mercredi 25 mai 2016

Mais bien sûr, « il est interdit d’interdire », c’est une atteinte à liberté, mais où s’arrête cette liberté ? Pauvre France et sa justice en filigrane ou entre parenthèse, les casseurs ont encore de beaux jours devant eux !

Une voiture de police a été incendiée par des contre-manifestants en marge d'un rassemblement contre la "haine anti-flics" le 17 mai 2016, à Paris
Société

Voiture de police brûlée: Trois des mis en examen relâchés sous contrôle judiciaire


JUSTICE La quatrième personne interpellée a été placée en détention provisoire...
Trois des quatre hommes mis en examen dans l’enquête sur des violences contre la police, notamment ledésormais célèbre incendie d’une voiture où se trouvaient deux agents, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire mardi, tandis que le dernier a été placé en détention provisoire, ont indiqué des sources proches du dossier.
Etudiants pour les trois plus jeunes, âgés de 18 à 21 ans, au chômage pour le plus âgé, qui a 32 ans, les quatre suspects ont été mis en examen samedi, notamment pour tentative de meurtre. Ils sont présentés par le parquet comme issus de la mouvance des « antifas », ce que certains d’entre eux contestent.

Identifiés grâce à un témoignage anonyme

Aucun des quatre mis en examen, dont deux frères, n’est à ce stade soupçonné d’être celui qui a lancé le fumigène, mais les enquêteurs pensent que l’un d’eux est celui qui a brisé la vitre arrière de la voiture de police. « Les investigations se poursuivent pour déterminer le rôle exact de chacun » et « interpeller d’éventuels autres suspects », avait indiqué le parquet samedi.
Les suspects n’avaient pas été interpellés sur place mais identifiés après les incidents, grâce à un témoignage anonyme, qui s’est avéré être celui d’un policier infiltré sur place, son nom apparaissant sur un procès-verbal par erreur. « Ce dossier est une farce honteuse », s’était insurgé samedi Antoine Comte, l’avocat du plus âgé des mis en examen. Après sa remise en liberté mardi, il a fait part de son « soulagement ».

En parallèle à la manifestation des policiers

De violents incidents avaient éclaté mercredi dernier, en marge d’une manifestation de policiers à Paris contre la « haine anti-flics ». Près de la place de la République, une voiture de police avait été prise pour cible par plusieurs casseurs.
Des vidéos de l’attaque, très relayées sur internet, montrent une personne brisant la fenêtre côté conducteur, puis une autre frappant le policier assis. Un autre homme casse la vitre arrière à l’aide d’un plot métallique puis un autre lance un fumigène allumé dans la voiture, provoquant l’embrasement du véhicule et forçant un policier et sa collègue à en sortir.
L’attaque a suscité l’indignation dans la classe politique. Légèrement blessés, le policier et sa collègue ont été décorés samedi par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en présence de François Hollande.
Ah bon, car ce n’était pas les supposés, bons coupables (bien sur…) forcement cagoulés, alors, comme bien sur la majorité de ces casseurs !

Oui, mais, identifiés après les incidents, grâce à un témoignage anonyme, qui s’est avéré être celui d’un policier infiltré sur place !

Mais les interpellés étaient sur les lieux et avec une interdiction de manifester !

D’ailleurs, si on appliquait déjà « la loi anti cagoule » soit : 

L'interdiction de dissimuler volontairement son visage lors d'une manifestation publique qui a été officialisée, samedi 20 juin 2009, avec la publication d'un décret du premier ministre au Journal officiel. » (Qui n’est hélas pas appliquée comme bien d’autres lois d’ailleurs que l’on vote sans cesse !)

On peut supposer que si les deux policiers avaient brulés avec la voiture, ces voyous auraient été incarcérés, ou si l’autre malade excité avec ses coups répétés avait fendu le crane du policier (sans casque) qui s’est protégé comme il pouvait (et encore pas sur..?)
Pourtant de la détention provisoire pour des individus récidivistes aurait été la moindre des choses avant un procès en règle !

Bel exemple de justice laxiste, comme cela ces casseurs, voyous, trublions qui à chaque manifestations font des dégâts ou exactions vont pouvoir continuer à se défouler à leur aise !

(Ce que l’on risque et qui est à craindre, c’est qu’un jour la police dérape et ne se retienne plus malheureusement !)

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