Kim Jong-un, le 22 juin 2015 un bon gros bébé joufflu déjanté
Monde
Cinq faits
d’armes qui montrent que Kim Jong-un est un redoutable dirigeant
COREE DU NORD Le leader nord-coréen, arrivé au pouvoir
en 2011, a réussi à s'imposer comme un leader craint et crédible en l'espace
d'un quiquennat...
Tout comme François
Hollande, Kim Jong-un arrive
à la fin de son (premier) quinquennat. Initialement présenté comme trop
jeune et faible pour gérer le legs de son père, Kim Jong-un est aujourd’hui
craint et respecté de tous en Corée du Nord. 20 Minutes revient sur les
décisions politiques qui ont permis au leader suprême d’asseoir son autorité
dans le nord de la Péninsule coréenne.Pourquoi Kim Jong-Un convoque un congrès du parti unique
Il s’est débarrassé des
dirigeants qui lui faisaient de l’ombre
Quand il accède au
pouvoir juste après le décès de son père, Kim Jong-il, le 8 octobre 2011,
Kim Jong-un n’a que 28 ans et est loin d’être aussi connu que son prédécesseur.
Pour sortir de l’ombre de son père, Kim Jong-un procède à un écartement
progressif – principalement par la violence - de membres de l’entourage
politique de Kim Jong-il restés en poste après le décès de ce dernier. Ainsi,
en 2013, Kim Jong-un a fait exécuter son oncle et ancien mentor, Chang
Song-taek - il l’aurait fait dévorer par des chiens bien que l’information
reste invérifiable -, un temps pressenti pour succéder à Kim Jong-il avant
que celui-ci ne désigne finalement son fils cadet à la place. Il est donc plus
probable qu’il s’agisse d’un coup politique à la Game of
Thrones que d’une peine appliquée pour corruption et trahison,
comme l’avancent les sources officielles. Outre son mentor, Kim Jong-un aurait
fait exécuter plusieurs ministres, vice-ministres et autres hauts représentants
pour asseoir son autorité, à tel point qu’aujourd’hui, il n’y a plus grand
monde pour rire du despote en Corée du Nord.
Il a intensifié la politique
nucléaire agressive de son pays
Le dirigeant
nord-coréen a profité du congrès du parti unique pour faire le point sur
l’avancée de la politique nucléaire du pays et saluer ses chercheurs,
à l’origine d’un « événement miraculeux en faisant retentir le son
magnifique et grisant de la première bombe H de notre république », le
6 janvier 2016. Si l’on est en mesure de douter de la nature de la bombe –
des experts estiment que l’énergie libérée par la bombe lors de l’essai était
trop faible pour qu’il puisse s’agir d’une bombe H -, l’avancée de l’Etat
communiste en matière nucléaire s’avère incontestable. Le jeune tyran se
défend toutefois de s’armer à des fins bellicistes. « Le renforcement
de notre dissuasion nucléaire est un exercice légitime de nos droits à
l’autodéfense, qui continuera aussi longtemps que se poursuivra la politique
américaine hostile », a ainsi avancé le ministère des affaires étrangères.
Une déclaration qui confirme que Kim Jong-un a bien l’intention de se munir
d’un arsenal nucléaire d’envergure.Corée du Nord: Kim Jong-un assied encore un peu plus son pouvoir
Il s’est positionné en
faveur de la réunification des deux Corées
S’il est vrai que les
relations entre les deux Corées relève parfois de la schizophrénie, il
semblerait, du moins en apparence, que le « Grand Soleil du
XXIe siècle » soit motivé à changer de cap concernant les relations
avec le Sud. En 2014, la presse faisait état de contacts officieux entre le
numéro deux du régime Hwang Pyong-so et Ryoo Kihl-jae ministre de l’unification
sud-coréen, dans le cadre de la cérémonie de clôture des jeux asiatiques à
Incheon. « Tous les efforts possibles devraient être déployés pour une
réunification pacifique car nous ne voulons pas qu’une guerre éclate sur le sol
coréen et que la nation coréenne soit de nouveau touchée par la flamme de
guerre », a dit ce week-end Kim Jong-un, cité par le quotidien Rodong
Sinmun. Des déclarations relativisées par les tensions nucléaires quasi
annuelles entre les deux camps, la dernière en date remontant à août 2015,
quand la Corée du Nord avait tiré un obus sur la ville de Yeoncheon.
Il a ouvert le secteur privé
coréen aux marchés étrangers
L’URSS a eu la
Perestroïka. La Corée du Nord a, depuis
le début de règne du cadet de Kim Jong-il, le « byungjin », à
savoir le développement simultané du nucléaire et de l’économie du pays. Aussi
surprenant que cela puisse paraître, Kim Jong-un a ouvert le marché privé
nord-coréen à l’extérieur dans le but d’enrichir son pays, avec un petit
succès. Ainsi, d’après un rapport détaillé du chercheur russe Andreï Lankov, le
secteur privé génère aujourd’hui 30 à 50 % du PIB du pays et est à
l’origine de la quasi-totalité de sa croissance. Mais cette
timide ouverture freine relativement une croissance qui prendra bien plus
de temps que si le pays s’ouvrait totalement à l’extérieur.>> A lire aussi : La Corée du Nord n'utilisera l'arme nucléaire qu'en cas d'agression, selon Kim
Il a repositionné le parti
unique au centre de la vie politique nord-coréenne
Kim Jong-un a été élu
président du parti des travailleurs de Corée, lundi 9 mai, à
l’occasion du congrès du même parti dont il était déjà premier secrétaire. Un
acte plus symbolique qu’effectif, puisque le dirigeant disposait déjà des
pleins pouvoirs, mais qui permet de remettre le parti des travailleurs au
centre de la vie politique coréenne, au détriment du corps militaire, dont les
pouvoirs avaient été accentués lors des deux dernières décennies par Kim
Jong-il. Le but avéré de la démarche est de redonner à la Corée du Nord une vie
institutionnelle similaire à celle des années 1970.
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Ce dictateur se comporte comme tel en
menaçant sans cesse, mais il faut retenir quand même une dernière phrase qu’il
a dite : « si l’on attaque mon
pays la Corée du nord, j’utiliserais l’arme nucléaire » !
Une réaction que d’autre pays
occidentaux ou autres et civilisés possédant l’arme nucléaire qui feraient peut
être de même, s’ils étaient confrontés à ce choix dans le même cas !
Donc à part le « surveiller comme le lait sur le feu » que peut-on faire
(l’éliminer ou frapper les 1ers,
totalement utopique inconcevable) il aurait fallu supprimer cette dynastie
des Kim Jong Il avant, du temps de son père (depuis 1953 et le cesser le feu et cet armistice fragile avec la Corée
du sud et surtout les américains soit disant rempart contre le communiste, cet
état de guerre est toujours présent !)
Avec en arrière-plan bien sur la Chine
et même la Russie…
En ce qui concerne les USA impliqués dans
ce conflit, on se rappelle le Vietnam qui a été réunifié après une guerre avec
le résultat d’une défaite US (alors KIM
JONG UN veut aussi la réunification des deux Corées, même si la Corée du sud
riche et sous perfusion US ne le désire pas !)
Ce n’est que le peuple de Corée du nord
à faire sa révolution pour obtenir sa liberté et tenter de renverser son
dictateur, mais ce n’est pas fait (on
n’est pas comme dans les pays moyens orientaux et pas avec la même
culture !)
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