mercredi 25 mai 2016

Escalade dans les grèves ou contestations diverses dans tous les corps de métiers pour essayer de bloquer le pays !

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine comprend deux réacteurs.
société

VIDEO. Loi travail: La centrale de Nogent-sur-Seine va arrêter la production d'électricité


SOCIAL Le premier réacteur est déjà au point mort, et le second devrait suivre jeudi, selon la CGT-Energie...
Après la pénurie de carburant, voici le tour de l’électricité. Mardi soir, la CGT-Energie a appelé à un mouvement d’action « le plus fort possible » jeudi, notamment dans les centrales nucléaires, pour protester contre la loi travail et la dégradation de la filière, n’excluant pas « des baisses de charges » électriques.

« Arrêter totalement » les réacteurs de Nogent

La première cible est la centrale de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube. Un des deux réacteurs est à l’arrêt depuis mardi « en raison d’un problème technique ». « On fera en sorte de ne pas le redémarrer, quant au réacteur n°2, il y aura une baisse de charge, avec l’idée de l’arrêter totalement », a indiqué à
l’AFP Arnaud Pacot, secrétaire général CGT-Energie Aube. La décision a été prise lors d’une assemblée générale du personnel « où étaient présents une centaine de salariés ».
Interrogé par l’AFP, un porte-parole d’EDF a déclaré qu’il était « difficile » de prévoir les conséquences sur la production électrique. « Cela pourrait entraîner des baisses de charge » en cas de forte mobilisation sur les sites, tout dépendra de l’ampleur de la grève, a-t-il ajouté.

« Accentuer la mobilisation »

« C’est le moment d’accentuer la mobilisation. Nous appelons à un mouvement le plus fort possible », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la fédération nationale mines-énergie (FNME-CGT) Marie-Claire Cailletaud. « Des coupures électriques ont déjà eu lieu aujourd’hui (mardi) dans plusieurs quartiers de Nantes ainsi que dans le plus grand centre commercial d’Europe à Marseille, mais les baisses de charge pourraient être plus importantes jeudi », prédit-elle.
Le syndicat souhaite « le retrait de la loi travail » mais entend également réitérer ses inquiétudes quant à l’avenir de la branche énergétique. L’Etat s’est engagé en avril à renflouer le groupe EDF, endetté et plombé par des prix de l’électricité en berne en Europe et des d’investissements à venir, notamment le projet controversé Hinkley Point.
Jeudi, les syndicats opposés à la loi El Khomri, la CGT et FO en tête, appellent à une huitième journée de grèves et de manifestations partout en France pour réclamer le retrait du texte.
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C'est un échelon de plus dans cette contestation à tout va grand angle, car cela marque plus les esprits l’arrêt d'une centrale nucléaire !

Et puis n'y a-t-il pas de risque à se servir des centrales nucléaires outil sensible pour contestations ou grèves syndicales !
On approche de juin et des congés d'été, il serait étonnant que cela aille plus loin, le gouvernement et surtout F.HOLLANDE buté ne cédera pas, car abandonner celle loi travail signerait la fin de son quinquennat et sa réélection hypothétique, mais il peut encore faire des concessions en catimini avec la CGT qui elle aussi joue son va-tout, dans tout cela les salariés français sont des marionnettes !

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