jeudi 1 mars 2018

L'orgueil de certains politiciens est vraiment démesuré au point que cela les rend d'une stupidité sans bornes !

Jean-Luc Mélenchon insoumis… à la justice

INFO LE POINT. Le leader de La France insoumise a séché ses derniers rendez-vous devant le juge. Un mandat de comparution a été lancé à son encontre.


Jean-Luc Mélenchon a pris la fâcheuse habitude de sécher ses rendez-vous judiciaires. Poursuivi en diffamation par Paulo Paranaguá, un journaliste du Monde, le chef de La France insoumise (FI) refuse obstinément de se rendre à ses convocations. L'avocat du journaliste, Me Vincent Toledano, a donc réclamé un mandat de comparution, qu'il a obtenu. Une procédure extrêmement rare pour un homme politique. Elle vise, pour un huissier de justice ou un officier de police judiciaire, à lui remettre en main propre une mise en demeure. Il s'agit de la dernière étape avant le mandat d'amener.
Convoqué le 8 mars prochain, le leader d'extrême gauche va-t-il se déplacer ? Rien n'est moins sûr. L'homme s'est jusqu'à présent toujours retranché derrière son immunité parlementaire. Contactée mardi, son avocate, Raquel Garrido, botte en touche : « Jean-Luc Mélenchon se trouve en Guyane pour la campagne législative partielle. Je ne suis pas en mesure de vérifier auprès de lui s'il a reçu une telle convocation. » Étonnant pour un homme qui a toujours affirmé qu'il n'essaierait pas de se soustraire à la justice…

La même stratégie que Marine Le Pen ?

Attaqué en diffamation par la Société générale en mai 2017 – il avait critiqué publiquement la banque, affirmant qu'elle avait « triché avec le fisc » –, Jean-Luc Mélenchon avait en effet soutenu qu'il se rendrait à la convocation du juge : « Je me rendrai à la convocation du juge le 26 juin comme n'importe quel citoyen le fait en pareil cas, sauf madame Le Pen », avait-il affirmé. Dans le litige qui l'oppose au journaliste du Monde, la donne semble avoir changé. Et le problème est avant tout politique.
En effet, avant de commencer une carrière dans la presse, Paulo Paranaguá, originaire du Brésil, a, pendant des années, fait partie d'une organisation contestataire d'extrême gauche. Emprisonné en Argentine en 1975, comme le relate Le Monde, il sera finalement acquitté en 1977. Avant de bénéficier du statut de réfugié politique en France et de devenir journaliste. Ses articles, critiques envers le régime de Chávez et de Maduro, ont fortement déplu à Jean-Luc Mélenchon, qui l'a qualifié d'« assassin » sur son blog.

Insoumis à la justice ou aux médias ?

Le leader de La France insoumise lui reproche d'avoir été le « chef de la fraction rouge de la prétendue armée révolutionnaire du peuple » en Argentine. Un « groupe de provocateurs qui se targuait d'avoir mené plus de trente actions d'exécution dans la rue et divers enlèvements et séquestrations », soutient-il. Des affirmations évidemment contestées par Paulo Paranaguá. Au fil de ses écrits, Jean-Luc Mélenchon a fait de cette affaire un symbole de son insoumission aux médias, notamment Le Monde, qu'il accuse de dénigrer « l'Amérique latine progressiste […] au nom d'une ligne éditoriale amie des néo-conservateurs états-uniens ».
Convoqué une première fois dans cette affaire le 3 octobre 2017, Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas déplacé, justifiant son absence par un motif politique. Me Garrido avait pris le temps de prévenir la juge : « Ses obligations parlementaires l'empêchent de se rendre à votre cabinet à cette date. En effet, le 3 octobre commence la session ordinaire de l'Assemblée nationale, et monsieur Mélenchon, en tant que président du groupe parlementaire France insoumise, doit en outre participer à la conférence des présidents de groupe qui se tient à la fin de la matinée dudit 3 octobre. »
Convoqué à nouveau le 10 novembre suivant, Jean-Luc Mélenchon n'est pas venu, cette fois-ci sans adresser le moindre mot d'excuse à la magistrate. Ce qui l'a conduite à prendre un mandat de comparution. Cela suffira-t-il ? Mystère. Une précédente plainte de Paulo Paranaguá, visant des faits identiques, a été classée sans suite en 2015. Les policiers, ne connaissant pas l'adresse de Jean-Luc Mélenchon, n'étaient pas parvenus à lui remettre son mandat de comparution. Par la voix de son avocat, Jean-Luc Mélenchon avait, quant à lui, défendu des « opinions politiques à l'égard de Paulo Paranaguá ». Lesquelles avaient été émises « en sa qualité de parlementaire européen spécialement compétent en matière de politique

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Ce vieux tribun n’a rien à envier à JM LE PEN et son FN, car il reprend ces mêmes défauts !

Peut-être une pratique des extrêmes en politique ?!

Et après quand on l’attaque en diffamation, il ne comprend pas ou ne l’admet pas, car lui aussi est âgé, à croire que l’âge ne rend pas raisonnable ?!

Il ne supporte pas les journalistes comme d’autres politiciens d’ailleurs et se croit au-dessus des lois en espérant peut-être y échapper, comme on dit la « vieillesse est un naufrage » surtout pour des politiciens en fin de carrière !

Mais certains français continuent à voter pour eux, ils ont de la constance !

Jdeclef 01/03/2018 17h28

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