lundi 12 mars 2018

On voit bien ce qu'est devenu ce sport, des jeux du cirque !


Football : scènes de chaos à Lille

Des supporteurs lillois ont envahi la pelouse à la fin du match contre Montpellier samedi soir, avant de s'en prendre, parfois violemment, aux joueurs.


Ce sont des images que personne ne veut voir sur un terrain de football. Samedi soir, à l'issue du match contre Montpellier (1-1) en Ligue 1, des supporteurs de Lille, en colère en raison des mauvais résultats de leur équipe, ont envahi la pelouse du stade Pierre-Mauroy en courant. Certains d'entre eux ont même réussi à donner des coups de pied à des joueurs avant le déploiement des stadiers, qui ont fini par assurer la rentrée des footballeurs lillois dans les couloirs à l'intérieur du stade. La centaine de fans sur la pelouse a scandé sa colère (« si on descend, on vous descend »), séparée des couloirs menant aux vestiaires par un cordon de sécurité, avant de quitter le terrain une dizaine de minutes après l'intrusion.
« S'il y a des situations de violence, on prendra les mesures appropriées [...], car ce serait inacceptable », a souligné le directeur général du Losc, Marc Ingla, qui « croit encore au dialogue » avec les supporteurs. « On attend quoi, qu'il y ait eu malheur ? Là, il y a eu incident, et on fait quoi quand il y aura un accident ? », s'est interrogé l'entraîneur lillois Christophe Galtier. « Je ne peux pas cautionner ce qui s'est passé, car ça peut déborder sur des drames. La situation est ce qu'elle est, mais ça ne servira à rien d'aller dans ces excès-là, car ça n'a jamais fait gagner un match », a-t-il ensuite asséné.
Je ne comprends pas leur réaction
Le capitaine de Lille Ibrahim Amadou était incrédule : « Je ne comprends pas leur réaction. Les supporteurs ont réagi comme si le championnat était fini et qu'on était déjà descendu (en L2) alors qu'il reste neuf matches. Comme s'il n'y croyaient plus alors que nous, on y croit encore. » « Ceux qui veulent nous soutenir jusqu'à la fin de saison sont les bienvenus au stade, pour les autres ce n'est pas la peine de revenir », a encore lâché Amadou. Yassine Benzia, milieu de Lille, ne peut « pas accepter qu'il y ait des joueurs qui aient été agressés. Il y a une limite à ne pas franchir. » « J'étais déjà dans le vestiaire, mais des joueurs ont eu peur, on a un groupe assez jeune et ce n'est pas tous les jours qu'on voit ce genre d'images », a-t-il ajouté.
Jusqu'à la 64e minute de ce match, le Losc était sorti de la zone rouge, menant 1 à 0. Mais Montpellier a alors égalisé et a replongé les Lillois à la 19e et avant-dernière place. La désillusion de trop pour certains ultras excédés. Et dire que le président Gérard Lopez louait juste avant le match l'état d'esprit. « C'est une équipe qui n'accepte pas son classement », avait-il tenté de rassurer avant le coup d'envoi, sur beIN Sports. Le pire pour le président est qu'il se félicitait aussi à ce micro avant la rencontre du bon dialogue qu'il pouvait y avoir avec les groupes de supporteurs...

Bataille juridique avec Bielsa

Nouveau propriétaire du Losc, l'Hispano-Luxembourgeois espérait lui donner une nouvelle dimension et avait notamment engagé comme entraîneur Marcelo Bielsa, qui a finalement été limogé pour mauvais résultats. Le coach argentin conteste son licenciement devant le conseil des prud'hommes de Lille et une audience aura lieu mardi 13 mars. Bielsa réclame 12,9 millions d'euros pour les salaires restants dus (il avait signé un contrat de deux ans) et environ 5 millions supplémentaires au titre du préjudice subi. Soit quelque 18 millions au total. Le Losc a cependant remporté une première victoire dans la bataille juridique qui l'oppose à Bielsa : le tribunal de commerce de Lille a débouté lundi l'ex-entraîneur de toutes ses demandes et l'a condamné à payer 300 000 euros de dommages et intérêts au regard du caractère abusif de l'assignation.
Ce jugement offre une bouffée d'oxygène au Losc, interdit de recrutement pendant le mercato d'hiver et relégué à titre conservatoire en L2 par le gendarme financier du football (DNCG). Deux décisions motivées par des incertitudes financières sur le club, selon la DNCG. Mais le club doit maintenant affronter la colère de ses propres fans... Et il risque des sanctions disciplinaires, comme match perdu et/ou matches sur terrain neutre et/ou à huis clos...
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Pour footeux se disant supporters, mais surtout violents qui comme l'argent roi ont pollué ce football populaire devenu dans certains clubs des réservoirs à voyous de rue petits délinquants dont on subit de plus en plus les méfaits !

Le reflet d'une certaine partie de notre société dont on ne peut être fière !

La violence à tout va pour régler des comptes ou protester est de plus en plus fréquente pour même des choses sans importance pour se défouler sur des joueurs qu'ils ont jugé avoir mal joué c'est inconcevable !

Le pays a besoin d’être recadré, il faudrait que nos bienpensants au plus haut de l'état en prennent conscience et sortent de leurs tours d'ivoires avec leurs discours creux lénifiants !

Car ces faits divers représentent la mauvaise qualité morale et maque de respect d’autrui de certains de nos compatriotes !

Jdeclef 12/03/2018 10h03 LP

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