lundi 19 mars 2018

Ces anciens politiciens ex élus déchus et rejetés par les français ne veulent pas comprendre ?!


Villepin, Hollande, Valls : les donneurs de leçons

Ils ont gouverné et ont échoué, incapables de se présenter à la présidentielle. Pourtant, ils distillent critiques et conseils comme de précieux élixirs.


Dominique de Villepin est connu pour ses envolées poétiques et sa très haute opinion de lui-même. Il a été ministre des Affaires étrangères, de l'Intérieur, chef du gouvernement et candidat déclaré à la présidentielle de 2012, où il rêvait d'en découdre enfin avec Nicolas Sarkozy. Mais il n'a même pas obtenu ses 500 parrainages. L'ancien diplomate est devenu homme d'affaires. Fin de l'histoire ?
Non. C'est plus fort que lui. Il a soutenu Emmanuel Macron en 2017. En 2018, il lui donne des leçons de gouvernance. Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, ce « retraité de la politique » conseille le président sur tous les sujets : la gestion de sa majorité, le rythme des réformes, les élections européennes de 2019… Il le met aussi en garde contre la « tentation autoritaire ». Une recommandation qui ne manque pas de piquant de la part d'un « homme d'État », comme il se définit, capable de prononcer des phrases d'une brutalité confondante et d'une extrême vulgarité, comme le rapportait Franz-Olivier Giesbert en 2006 dans La Tragédie du président (Flammarion) : « La France a envie qu'on la prenne, ça la démange dans le bassin. Celui qui l'emportera à la prochaine élection, ce ne sera pas un permanent de la politique, mais un saisonnier, un chenapan, un maraudeur. » L'intéressé a démenti, bien entendu.
François Hollande, incapable de se présenter à sa propre succession, a piétiné ses vœux de silence quelques semaines seulement après avoir quitté l'Élysée. Dès l'été 2017, il dissertait sur les « sacrifices inutiles » qu'il ne faut pas imposer aux Français. Puis récemment, il faisait état de ses réserves et recommandations sur la politique étrangère de la France.
Manuel Valls, lui, se contente d'un mode mineur. Tout juste a-t-il tenté une sortie à la veille du 14 juillet 2017 : « La suppression du Secrétariat général aux victimes du terrorisme est une erreur. Je demande à Édouard Philippe d'entendre les associations. » Personne ne l'a remarqué. Il n'a pas insisté…

Le précédent Jospin

Il est au moins une attitude que l'on peut porter au crédit de François Fillon, et ce n'est pas si fréquent : il a annoncé son retrait de la vie politique et il s'y tient jusqu'ici. Pas de conseils, pas de reproches, pas de commentaires sur la politique menée par le président et son gouvernement. Certes, l'histoire n'est pas finie, et une rechute est toujours possible.
Lionel Jospin en est la preuve vivante. Après son échec cuisant dès le premier tour de la présidentielle en 2002 – comme Fillon –, il annonce lui aussi son retrait de la vie politique. Mais trois ans plus tard, il est de retour, à 68 ans, prêt à en découdre. Il publie un livre, Le Monde comme je le vois, dans lequel il distribue bons et mauvais points. Un an plus tard, il se déclare « capable d'assumer la charge de chef de l'État ». Seul problème : personne ne veut plus de lui, pas même les militants socialistes dont il a été le chef pendant près de dix ans. Au moins a-t-il obtenu un poste très convoité : il est membre du Conseil constitutionnel. Ceux qui suivent sa voie ont-ils des ambitions similaires ?
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Car aveuglés par leurs égo démesurés, ils ne peuvent s’empêcher de critiquer dénigrer et bien sûr, jouer aux donneurs de leçons (spécialité hélas bien française d’arrogance mal placée !)

Mais toujours ne proposant rien de nouveau enfermés dans cette ancienne politique partisane de cette V eme république vieillissante usée qui elle aussi a besoin d’être changée !

Pourtant les français dans leur majorité ont rejeté cette ancienne classe politique sclérosée, car qu’on fait ces beaux messieurs rien de probant quand ils s’étaient au pouvoir et ce depuis trente ans et on en paie les conséquences !

Alors nos concitoyens ont poussé le changement qu’ils désiraient jusqu’au bout jusqu’à élire une jeune président inconnu qui veut lui, réformer à tout va, à marche forcée pour essayer de rattraper le retard de notre pays !

Y arrivera-t-il on verra ..?

Car lui-même admet que reformer la France, c’est presque mission impossible, mais il en a cure, car pour lui ces ex élus et politiciens c’est « les chiens aboient et la caravane passe »!

Jdeclef 19/03/2018 10h36 LP

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