Roselyne Bachelot, le 22 octobre 2013.
Politique
Harcèlement
sexuel: «Nous ne nous tairons plus», préviennent 17 anciennes ministres
PRISE DE CONSCIENCE De Roselyne Bachelot à Cécile Duflot,
dix-sept femmes ayant eu des responsabilités de premiers plans signent une
tribune dans le JDD dans laquelle elles disent vouloir dénoncer le harcèlement
sexuel...
L’affaire
Denis Baupin a semble-t-il précipité la prise de conscience de ces
anciennes ministres. « Nous ne nous tairons plus », écrivent-elles dans un appel publié dans Le Journal du Dimanche
où elles annoncent qu’elles dénonceront désormais « systématiquement
toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements
inappropriés ».Pourquoi l'omerta sur le harcèlement sexuel persiste en politique?
Roselyne Bachelot, Cécile Duflot, Aurélie Filippetti, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Rama Yade, elles expliquent : « Comme toutes les femmes qui ont accédé à des milieux auparavant exclusivement masculins,nous avons eu à subir et à lutter contre le sexisme. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à ces milieux, ce sont les comportements de certains hommes qui doivent changer ».
« Cela suffit. L’immunité, c’est fini. Nous ne nous tairons plus, disent-elles. Nous dénoncerons systématiquement toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements inappropriés. Nous encourageons toutes les victimes de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles à parler et à porter plainte. » Et de poursuivre : « nous demandons à nos partis et à nos groupes politiques de vérifier si de tels actes ont été commis et, si tel a été le cas, d’aider les victimes à faire éclater la vérité ».
Allonger le délai de prescription ?
Enfin, les signataires réclament
un changement de législation. « Aujourd’hui, l’arsenal judiciaire existe
mais les lois ne sont pas suffisamment appliquées, déplorent les signataires.
Le code du travail protège la salariée mais il n’est pas respecté. Peu de
femmes portent plainte et très peu de plaintes débouchent sur des
condamnations ». « Plusieurs pistes doivent être étudiées »,
assurent-elles, en citant notamment l'« allongement des délais de
prescription en matière d’agression sexuelle, la possibilité pour les
associations compétentes de porter plainte en lieu et place des victimes, la
fin de la correctionnalisation des viols », ou bien encore
l'« instruction donnée aux parquets de poursuivre systématiquement en cas
de harcèlement ».L’appel est signé par Roselyne Bachelot, Michelle Demessine, Cécile Duflot, Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Lagarde, Marylise Lebranchu, Corinne Lepage, Monique Pelletier, Fleur Pellerin, Valérie Pécresse, Yvette Roudy, Catherine Trautmann, Dominique Voynet, Rama Yade.
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Mais ces dames qui poussent maintenant
des cris d’orfraies sur des pratiques graveleuses condamnables, si elles
s’étaient unies et avaient parlées bien avant en politique ou dans nos
assemblées d’élus, ces mauvaises habitudes de macho aurait été proscrites plus
fermement, voire sanctionnées plus souvent !?
Mais ne nous voilons pas la face de
bien-pensant hypocrites, « la promotion canapé en a arrangé certaines »
même si d’autres en ont souffert de peur de perdre poste ou travail et cela
aussi se voit dans le monde professionnel d’état ou privé !
Dans un monde et pas seulement en France
ou les hommes dirigent et ou les femmes sont au second rang partout et aussi en
matière de religion, là, où c’est même le plus flagrant !
En France et dans nos pays démocratiques
civilisés beaucoup de progrès ont été fait pour gommer ces différences dû aux
sexes, par la parité qui se développe et qui d’ailleurs est quelque fois une
mesure seulement mathématique du au : « un
pour une » par mesure d’égalité notamment qui se voit en politique,
pas forcément égalitaire en terme d’efficacité !
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