vendredi 22 juillet 2011

La Cigale et la Fourmi : La Fourmi n'est pas prêteuse : Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse, - Vous chantiez ? Eh bien! Dansez maintenant….

De gauche à droite, le Premier ministre grec George Papandreou, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le président du Conseil européen Jose Manuel Barroso après la réunion au sommet organisée à Bruxelles pour régler la crise grecque le 21/7

Sommet de la zone euro: Une aide de 158 milliards d'euros à la Grèce, venant à la fois de l'Europe et du secteur privé

Nicolas Sarkozy a présenté depuis Bruxelles les modalités techniques du second plan d'aide versé à la Grèce...

En clôture du sommet européen exceptionnel à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a présenté ce jeudi soir les mesures choisies pour bâtir un second plan d'aide à la Grèce. Une nouvelle enveloppe sera versée et des mesures techniques seront prise pour alléger le montant de la dette grecque, grâce à un effort de l'Union européenne mais aussi du secteur privé.

Une deuxième enveloppe européenne 

L'Europe devrait adresser 109 milliards d'euros de nouveaux prêts à la Grèce. Mais cette nouvelle enveloppe sera attribuée à des conditions plus avantageuses.

Le fond européen de stabilité financière (FESF)  va désormais demander un taux de 3,5%, contre 5% auparavant. Les conditions du premier prêt, versé en mai 2010, seront également revue. «Cela représente 30 milliards d’économie pour la Grèce sur les dix prochaines années», a précisé Nicolas Sarkozy.  Le FESF sera également doté de nouvelles prérogatives, avec notamment la capacité nouvelle d'acheter de la dette publique sur les marchés.

Le secteur privé également

Sur la participation du secteur privé, enjeux principal de ce sommet, «nous sommes arrivés à un compromis», a indiqué le président de la République. Le secteur devrait verser environ 49,6 milliards d'euros d'ici à 2014. Sur ce dernier montant, 12 milliards d'euros consisteront en un rachat de dette sur le marché avec décote ou allongement d'échéance.
Par ailleurs, 37 milliards d'euros viendront d'une contribution volontaire des banques créancières, sous la forme d'une «baisse des taux d’intérêt pour les futurs emprunts», a détaillé le chef de l'Etat. Les taux demandés seront de 4,5% sur trente ans, contre jusqu'à 10% aujourd'hui. 

Cette dernière mesure doit permettre de réduire de 12% du PIB la dette grecque, soit environ 135 milliards d'euros sur trente ans. Nicolas Sarkozy n'a toutefois pas indiqué si une telle proposition pourrait être considérée comme un défaut partiel de crédit, répétant plusieurs fois que ce mot «ne fait pas partie de (s)on vocabulaire».

Faire défaut
Un pays fait défaut quand il n’est plus en mesure de rembourser ses dettes. En clair, il fait faillite. C’est alors à ses créanciers d’essuyer les pertes. L’Europe s’oppose à cette solution car elle aurait des conséquences importantes sur les banques européennes et déstabiliserait toute l’économie de la zone euro. 
Défaut sélectif ou partiel
Un pays peut faire défaut de manière partielle ou sélective, c’est-à-dire qu’il ne rembourse plus une partie seulement de sa dette. Dans le langage des agences de notations, l’Etat est alors déclaré en situation de «SD». La BCE rejette cependant tout défaut, même partiel, en raison des conséquences en cascade sur l’activité économique.)

Mesures structurelles

«Ce que nous faisons aujourd'hui pour la Grèce, nous ne le ferons pas pour un autre pays européens», a-t-il ensuite martelé, évoquant la participation du secteur privé.En revanche, le FESF fera la même concession pour le Portugal et l'Irlande, c'est à dire qu'il baissera également les taux d'intérêts sur les prêts qu'il leur a concédés. Il a enfin annoncé que de futures propositions seront faites à la fin du mois d'août pour améliorer la gouvernance économique européenne, notamment la création d'une agence de notation européenne. 

Il n'y a pas de quoi pour nos dirigeants avoir un sourire béat de satisfaction pour la photo de la famille Européenne (qui en fait n'en est pas une)

Comme d'habitude un manque flagrant de vrai volontarisme une phrase résume cela :

"Une contribution volontaire des banques créancières" ?!

Sous la forme d'une «baisse des taux d’intérêt pour les futurs emprunts», (le mot volontaire est une arnaque !)

Il fallait obliger le monde financier privé à financer par une taxe sur ses banques (c'était d'ailleurs envisagé…)

Mais nos chers dirigeants se sont dégonflés !

On ne prête qu'aux riches !

(A quand le prochain sommet bidon de nos financiers ?)

Et à quand, les trois autres en gestation qui chuteront (Portugal, Espagne, Italie !?) Et non !
Nous sommes quatre, j'allais oublier nous aussi, bien sur  la France !

C'est l'ALLEMAGNE et la FRANCE qui pilotait cette mascarade, alors merci ! Mme MERKEL et Mr SARKOZY.

(Reculer pour mieux sauter c'est toujours çà !...) diront certains…

(TOUTEFOIS SACHEZ LIRE ENTRE LES LIGNES le volontariat vaut ce qu'il vaut, mais il faut qu'il soit respecté à voir...)
jdeclef 22.07.2011 - 

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