mardi 17 mai 2016

On voit pourquoi tant d’hommes/femmes se sont lancés dans la politique et que certains s’accrochent quelquefois même à vie à leur place si bonne !

Politique

EXCLUSIF. Pour 65% des jeunes, le problème politique vient des élus, pas des institutions


SONDAGE Selon une enquête OpinionWay pour « 20 Minutes », les 18-30 ans placent en dernière position les partis politiques dans les institutions censées le mieux les représenter…
Deux mois après le début de la contestation contre la loi Travail, portée par les syndicats lycéens et étudiants, le lien entre une partie de la jeunesse et la classe politique continue de se détériorer. C’est ce qu’indique une enquête OpinionWay pour 20 Minutes réalisée le 4 mai dernier sur l’engagement des jeunes en politique.
Pour 7 jeunes sur 10, #NuitDebout exprime plutôt bien les revendications de la jeunesse

Les élus dans le viseur des jeunes

Selon 65 % des 18-30 ans sondés, la classe politique actuelle endosse une responsabilité plus importante que les institutions dans les problèmes qu’ils rencontrent. Un résultat logique pour le politologue Thomas Guénolé : « Les jeunes portent un regard très critique sur cette génération qui a l’âge de leurs grands-parents et qu’ils considèrent comme responsable de leur situation. Cela s’explique notamment par une raison matérielle : ils sont davantage touchés par le précariat, c’est-à-dire par des revenus et une situation professionnelle instables ».
La question de la représentativité est également problématique puisque 82 % des jeunes interrogés ont le sentiment que leurs idées et leurs préoccupations ne sont pas suffisamment exprimées dans le débat public. Sur ce point, Thomas Guénolé souligne que l’âge de la classe politique n’entre pas en considération : « Il faut distinguer les idées de la classe d’âge. Déjà parce que ce sentiment est partagé par un grand nombre de Français, toute classe d’âge confondu. Ensuite, on note que l’actuel gouvernement est composé de ministres plus jeunes qu’auparavant, c’est-à-dire âgés de moins de 40 ans. Pour autant, les idées qu’ils portent ne sont pas représentatives. Là dessus, les jeunes ne sont pas communautaristes et ne semblent pas attachés à l’âge des politiques s’ils portent leurs idées ».
Selon le politologue, deux exemples illustrent parfaitement ce décalage : «Le revenu de base est une réforme qui cartonne chez les jeunes politisés, mais dans la classe politique, seule une infime partie s’y intéresse. Idem pour le développement du télétravail qui semble parfaitement naturel et accepté chez les plus jeunes mais qui ne l’est pas chez les plus âgés ».
 Pour les jeunes, l'engagement politique ne passe pas forcément par le parti

Une image d’elle-même résignée

Autre enseignement à tirer de cette enquête, l’image que porte cette génération sur elle-même : 71 % des 18-30 ans n’ont pas le sentiment de contribuer à faire évoluer la société et 57 % pensent qu’ils ne seront pas en mesure de réinventer le vivre ensemble ou la vie en société. « La classe supérieure âgée étant surreprésentée dans le débat public, on assiste à une diabolisation ad nauseam de la jeunesse ». Seul point positif avancé par les sondés, cette résignation semble apparaître comme un salut pour beaucoup puisque 51 % des jeunes placent le fait « d’être dos au mur » et « l’obligation de se bouger » comme l’atout principal pour réussir.
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Réfléchissez jeunesse qui désigne les élus, vous les français en votant et en les élisant ?

Par contre ceux qui profitent majoritairement des institutions, ces mêmes élus avec leurs avantages fait sur mesures pour eux qui sont décidés par qui et pour qui, ce sont encore eux bien sûr !

En politique, une institution résulte du régime politique. Elle est mise en place par la Constitution, les lois, les règlements et les coutumes.

Belle définition, car il y a le régime politique du pays ou elles s’appliquent et notamment notre constitution qui fait foi dans notre V eme république donc pour changer nos institutions, c’est bien difficile car nos élus ne veulent pas qu’on touche à leurs acquit et que seuls eux pourraient le faire ou modifier leurs statuts !
(Alors c’est « comme un chien qui se mord la queue et un piège à couillon » pour le peuple lambda !)

Car il a peu la parole en fait, bien qu’il vote et il élit (soit disant « ses » députés) et bien sur le président de la république avec un gouvernement à sa botte (presque comme un monarque de l’ancien régime) et qui pendant 5 ans fait à peu près tout ce qu’il veut et tant pis si cela ne plait assez au peuple!

Quant aux partis politiques, ce ne sont que des organismes ringards propagandistes de soit disant courants politiques utopique gauche/droite et leurs satellites pour diviser les français et pilotés par des politiciens pour leurs prochains candidats aux pouvoirs, pour leur laver les cerveaux à chaque élection pour essayer d’empêcher les concitoyens de penser par eux-mêmes !
 

Donc pour résumer le problème ne vient pas seulement des élus mais du système dans sa globalité qui est à changer dans cette V eme république, mais il y a du progrès, les français commencent enfin à se poser des questions…

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