps)
CHRONIQUE.
La France a perdu quatre jours de vaccination d’AstraZeneca au nom du
« principe de précaution ». Mais quelle précaution ?
Tout ça pour ça ! Pour un verdict connu
d'avance et énoncé ce jeudi après-midi par l'EMA, l'Agence européenne des
médicaments : le vaccin AstraZeneca est « sûr et efficace » ; « ses
bénéfices continuent d'être bien supérieurs à ses éventuels risques ». On
allait donc reprendre sans tarder dès ce vendredi au petit matin ?
Que nenni ! La Haute Autorité de santé (HAS) doit encore ajouter son grain
de sel, rendre dans la matinée un avis express destiné à actualiser ses
recommandations. Il aurait été dommage de ne pas perdre une demi-journée de
plus dans la « course contre la montre »…
Récapitulons. Cela fait au total
quatre jours sans une injection de sérum AstraZeneca (de lundi après-midi à ce
vendredi après-midi). Combien de vaccinations en moins ? Impossible de le
savoir si l'on consulte les « points de situation quotidiens » mis en
ligne par le ministère de la Santé. Étrangement, jeudi 18 mars au soir, le
dernier bulletin publié faisait état du nombre d'injections réalisées le
dimanche 14 mars, veille de la décision de suspension par Emmanuel Macron.
Heureusement, il est possible de connaître, grâce aux chiffres fournis par
Santé publique France (SPF), le nombre de doses d'AstraZeneca injectées la
semaine dernière : 100 000 par jour en moyenne. Le retard dû à la
suspension concerne donc, au moins, 400 000 vaccinations. Soit
potentiellement, si l'on en croit les calculs réalisés par plusieurs médecins,
plusieurs dizaines de morts supplémentaires, victimes de l'attentisme
gouvernemental.
Vaccin AstraZeneca : pourquoi le
suspendre ?
Qui protège qui ?
Attentisme ? Jean Castex a, quant
à lui, évoqué, lors de sa conférence de presse ce jeudi soir, une
« décision prise à titre de précaution ». Mais quelle
précaution ? Pour quoi et pour qui ?
Certainement pas pour les 400 000
personnes qui voient leur protection contre la maladie retardée. Pas non plus
pour éviter des effets secondaires alarmants, puisque tout le monde
s'accordait, dès lundi, sur le caractère très favorable du rapport
bénéfices/risques. Les plus prudents soulignaient, à juste titre, la nécessité
d'étudier avec soin les cas de thrombose survenus sur des personnes récemment
vaccinées avec le produit anglo-suédois. Mais fallait-il pour autant
interrompre les injections ? Ou plutôt les réserver à des volontaires,
choisis de préférence parmi les publics prioritaires, auxquels on aurait pu
ajouter les enseignants, puisqu'ils restent au front même pendant le
confinement et que les variants s'attaquent à des personnes plus jeunes
que le virus initial ?
Qui, donc, finalement, a pu bénéficier
d'une protection supplémentaire du fait de cette suspension ? Peut-être
tout simplement les membres de l'exécutif, soucieux d'éviter des poursuites
judiciaires, telles que celles qui avaient conduit à d'ostentatoires
perquisitions réalisées au domicile d'Édouard Philippe et de certains
de ses ex-ministres en octobre 2020. Une étrange interprétation du
« principe de précaution ».
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Jusqu'à taire le mot confinement
qui devient tabou comme d'autres qui gênent et que l'on ne doit pas utiliser!
Le règne d’un pseudo
monarque sans couronne faux fuyant qui se cacherait bien dans un trou de souris
s’il le pouvait pour se rendre invisible que l’on entend plus car il n’a rien à dire
de plus, car miné pas ses mauvais choix ou indécisions continuelles !
Et ce virus infiniment
plus petit qui lui est toujours là et augmente en puissance et se diffuse avec
intelligence et efficacité pour le malheur des français, ce qui semble manquer à
nos dirigeants et leurs administrations kafkaïennes, ainsi que leur simple bon
sens et qui se soulent dans des flots de péroraisons creuses sans oublier leurs
politiques politiciennes déplorables de ces politiciens élus ou autres !?
Et donc le président repasse
le bébé à son fusible de 1er ministre et son gouvernement d’incompétents
après tout, ils sont payés pour cela !
Oui tout est résumé dans
le titre « l’art de perdre du temps » qui augmente le retard qui s’accumule
ou l’on regarde le compteur des victimes du Covid qui tourne et augmente aussi
vite que la dette de la France (sauf que là, il s’agit de vies humaines ?!)
Car cela ne se rattrape
pas, c’est la réalité, et ce n’est pas fini, car en France on n’est plus
capable de mettre le pied sur l’accélérateur de cette vaccination comme nos
cousins d’outre atlantique ou d’autres pays moins peuplés, mais mieux organisés !
Espérons qu’E.MACRON,
paie l’addition à la fin, maigre consolation, mais méritée, car il décide de
tout comme il l’a voulu, et que cela apprenne aux français à choisir leurs
dirigeants avec beaucoup plus de rigueur (ce qui serait aussi un miracle !?)
Jdeclef 19/03/2021 10h33
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