L’Italie : ON A MIS DU TEMPS A EN PARLER ET POURTANT LE VER ÉTAIT DANS LE FRUIT EUROPÉEN

Les ministres italien (à dr.) et grec des Finances, hier à Bruxelles (mines déconfites…)

ÉCONOMIE - Les Bourses se sont écroulées lundi...

Vent de panique sur l'Europe. Après la Grèce, l'Irlande et le Portugal, c'est maintenant l'Italie qui affole les places boursières du Vieux Continent. Depuis vendredi, les marchés financiers s'inquiètent de la capacité du pays à rembourser ses échéances de dette. La patrie de Silvio Berlusconi a emprunté au fil des années des sommes colossales, et son économie tarde à rebondir, alors qu'un plan d'austérité doit bientôt se mettre en place. Face à cette situation, un schéma bien connu se répète. Sauf qu'avec l'Italie, le jeu semble plus dangereux qu'avant.

«On a changé de dimension»

Aujourd'hui, selon les banques et les fonds d'investissement, il est devenu risqué de prêter de l'argent à l'Italie. En conséquence, les parts de la dette du pays, qui s'échangent sur les marchés financiers, voient leurs taux d'intérêt s'envoler (ils ont atteint hier leur plus haut niveau depuis dix ans). Et ceux qui détiennent cette dette sont exposés à perdre de l'argent... 

Les banques françaises, par exemple: elles détiennent 280 milliards d'euros de part de dette en Italie, soit 7 fois plus qu'en Grèce (40 milliards). En Europe, le constat est le même pour beaucoup de compagnies d'assurances, très actives sur le marché de la dette. «L'Italie, c'est autre chose que la Grèce et le Portugal. On a changé de dimension», éclaire Thomas Jacquet, analyste chez Exane BNP Paribas.

Ces agences de notations sont les pires plaies de l'économie mondiale car elles alimentent la spéculation bancaire et par la même détruisent un pays mieux qu'une guerre !

Si l'on ne change pas ce système pervers on coure à la catastrophe et à une révolution européenne des peuples qui la composent la communauté d'Europe à moyen termes

Le cas de l'Italie que l'on attendait n'est hélas pas une surprise c'est logique avec un tel système que (l’on ne veut pas réguler) malgré cette 1ere alerte de 2008

Si l’Italie tombe, l'Europe, la France (et les pays déjà malades couleront) qu'en à l'Euro ce sera un souvenir qui ne vaudra pas plus que le papier pour l'imprimer (comme le dollar US $ d'ailleurs dont c'est déjà le cas)

Car les USA sont dans la même mélasse et la question est déjà posée sur leur capacité de remboursement de leur dette abyssale, ce qui n'a pas été le cas depuis l'avant guerre en 1929 ou la crise de cette époque était en comparaison  une parenthèse

Le monde est en plein changement et nos dirigeants par leur gestion déplorable en faveur des plus riches vont nous amener à faire la queue à la soupe populaire en masse (nos anciens s'en souviennent comme en Allemagne, aux USA dans les années 30 mais beaucoup sont morts hélas et ne peuvent plus nous en parler et maintenant nous recommençons les même erreurs)

Et le plus grave nous ne voyons pas encore ces malheurs à venir, car nous n'y croyons pas ! 

Habitué à un confort encore présent et par les belles paroles de nos politiciens (qui nous parlent délections présidentielles)

Les Grecs, les Irlandais, les Portugais, les Espagnols et maintenant les Italiens commencent à comprendre et ce n'est pas fini HÉLAS !

jdeclef 12.07.2011 - 14h15