jeudi 5 mai 2016

Ça y est, les medias s’en donnent à cœur joie, la grande peur de voir D.TRUMP comme président US (comme chez nous, la grande peur de M.LE PEN et de son FN !)

Donald Trump, le 28 avril 2016 dans l'Indiana.
Monde

Election américaine: Donald Trump peut-il devenir président?


ÉTATS-UNIS Il ne part pas favori face à Hillary Clinton, mais la route est longue jusqu'à novembre...
Le match Trump-Clinton a déjà commencé. Avec l’abandon de Ted Cruz et de John Kasich, Donald Trump est désormais le candidat présumé du parti républicain. Hillary Clinton, elle, est tout près du but et devrait, sauf accident, écarter Bernie Sanders. Après avoir créé une surprise retentissante lors de la primaire, Trump peut-il récidiver le 20 novembre ? Ça s’annonce compliqué. Mais pas forcément impossible.
  • Trump face à Clinton aujourd’hui
Les sondages avec six mois d’avance ne sont pas considérés comme fiables. Malgré tout, le républicain part avec un déficit de 6,5 %, selon la moyenne de Real Clear Politics. L’enquête la plus récente, de CNN, donne même 13 % d’avance à Hillary Clinton. L’élection américaine ne se déroule pas au scrutin universel direct mais avec des grands électeurs. Pour atteindre la majorité (270), Trump doit d’abord remporter tous les Etats gagnés par Mitt Romney. A l’heure actuelle, il est derrière Clinton en Caroline du Nord, Arizona, Missouri et Utah. Et il devra en faire basculer au moins trois autres : Ohio, Floride et Pennsylvanie, un État qui n’a pas voté républicain depuis 1988.
  • Faire baisser Hillary Clinton
Avec un simple surnom, il a coulé « Jeb Bush l’apathique », « le petit Marco » Rubio et le « menteur Ted » Cruz. Pour Clinton, c’est « crooked Hillary », « Hillary l’escroc ». Scandale sur l’utilisation de son compte email privé, attaque contre le consulat américain de Benghazi, discours payés par la banque Goldman Sachs… Trump va appuyer là où ça fait mal : selon un sondage du Washington Post du mois de mars, 57 % des Américains estiment que la démocrate est « malhonnête et pas digne de confiance ». Clinton est une candidate impopulaire, avec 55 % d’opinions négatives. Le problème, c’est que Donald Trump fait pire, à 65 %. Les experts s’attendent donc à une campagne toxique, sans restriction sur les attaques personnelles.
  • Récupérer des électeurs de Bernie Sanders
C’est sa dernière stratégie. « Je pense que de nombreux électeurs de Bernie Sanders voteront pour moi car ils veulent un candidat qui défende l’emploi », a avancé Trump sur Fox News, mardi. Il a déjà commencé son opération séduction. Comme le candidat socialiste, il s’en prend aux traités commerciaux et au libre-échange, qui poussent, selon lui, à la délocalisation. « Hillary Clinton veut fermer les mines de charbon, moi je veux remettre les mineurs au travail », a-t-il encore promis, mardi soir. Dans des Etats ouvriers et agricoles comme l’Ohio, la Pennsylvanie ou la Virginie, cela pourrait payer.
  • Limiter la casse avec les minorités
Malgré ses déclarations incendiaires sur les immigrés, les musulmans et les femmes, Trump répète souvent qu’il gagne « dans toutes les catégories » démographiques. Le problème de cet argument, c’est que le vote noir et latino est globalement insignifiant dans la primaire républicaine. Il aura également fort à faire du côté du vote féminin, alors que sept femmes sur dix ont une opinion négative de lui. Bref, à l’heure actuelle, Hillary Clinton reste la favorite. Mais une inculpation dans l’affaire des emails, de mauvais chiffres économiques ou une attaque terroriste, comme à San Bernardino, pourraient tout changer.
  • La grande incertitude
L’expert élection de Princeton, Sam Wang, l’expliquait en février : avec Trump, « nous entrons en terrain inconnu. Il faut être très prudent dans ses prédictions ». L’ancien directeur de campagne de Barack Obama, David Plouffe, est à l’unisson. Selon lui, Trump « pourrait perdre dans un raz-de-marée ou s’imposer d’une courte tête. C’est l’élection la plus volatile depuis 1980 ». Une chose est sûre, on ne devrait pas s'ennuyer.
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Question stupide comme d'habitude…

C'est aux américains de décider, ils ont bien élus des présidents atypiques comme un ex acteur, ou un marchand de cacahuètes etc., alors pourquoi pas celui-là ?!

Le patron des républicains a dit de s’unir autour de sa candidature alors…

Les américains sont moins frileux que nous français qui avons par exemple la grande peur du FN et de l'élection de l’extrême droite de M.LE PEN par exemple !

Et puis se sont des joueurs et risque tout, une majorité du peuple qui ne vote pas d'habitude très cosmopolites peut se mobiliser contre les riches qui gouverne ce pays, car ce personnage bien que riche (mais parti de rien) parle leur langage !

Ceci étant pour tranquilliser les européens et français bien-pensants partisans du politiquement correct hypocrite, une campagne électorale déjantée à l’américaine ne veut pas dire que le candidat qui se présente fera ce qu'il a montré excessivement pendant celle-ci !
Parallèlement à cela, il n’est pas pire qu’un POUTINE bien plus dangereux !

Et à la différence de nous français grands râleurs (mais c’est tout, hélas sans vraie volonté) ils sont capables d’aller jusqu’au bout d’un changement qu’ils demandent !

Ceci étant pas de panique pour l’instant H.CLINTON devrait être élue présidente au final selon des sondages (actuels)…

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