Jean-Paul
Huchon ne prendra pas la tête de l'Arafer
Un temps
pressenti, l'ancien président de la région Ile-de-France n'a pas été choisi par
Matignon pour diriger le gendarme du rail.
L'annonce d'une
possible innovation de Jean-Paul
Huchon à la tête de l'Arafer avait fait réagir. Finalement, l'ancien
président de la région Ile-de-France ne rebondira pas à la tête de l'Autorité
de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), le gendarme du
rail, pour des questions juridiques, a annoncé jeudi Matignon.La décision a été prise par le Premier ministre « depuis plusieurs semaines », précise-t-on de même source, suivant l'avis du secrétaire général du gouvernement, qui « dans son rôle de conseiller juridique du gouvernement, a considéré que ce n'était pas envisageable sans courir de sérieux risques d'annulation ». Le Monde avait annoncé début mai que Manuel Valls avait promis la présidence du gendarme du rail à M. Huchon, pour remplacer l'actuel président, Pierre Cardo, dont le mandat arrive à terme en juin.
« Un
conflit d'intérêts sous-jacent »
Mais Jean-Paul Huchon
était « jusqu'à très récemment membre du conseil de surveillance de la SNCF, ce qui l'aurait conduit, aux
termes de la loi s'il devenait président de l'Arafer à devoir se déporter de
toute décision concernant la SNCF », qui représente « le plus grand
nombre des délibérations de l'Arafer ». Matignon évoque également
« un conflit d'intérêts sous-jacent », lié au fait que l'Arafer va
devoir arbitrer un contentieux entre la SNCF et le Syndicat des transports en
commun d'Ile-de-France (Stif) sur la question de la redevance des gares.« Ces éléments sont de nature à rendre en droit hautement fragile une nomination de Jean-Paul Huchon à la présidence de l'Arafer », précise Matignon. L'Arafer est née Araf en 2009 pour accompagner l'ouverture à la concurrence du marché de transport ferroviaire. Elle s'est vu confier de nouvelles missions depuis 2015, notamment la régulation du marché des liaisons par autocar de moins de 100 kilomètres et, plus récemment, le contrôle des contrats de concessions autoroutières.
Jean-Paul Huchon a quitté en décembre dernier la présidence de la région Ile-de-France après 17 ans de mandat, ayant accepté de ne pas briguer un quatrième mandat, pour laisser le champ libre à Claude Bartolone, finalement battu par sa rivale Valérie Pécresse (Les Républicains).
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(Car Jean-Paul Huchon se serait vu promettre un poste rémunéré 148.000 euros par an !!! Pour un poste bidon…)
Poste non mérité donc bonne décision ce
revirement de Matignon :
Ce personnage à bien profité pendant ses
mandatures en tant que président de la région IDF et pourtant n’a pas fait des
étincelles loin de là et même a un peu magouillé exemple :
(En novembre 2004, après l'envoi d'une lettre anonyme sur l'existence d'emplois
fictifs au conseil
régional d'Île de France, il est jugé avec son
épouse, Dominique Le Texier, pour prise
illégale d'intérêts dans des marchés publics passés en 2002 et 2003, entre le
conseil régional et les sociétés de communication Image Publique, Il est
condamné à 6 mois de prison avec sursis,60 000 euros d'amende
et un an d'inéligibilité le 20
février 2007 par le tribunal
correctionnel de Paris, puis la peine est confirmée en appel le 21 novembre 2008, hormis l'inéligibilité hélas…)
Là, le
trop c’est trop quand le favoritisme « des copains de mes copains se voit
comme le nez au milieu de la figure » !
On parle
des salaires exorbitants des grands patrons qui choquent oui, même si eux
travaillent vraiment au développement d’entreprises qui font des
bénéfices !
Mais pour
des politiciens qui s’engraissent et qui ont des résultats en plus médiocres
voir nuls ou pire, c’est nettement plus difficile à digérer par les
contribuables, car ils ont déjà des salaires confortables et de ce fait, pas à
avoir des préretraites chapeaux !
Jdeclef
13/05/2016 10h26
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