lundi 19 mars 2018

C'était prévu sans surprise, que çà plaise ou non, les russes ont votés !


Russie - Vladimir Poutine, et après ?

VIDÉO. Le président russe, tranquillement réélu dimanche pour un 4e mandat, va devoir s'occuper de sa succession. À moins qu'il se maintienne au-delà de 2024...


« Le programme que j'offre au pays est le bon », a lâché Vladimir Poutine devant les caméras de la télévision russe après avoir déposé son bulletin dans l'urne. Le chef du Kremlin, 65 ans et réélu dimanche avec 75 % des voix, ne doute de rien. Quel programme ? Car, durant sa campagne éclair, il ne l'a jamais abordé. Certes, entre la visite d'une usine d'assemblage de moteurs d'hélicoptères et une autre spécialisée dans la fabrication de missiles longue portée, il a promis l'augmentation des salaires, la construction de routes et de nouveaux financements pour le système de santé. De vagues engagements comme lors de ses précédentes campagnes…
Le premier signal de sa volonté de réforme interviendra avec la nomination du Premier ministre. La reconduction de Dmitri Medvedev doucherait tout espoir. En revanche, l'arrivée de l'ancien ministre des Finances Alexeï Koudrine, également proche de Poutine, mais partisan de mesures radicales (tel que le recul de l'âge de la retraite) et destinées à relancer une économie atone, créerait la surprise.

Succession

Mais pas sûr que l'audace l'emporte au moment où Poutine doit s'atteler à une priorité pour son quatrième et dernier mandat : trouver un successeur. « Les élites voient la période qui s'ouvre comme une transition pendant laquelle il faut se positionner », souligne le politologue Valery Solovey. Avec le risque d'une guerre de clans. Car ils sont nombreux à vouloir défendre leurs intérêts : le clan des forces de sécurité incarnées par Igor Setchine, le patron du pétrolier Rosneft, ou Sergueï Chemezov, à la tête du conglomérat militaire Rostec, tous deux anciens du KGB. Celui du maire de Moscou Sergueï Sobianine, homme-clé du réseau Poutine. Ou encore l'entourage de l'actuel Premier ministre Dmitri Medvedev, dont les ambitions pour le poste suprême sont intactes. Et qui espère toujours être récompensé pour sa loyauté après avoir accepté de céder le fauteuil présidentiel à Poutine en 2012. « Il y a quelques mois, il pensait même que son tour reviendrait en 2018 », souligne Andreï Kolesnikov de l'Institut Carnegie « Dans l'oligarchie, on parie à nouveau sur lui, car il permettrait de se réconcilier avec l'Occident », poursuit le politologue Valery Solovey.
Pour l'heure, rien ne filtre des intentions du maître du Kremlin. Et tous les scénarios ont cours : celui d'un retrait de Poutine avant la fin de son mandat de six ans. Mais aussi celui de son maintien au sommet de l'État au-delà de 2024. Il prendrait alors la tête d'un Conseil d'État devenu tout puissant. « On l'imagine aussi numéro un d'un nouveau KGB, issu de la fusion tous les services et responsable devant le seul Parlement », explique Alexeï Moukhine, directeur du Centre d'information politique. « Pour moi, il sera encore aux commandes en 2024 », assure Alexeï Venediktov, l'influent directeur de Radio Écho Moscou. Possible, car l'intéressé entend veiller à sa sécurité et à sa place dans l'Histoire. En période de quasi-guerre froide, il s'estime aussi le seul capable de manœuvrer sur la scène internationale.

Armée de fidèles

Seule certitude : Poutine, lassé de ses acolytes sexagénaires, lance une nouvelle génération de technocrates. Exemples ? Anton Vaino, 45 ans, un ancien du service du protocole, désormais chef de l'administration présidentielle ; Alexeï Dioumine, 45 ans, son ancien garde du corps, propulsé gouverneur de Toula ou encore Maxime Orechkine, 35 ans, un ex-banquier parachuté ministre de l'Économie. Il teste aussi les futurs piliers du régime dans les régions. 36 des 85 gouverneurs ont été remplacés au cours des trois dernières années. Pour la plupart, des trentenaires ou des quadras. Une nouvelle armée de fidèles pour un règne sans fin…
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Même si c’est une démocrature plutôt qu’une vraie démocratie, par des libertés d’expressions et autres bien érodées et soupçon de fraude électorale !

Inutile de pérorer dans les médias 76% de réussite pour POUTINE, les russes ont choisi surtout la sécurité !

Et les antis Poutine ont été fomentés indirectement par l’UE et les occidentaux et USA encore plus notamment après cet assassinat de ses deux ressortissants ex espions russes qui désignait indirectement la Russie et son président n’a surement pas plu aux ressortissants russes lambda ce qui a servi au président réélu !

Parallèlement à cela POUTINE a nié les faits bien que ressemblant aux pratiques de l’ex URSS et demande qu’on lui prouve le contraire ce qui bien sûr est difficile dans ce genre de crime d’état !

Jdeclef 19/03/2018 13h30

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