Illustration justice. Tribunal place d'Islande à Strasbourg.
Lille
(Loi Travail:
Prison ferme pour un manifestant accusé de violences contre la police)
CONDAMNATION La chute de la barrière avait blessé un
policier, qui s’était vu délivrer « une incapacité temporaire de travail
de un jour »...
Alors qu’une nouvelle
journée
de manifestation contre la loi travail a mobilisé ce
mardi plus de 200.000 personnes selon la CGT et 68.000 selon la police, un
homme a été condamné à Lille à cinq mois de prison ferme pour avoir
violenté un policier lors d’une manifestation, a fait savoir son avocate.Le jour d’un défilé dans la métropole du Nord contre la réforme gouvernementale, le 31 mars, le jeune homme de 26 ans, « un travailleur précaire, qui va de CDD en CDD » avait « lâché une barrière lors d’une charge de la police » contre des manifestants, après l’avoir déplacée avec d’autres pour séparer les deux camps en présence, selon la version de son avocate, Me Muriel Ruef.
La chute de la barrière avait blessé un policier, qui s’était vu délivrer « une incapacité temporaire de travail de un jour », a relaté ce défenseur.
Quinze interpellations, dont huit mineurs, après les incidents à Nantes
« Assez proche de la CNT » (Confédération nationale du travail, de tendance anarcho-syndicaliste), à laquelle il n’appartient pas, le manifestant comparaissait pour « violences volontaires sur agent de la force publique », en « récidive » car « il y a bientôt cinq ans, il avait bousculé un contrôleur dans le métro » lors d’une vérification des titres de transport.
Le tribunal correctionnel de Lille l’a condamné à dix mois de prison, dont cinq ferme. A l’audience le ministère public a requis 12 mois d’emprisonnement dont la moitié avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve, selon l’avocate du jeune homme.
« Nous contestons le caractère volontaire des violences », a encore déclaré Me Ruef, précisant que le juge n’avait pas ordonné de mandat de dépôt. La décision de faire appel ou non n’a pas encore été prise, a-t-elle ajouté.
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Il faut savoir ce que l’on veut : « interdit, d’interdire » ou
carrément accepter l’anarchie ?!
En France, pays bien plus tolérant que
certains ne le croient, ces manifestants
et surtout les casseurs pensent à l’impunité et croient qu’ils ne
risquent rien ou pas grand-chose en matière de justice !
D’ailleurs les peines encourues sont
souvent inferieures aux faits reprochés et en deçà des dégâts produits, voir
aussi aux des blessures infligées aux membres des forces de l’ordre !
Il faut admettre que les manifestants et
surtout certains casseurs voyous viennent pour produire le chaos, vandaliser,
détruire, voir même piller les magasins accessoirement et s’en prendre
essentiellement aux forces de l’ordre en employant divers projectiles utilisés
comme armes (pavés, boulons, barre de
fer, bombe artisanale, bouteille d’essence cocktail molotov, batte de baseball,
manche de pioche clouté etc…)
Les forces de police en arrêtent
quelques-uns (peu en fait au vu du nombre
sur le terrain) de ces soit disant manifestants casseurs qui sont mis en
garde à vue puis relâchés et d’autres jugés avec des sanctions à minima sursis
etc…
Alors ce jeune pris sur le fait a peut
être payé pour faire un exemple, mais en tout état de cause, les sanctions
généralement ne sont pas sévères et pas assez appliquées avec rigueur (quand elles le sont en plus !)
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