Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national,
place des Pyramides à Paris le 1er mai 2016
Politique
FN: Jean-Marie Le Pen célèbre son 1er mai avec «une poignée»
de fidèles désenchantés
POLITIQUE Exclu du Front national, le cofondateur
du parti Jean-Marie Le Pen a organisé son rassemblement place des
Pyramides ce dimanche 1er mai, en hommage à Jeanne d'Arc...
Jeanne
d’Arc pour toujours et contre tous. Place des Pyramides à Paris, environ 500 fidèles sont venus
écouter ce dimanche matin Jean-Marie Le Pen devant une estrade ceinturée de
barrières. L’ancien dirigeant frontiste, exclu
du parti en août 2015, rend hommage à la pucelle d’Orléans avec ses
fidèles. Parmi eux, figurent les « historiques » Bruno
Gollnisch,Marie-Christine
Arnautu, par ailleurs vice-présidente du parti, et Mireille d’Ornano. Ces
députés européens risquent d’ailleurs des sanctions de la part du parti
d’extrême droite pour avoir rejoint le rassemblement de l'ancien dirigeant.
Comme les autres années, dans l’assemblée, il y a bien
les drapeaux, la distribution des publications d’extrême droite Rivarol et
Action française, des ventes d’ouvrages « antisystème » ou des tracts
pour l’association catholique intégriste Civitas.
Il y a aussi le look de certains jeunes radicaux, tête
rasée, lunettes noires assorties à leurs vestes sombres. Il y a aussi quelques
insultes en direction des journalistes. Quant au discours du
« Menhir », il ressemble à celui des années précédentes, traçant une
situation socio-économique apocalyptique menacée par le « danger
mortel » que représenterait l’immigration. Et comme souvent, les militants
louent la « fidélité » au « vieux » pour mieux dénoncer
« la trahison de Marine Le Pen, successeur illégitime de Jean-Marie Le
Pen », comme le précise Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdomadaire
Rivarol.
Interdire quelque chose
n’est pas dans notre ADN »
Mais, à la différence
des autres années, le cœur n’est pas vraiment à la fête place des Pyramides.
L’espoir d’une victoire de « l’opposition nationale » ne semble plus
au bout du tunnel de ténèbres constituées, entre autres, par l’alliance de
l’« UMPS ». L’amertume pointe dans le discours du vibrionnant
chef de 87 ans.Dans un silence de plomb, Jean-Marie Le Pen dénonce l’erreur de la « dédiabolisation » du FN lancée par sa fille Marine, comparée à « un calcul de naïf, de sot ou de traître ». Selon lui, cette stratégie, couplée à la «désunion», mènera la candidate frontiste à l’échec en 2017. « La présidente du FN sera battue au deuxième tour et peut-être même au premier [tour de la présidentielle] », assène-t-il, avant d’appeler à rejoindre les derniers-nés « Comités Jeanne, au secours ! »
Jean-Marie Le Pen prédit la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle 2017
Si quelques jeunes, béret rouge vissés sur la terre, entonnent des chants militaires avec des voix de stentor, la déprime pointe chez certains. « Ce dimanche, devant une assemblée restreinte, c’est une terrible déception de voir que nous ne sommes qu’une poignée », souligne le polémiste Patrick Gofman, qui propose à la vente l’un de ses ouvrages consacré à Hillary Clinton.
De son côté, Farid Smahi, qui vend des portraits de Jean-Marie Le Pen revisité en forban, se dit lui aussi déçu. L’ex-conseiller régional d’Ile-de-France FN qui se qualifie d’ancien « Arabe de service du FN » n’évoque pourtant pas le public réduit : « Comme toujours j’ai aimé le discours de Jean-Marie Le Pen, mais il manquait quelque chose de fondamental, la déchéance de la binationalité. Ne pas accorder la nationalité française aux intégristes musulmans est mon grand combat. »
Philippe Chevrier, secrétaire
départemental du Front National dans les Yvelines et compagnon de
Marie-Christine Arnautu, regrette quant à lui qu’« en venant ici, on est
prié de s’abstenir d’aller rejoindre la présidente du FN à la Villette [dans le
nord-est de Paris, et où se tient un banquet
organisé par la direction du FN] ». « Pour un parti qui milite
pour la liberté, interdire quelque chose n’est pas dans notre ADN »,
déplore le conseiller régional d’Ile-de-France. Quant à l’annonce de l’échec du
FN en 2017 annoncé par Jean-Marie Le Pen, Philippe Chevrier précise que
ces paroles sont motivées par « l’amertume, que je comprends, qu’a un père
pour sa fille ». Une histoire politique et familiale
toujours irrésolue.
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Ce vieil imbécile de JM LE PEN
politicien inutile, ridicule, trublion qui ne sait que semer la zizanie depuis
40 ans avec en plus des diatribes de caniveau inqualifiables, et qui en plus
n’a jamais voulu le pouvoir, car incapable de diriger un pays (heureusement !)
Et pour en rajouter de sa part, jaloux
de la réussite de sa fille M.LE PEN qui voudrait réhabiliter le FN dans le clan
des autres partis dit républicains et qui elle se verrait bien présidente, ce
qui n'arrivera jamais, car les français n'aiment pas le risque, ni l'inconnu!
La France déjà en déclin par une
politique intérieure sclérosée par des politiciens médiocres n'a pas besoin de
la famille LE PEN et de ce FN parti
ringard de protestation pour aboyeurs de foire, qui ne sert à rien!
Il serait temps que nos concitoyens
gogos qui se laissent influencer par de tels partis extrêmes se réveillent et
votent (moins mal si possible !)
En cherchant des politiciens probes,
compétents qui pensent au bien être de la France avant eux (c'est difficile semble-t-il, mais pas impossible) en changeant de
république et d'institutions !
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