Société
Attentats de
novembre: Salah Abdeslam «ne s'est pas exprimé» lors de sa première audition
JUSTICE
Franck Berton, l’avocat du présumé
terroriste, a indiqué qu’il parlerait aux enquêteurs « plus tard »…
Le petit caïd radicalisé devenu le fugitif le plus recherché d’Europe
jusqu’à son arrestation le 18 mars à Bruxelles doit être extrait de
sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne) où il est incarcéré à l’isolement
pour être conduit dans le bureau des magistrats antiterroristes, sous
surveillance maximale.
Une
série d’interrogatoires
La date de son audition avait été annoncée devant les caméras par l’un
de ses avocats, Frank Berton, à l’issue de sa mise en examen le
27 avril à Paris, notamment pour assassinats terroristes. L’avocat a
fait savoir depuis qu’il ne s’exprimerait pas, « ni avant ni après
l’interrogatoire », premier d’une série, prévu sur une journée au palais
de justice.Arrêté à Molenbeek, son quartier, après plus de quatre mois de cavale, Salah Abdeslam est le seul protagoniste direct des attentats entre les mains de la justice française. Au cœur de la cellule, au soir des tueries et bien avant, il apparaît comme un acteur central de l’expédition meurtrière du 13 novembre qui a fait 130 morts et des centaines de blessés.
Des
informations cruciales ?
De par son rôle, Abdeslam, qui a « envie de s’expliquer »
d’après Me Berton, peut donc en théorie livrer
des informations cruciales sur la conception du projet djihadiste, ses
commanditaires et d’éventuels complices encore dans la nature. Il peut aussi
aider à démêler les liens entre les attentats de Paris et de Bruxelles,
fomentés par la même cellule du groupe Etat islamique (EI).Mais jusqu’à quel point ? Abdeslam avait alors entretenu le flou en se présentant comme un pion aux ordres de son frère Brahim et d’Abaaoud, tous les deux morts. Désignant ce dernier comme le « responsable » des tueries, il avait affirmé ne l’avoir vu qu’une fois alors qu’ils ont été compagnons de délinquance à Molenbeek. « Il ne faut surtout pas être suspendu à ses lèvres » et attendre des « révélations sensationnelles », prévient Gérard Chemla, avocat de victimes des attentats, d’autant que « les investigations sont allées déjà très loin ».
Dans cette enquête tentaculaire, plus d’une vingtaine de personnes ont été mises en examen ou inculpées, principalement en Belgique. La justice française a d’ailleurs demandé la remise de quatre autres suspects inculpés à Bruxelles, dont trois soupçonnés d’avoir aidé Abdeslam dans sa fuite.
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Et alors cela étonne qui ?
Il va lanterner notre justice au
maximum, lui n’a plus de temps à perdre, au contraire, il prend tout son temps,
j’espère que ce matin, on lui a amené son petit déjeuner au lit pour qu’il soit
en forme pour son audition et sa promenade en véhicule blindé sous escorte
musclée !
Nous sommes un état de droit, dont il
profite malgré qu’il en rejette ceux-ci, ainsi que notre justice qui le protège
par ses règles judiciaires, cela pourrait prêter à rire, mais hélas, c’est le
contraire quand on pense aux victimes de ses attentats !
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