vendredi 20 mai 2016

Dans notre pays ou les moyens d’abandonner son enfant existent, le tuer est d’une lâcheté et horreur sans nom !

Illustration: La balance de la justice.
Toulouse

Carcassonne: Condamnée à sept ans de prison pour avoir congelé son bébé


JUSTICE Une serveuse de 32 ans a été condamnée à 7 ans de prison par la Cour d’assises de l’Aude pour avoir congelé son nouveau-né…
Elle a accouché seule dans les toilettes le 2 février 2011. Elle a coupé le cordon du nouveau-né, l’a caressé, l’a même réchauffé dans une couverture. Puis elle s’est douchée et a placé le bébé dans son congélateur avant d’aller chercher ses filles de 3 et 7 ans chez leur père.

Un jury de femmes

Pour ce qu’elle appelle « un déni de maternité », pas un déni de grossesse, Nathalie De Mey, 32 ans, a été condamnée à sept ans de prison ce jeudi par la Cour d’assises de l’Aude, à Carcassonne. Le jury de ce procès, exclusivement féminin, n’a pas accompagné son verdict d’un suivi sociojudiciaire comme le réclamait l’avocat général. Conformément à l’expertise psychiatrique produite à l’audience, la cour a retenu « l’altération du discernement » au moment des faits, évitant à la mère de famille la réclusion criminelle à perpétuité.

Une grossesse découverte « trop tard »

Lors des trois jours d’audience, Nathalie De Mey, une ressortissante belge qui travaillait comme serveuse en 2011, a expliqué qu’elle ne voulait « pas faire de mal » à son bébé. « Quand je me suis rendu compte que j’étais enceinte, j’ai essayé de trouver une solution avec une assistante sociale de Castelnaudary, mais c’était trop tard », s’est-elle justifiée.​
​ Le corps du nouveau-né, un garçon, avait été retrouvé par hasard, trois mois après l’accouchement, par l’ex-compagnon de l’accusée et père de ses deux filles.
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De plus, il semblait qu’elle avait déjà deux filles et aurait avant consulté une assistante sociale (qui peut être ne lui a pas donné les conseils adéquat, « car celle-ci lui ayant dit qu’il était trop tard » ?)

Mais peut-être pas la possibilité d’abandonner son enfant ?

(Toujours des failles dans nos services sociaux incapables de voir la détresse de certaines personnes qui les sollicite et qui réagissent en fonctionnaire borné ?)
Étant donné que le l’on peut abandonner son enfant à la naissance, le fait de tuer celui-ci n’est pas pardonnable, de la part d’une mère, mais faut-il encore déterminer l’état psychologique ou se trouvait la mère au moment de son infanticide ?

D’ailleurs il a été admis « l’altération du discernement » au moment des faits !

D’où justice qui a été clémente en ce qui concerne la sanction !

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