Monde
Avec
l'abandon de Cruz, Trump est le «candidat présumé» du parti républicain
ETATS-UNIS Le duel face Hillary Clinton a déjà
commencé...
Donald Trump est le
« presumptive nominee », le « candidat présumé », du parti
républicain. On le répète, car l’exploit est retentissant. Le milliardaire
Donald Trump, un candidat qui n’avait aucune expérience politique, a terrassé
Jeb Bush, Marco Rubio, et
donc Ted Cruz, et il a convaincu 10 millions de républicains de voter
pour lui lors des primaires. S’il lui manque encore quelques délégués pour
atteindre la majorité absolue, l’affaire est mathématiquement dans le sac,
alors qu’il ne reste plus que le modéré John Kasich dans la course.« C’est une journée et une année incroyable. Je n’aurais jamais pensé vivre ça », a lancé Trump après sa victoire dans l’Indiana, mardi soir, et l’annonce de l’abandon de Ted Cruz. Il a, encore et toujours, promis de restaurer la grandeur de l’Amérique avec son fameux slogan « Make America Great Again ».
La grande unification a
commencé
Pour Trump, le grand
écart du rassemblement a commencé. Mardi matin, il appelait encore Cruz
« Ted le menteur », faisant circuler une vieille rumeur sur l’amitié
du père de son adversaire avec l’assassin de Kennedy, Lee Harvey Oswald. Mardi
soir, il a salué « un adversaire formidable, intelligent, promis à un
grand avenir ». « Il a pris une décision courageuse », a
poursuivi Trump. « Désormais, le plus important est d’unifier le
parti. »De nombreux cadres du parti républicain, qui ont tout fait pour barrer la route de Trump, ont terminé leur deuil. Après le déni, la colère, le marchandage et la dépression, c’est l’heure de l’acceptation.
Donald
Trump est le candidat présumé. Nous devons nous rassembler pour battre Hillary
Clinton », a tweeté le patron du parti républicain, Reince Priebus. Sur
Fox News, l’ancien leader des républicains à la Chambre, Newt Gingrich, l’a
assuré, « si vous n’êtes pas pour Donald Trump, vous êtes pour Hillary
Clinton ».
Pour
certains, il y aura visiblement un peu boulot. Lachlan Markay, un blogueur
conservateur, a décidé de brûler sa carte d’électeur.
Le
candidat malheureux Lindsey Graham, fervent critique du milliardaire, jouait
les Cassandre mardi matin : « Si nous nominons Trump, nous
serons détruits, et nous l’aurons bien mérité. »
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En fait, malgré ces élections
américaines compliquées dans leurs formes, le résultat ressemble un peu à notre
système à multiples partis et maintenant avec primaires que nous avons copié
sur ce modèle US qui plaisait tant à N.Sarkozy au final 2 candidats !
Un qui est excessif à l'extrême qui
plait au peuple lambda, car il parle leur langage qui veut du changement, car
il n'a rien à perdre, et fait croire qu’il va renverser la table ?!
Et une autre candidate bien connue de
cette Amérique du riche, bon chic, bon genre, bien-pensante qui rentre dans la
normalité internationale attendue par son expérience, par les alliés des
USA !
Mais en passant, (entre parenthèse) ces élections et ce pré résultat, car il reste
au parti républicain à adouber D.TRUMP, cela fait penser un peu à notre
élection présidentielle de 2017 qui se dessine (selon les sondages actuels et sans garantie) :
2 candidats en lice au 2eme tour et
hélas comme en 2002 : le candidat FN M.LE PEN opposé au candidat (x) LR ou
PS HOLLANDE (s’il arrive jusque-là et se représente ?)
Pour résumer que ce soit les USA ou la
France on constate que les électeurs se font manœuvrer par leurs
politiciens élus et au final sont obligés à contre cœur de voter pour le moins
pire !
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